Les enjeux géopolitiques. Georges-Henri SOUTOU - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
Président-fondateur Jacques DAUER
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Les enjeux géopolitiques
de l’affrontement de Gaulle-Giraud
 
 
 
Par Georges-Henri SOUTOU,
Le débarquement anglo-américain en Algérie et au Maroc dans la nuit du 7 au 8 novembre 1942 (Opération Torch) marqua un tournant dans la Seconde Guerre mondiale. Vichy perdait le contrôle sur l’Afrique du Nord et l’Afrique occidentale, mais les autorités en place tentèrent de rester « fidèles au Maréchal » et, quand ce ne fut plus possible, après l’occupation de la Zone non occupée en métropole, elles tentèrent cependant pendant quelques mois de conserver l’esprit et la législation de la Révolution nationale.
Jusqu’à son assassinat le 24 décembre, ce fut l’Amiral Darlan qui gouverna l’Afrique, à la suite d’intrigues et de péripéties qui le placèrent totalement dans la main des Alliés. Lui succéda le général Giraud, qui obtint au départ l’allégeance des civils et des militaires, la France libre et de Gaulle n’ayant que fort peu de partisans en Afrique du Nord. Giraud ne voulait pas collaborer avec la France libre, et il fallut beaucoup de manœuvres diverses, y compris de la part des Britanniques, pour que de Gaulle puisse finalement arriver à Alger le 30 mai 1943. On mit alors sur pied un Comité de la libération nationale, coprésidé par de Gaulle et Giraud : néanmoins, en quelques mois, à la suite d’une politique très habile et en ayant acquis progressivement de nombreux soutiens, de Gaulle réussit à écarter son rival, ce qui ouvrait la voie à une rupture totale avec le vichysme, mais aussi à une nouvelle phase de politique extérieure française.
L’opposition entre de Gaulle et Giraud à Alger en 1943 est un épisode majeur de l’histoire contemporaine française : au-delà de la rivalité entre deux personnalités que tout opposait, au-delà du fait que Giraud et ses partisans prétendirent maintenir jusqu’au mois de mars 1943 l’ensemble de la législation de Vichy, y compris les lois antisémites, au-delà du fait que les oppositions entre les Français d’Afrique du Nord et les Gaullistes, et entre les officiers de la France libre et ceux de l’Armée d’Afrique furent profondes et durables, au-delà du fait que l’affrontement par moments menaça de dégénérer en mini-guerre civile, il marqua l’opposition entre deux orientations majeures en politique extérieure, avec des résonances à long terme.
Pour Giraud et ses soutiens, la défaite de 1940 signifiait que la France, face à l’Allemagne, devait s’aligner sur les Américains et les Britanniques, seuls susceptibles de réarmer l’Empire et de libérer le territoire national. Le mot n’existait pas, mais c’était une sorte de pré-atlantisme. On notera que, jusqu’au mois de mai 1943, Jean Monnet fut un acteur essentiel de cette crise, et un soutien primordial de Giraud, avant de se rallier à de Gaulle. Pour de Gaulle, si l’aide des Alliés était évidemment indispensable, elle ne devait en rien obérer l’indépendance de la France, ni pendant la guerre, ni surtout lors de l’après-guerre ! Cette priorité politique permet de mieux comprendre son attitude en 1943 (au-delà des crispations ou mouvements d’humeur que tous les contemporains notèrent).
Il convient aussi de tenir compte des points de vue américains et britanniques, et de ne pas se limiter à une vision franco-française de ce qui fut un épisode important certes, mais un épisode tout de même, du colossal affrontement de la Seconde Guerre mondiale, et qui en outre portait en lui les germes de la future guerre froide. Pour les Anglo-Américains, la priorité était stratégique et militaire Londres et Washington avaient une guerre mondiale à gagner, ce qui, à l’été 1942, était loin d’être évident. Ils étaient divisés sur la stratégie à suivre. Les Britanniques avaient dans un premier temps voulu chasser les Italiens et les Allemands de Libye, pour reprendre le contrôle de la Méditerranée, et donner la main aux Français en Afrique du Nord pour les faire rentrer dans la guerre contre le Reich. Ils envisagèrent à cet effet au printemps 1942, l’Opération Gymnast. À l’inverse, les états-majors américains voulaient frapper l’Allemagne par une stratégie d’approche directe et débarquer en Europe (Opération Sledgehammer) dès 1942.
Ils pensaient ainsi triompher plus rapidement, afin de pouvoir se retourner plus vite contre le Japon, et ils souhaitaient en outre soulager les Soviétiques à l’Est. Roosevelt décida finalement de donner raison aux Britanniques.
Outre sa compréhension de la nécessité d’une étroite entente avec Londres, s’il n’était pas un stratège, il se rendait tout de même compte, comme ancien sous-secrétaire d’État à la Marine, des difficultés que comporterait un débarquement en force sur le territoire européen pour des forces américaines inexpérimentées – l’échec désastreux du raid sur Dieppe (opération Jubilee) en août 1942 en apportera la démonstration. Washington ayant fini par accepter la stratégie méditerranéenne, on prépara l’Opération Torch à partir de l’été 1942, aboutissant au débarquement en Afrique du Nord à partir des 7-8 novembre (1).
Les importunes dissensions françaises Il est évident que l’essentiel pour les Alliés était que les forces de Vichy n’opposent que le moins de résistance possible, l’avenir politique de la France d’après-guerre et la direction du pays, une fois le régime de Vichy écarté, n’étaient pour eux à ce moment-là que des considérations secondaires. Jusqu’à son renvoi en novembre 1941, les Britanniques avaient compté, le moment venu, sur le soutien de Weygand, nommé par Pétain délégué général en Afrique du Nord. De Gaulle, en effet, quoique chef de la France libre et soutenu par Londres, n’avait que très peu de partisans en Afrique du Nord et ne constituait donc pas une solution crédible.
Pendant ce temps, Robert Murphy, représentant personnel de Roosevelt à Alger depuis septembre 1940, qui avait conclu avec Weygand des accords permettant un minimum de ravitaillement américain de l’Afrique du