n°262 - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
Président-fondateur Jacques DAUER
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Site officiel de l'Académie du Gaullisme
Fondée par Jacques DAUER
La lettre du 18 juin N°262 décembre 2023

Allocution du 11 novembre 2023
par Jacques Myard,    
En août, le mois des moissons, dans la jeunesse du siècle, ils sont partis la fleur au fusil, certains de revenir pour noël. La guerre est là, elle ne fut ni fraîche ni joyeuse, mais longue, terrible, meurtrière. Elle faucha la jeunesse française, anglaise et allemande Elle bouleversera la carte politique du monde Elle fit périr les empires européens, la Russie des Romanov, l'Autriche Hongrie des Habsbourg, la Sublime-porte des Ottomans, le Reich du kaiser des Hohenzollern.,..Lire la suite
         
  
   
       
Ode à l’art et à la culture,
                   de Victor Hugo à André Malraux     
par Christine Alfarge,                 
Au-delà du temps, si le pouvoir de la poésie unifie les hommes, l’émotion envers notre patrimoine est intacte et nous lie éternellement au divin. Toute sa vie, Victor Hugo a voulu décrire avec des mots forts les sentiments humains avec la volonté de mener une autre bataille, « la guerre aux démolisseurs ». « L’architecture est le grand livre de l’humanité, l’expression principale de l’homme à ses divers états de développement, soit comme force...Lire la suite
         
  

Immigration : élément déterminant
                                    de notre population
par Paul Kloboukoff,
 
De temps en temps, il est bon de faire le point sur l’évolution de l’immigration en France à l’aide de données considérées comme non partisanes et auxquelles on peut accorder un certain crédit. C’est pourquoi, il est largement fait appel ici aux statistiques de l’Insee que reprennent aussi des sites s’intéressant aux populations des villes. De façon assez systématique, ces sites présentent les répartitions entre femmes et hommes des effectifs totaux, immigrés et étrangers. Et si la ...Lire la suite
ENTRETIEN AVEC YVES DE GAULLE
Le 4 octobre dernier a marqué le soixante-cinquième anniversaire de la Constitution de la Ve République dont la longévité est désormais supérieure à celle de toutes les Constitutions de notre pays. Petit-fils du Général de Gaulle, Yves de Gaulle raconte l’histoire de ce texte « rédigé en quelques semaines », avec Michel Debré en « chef d’orchestre » d’une « partition » écrite par De Gaulle. S’il déplore que le quinquennat ait « abimé » la Constitution, Yves De Gaulle, s...Lire la suite
60ème anniversaire de l'Ordre national du Mérite
Institution républicaine née au cœur du XXème siècle, l’ordre national du Mérite est le second ordre national après la Légion d’honneur.
Il a pour vocation de récompenser les « mérites distingués » et d’encourager les forces vives du pays.
La création de l’ordre national du Mérite, le 3 décembre 1963, résulte d’une large réforme du système des décorations engagée en 1958 par le grand chancelier de l’époque, le général Catroux, avec l’appui du général De Gaulle, dans une France en pleine modernisation.
Déjà fondateur de l’ordre de la Libération pendant la seconde guerre mondiale, le général De Gaulle s’est impliqué tout particulièrement dans la création de ce nouvel ordre et lui assigne quatre objectifs :
  • Consolider l’unité nationale, cinq ans après la fondation de la Vème République.
  • Revaloriser la Légion d’honneur qui souffrait d’une inflation du nombre des décorés à la suite des grands conflits du XXème siècle.
  • Harmoniser et simplifier les distinctions honorifiques. Il était urgent de  stopper la multiplication de décorations diverses et variées, lancées par les ministères et qui atteignaient le chiffre record de 70 décorations et 20 ordres.
  • Hiérarchiser l’échelle des mérites avec une nouvelle distinction, complémentaire, réservée aux mérites réels reconnus plus tôt. Dès les premières promotions, des mérites très éclectiques et des carrières précoces ont été salués, illustrant une philosophie d’attribution jamais démentie à ce jour.
 LE COLONEL PASSY.
LE MAÎTRE ESPION DU GÉNÉRAL DE GAULLE
Sébastien ALBERTELLI
 Sébastien Albertelli est professeur agrégé et docteur en histoire, spécialiste de l’histoire de la France libre, de la Résistance et des services secrets. Il est notamment l’auteur des Services secrets du général de Gaulle (2009), d’Histoire du sabotage (2016) et de La Lutte clandestine La France (2019).

Résumé
L’histoire du colonel Passy (1911-1998) est d’abord celle d’une extraordinaire destinée. Le capitaine de 29 ans qui rallie la France libre dès 1940 fait partie de la poignée de volontaires sans lesquels le général de Gaulle n’aurait pu espérer réussir son pari fou : asseoir la France à la table des vainqueurs en 1945.
Sans aucune expérience, le colonel Passy crée le BCRA – les services secrets de la France libre – qui assure la liaison avec la Résistance, organise des réseaux de renseignement et met sur pied une armée secrète.
En 1945-1946, il bâtit le SDECE, qui deviendra l’actuelle DGSE en 1982. Sûr de lui, admiré, craint ou détesté, nimbé d’une réputation sulfureuse, il entretient des relations complexes avec nombre d’acteurs de premier plan, à commencer par le général de Gaulle.
Son brillant parcours prend brutalement fin en 1946. Il est alors mis aux arrêts de forteresse sur décision du gouvernement, accusé d’avoir dissimulé des fonds importants à son successeur et de s’être personnellement enrichi. Malgré ses demandes, il ne sera jamais jugé. Cette « affaire Passy » brise sa carrière.
Est-il la victime d’une cabale politique ou s’en tire-t-il à bon compte ? Pour la première fois, un historien rouvre le dossier en s’appuyant sur des archives longtemps restées inaccessibles.


 
EXPOSITION “ROBERT DOISNEAU
L’ESPRIT DE RÉSISTANCE” DU 15 OCTOBRE 2023 AU 28 AVRIL  


PRÉSENTATION DE L’EXPOSITION

Si Robert Doisneau est mondialement célébré en tant que photographe de talent, son activité de faussaire est encore méconnue. Ce dernier a pourtant réalisé des faux papiers pour la Résistance : mettant à profit ses compétences de photographe et de graveur, il a contribué à protéger de nombreuses personnes persécutées par le régime de Vichy et par l’occupant. Pendant toute la guerre, il a œuvré dans l’ombre de façon isolée. Ce n’est qu’au soir de la Libération qu’il a rencontré les travailleurs anonymes de la Résistance et qu’il a découvert par là même qu’il avait œuvré pour le réseau auquel appartenait aussi Roger Vailland.
Témoin de la vie sous l’Occupation et de la Libération de Paris, Robert Doisneau a contribué, par ses clichés, à former les images de la Résistance dans notre imaginaire collectif.
Après la Libération, il a révélé l’engagement des imprimeurs clandestins dans une série réalisée en 1944-1945 pour la revue Le Point. À l’instar de ce reportage, l’exposition rendra hommage aux “petites mains” qui ont permis la diffusion des idées de la Résistance, dont Robert Doisneau a reconstitué les gestes. L’enjeu mémoriel est de taille : pour ce photographe humaniste, attaché au lien entre le sujet et son environnement, il s’agissait de témoigner du quotidien des Parisiens pendant et après cette funeste période.
À travers les clichés et les objets personnels de Robert Doisneau, le visiteur découvrira (ou redécouvrira) les techniques de la photographie argentique. Les possibilités qu’offraient des appareils comme le Rolleiflex, avec lequel le photographe a réalisé son célèbre autoportrait en 1947, lui ont permis de faire des reportages saisissants de vérité.
Enfin, l’exposition mettra en lumière la contribution de Robert Doisneau à la reconnaissance de la photographie comme pratique professionnelle mais aussi artistique aux côtés des photographes du courant dit “humaniste”. S’il a dû, toute sa carrière durant, répondre à des impératifs de commande, il a toutefois pu réaliser des clichés plus personnels, au gré de ses pérégrinations dans les rues parisiennes, circulant obstinément “là où il n’y a rien à voir”, accumulant les images qui feront son succès.
L’exposition “Robert Doisneau, l’esprit de Résistance” rend hommage à la mémoire du photographe, du “résistant”, mais aussi et surtout de l’homme qu’il était : simple et modeste, plein d’humour, humaniste et engagé. Spectateur ou participant, Robert Doisneau a immortalisé, toujours en accord avec sa personnalité et ses convictions, la Résistance face à l’Occupation et lors de la Libération. L’esprit de Résistance qui jalonne son œuvre et son parcours se perpétue aujourd’hui à travers ses filles, Annette Doisneau et Francine Deroudille, qui animent l’Atelier Robert Doisneau.
Musée de la Résistance nationale

Site Aimé Césaire
40, quai Victor Hugo
94500 Champigny-sur-Marne


 
Exposition
Entre ombre et lumière, les femmes à l'épreuve de la Grande Guerre (1914-1918)
À l’été 1914, alors que les hommes étaient mobilisés pour la guerre, la France découvrait l’autre moitié de sa population : celle des femmes    

Musée de la Résistance
7 Rue Neuve Saint-Étienne, 87000 Limoges

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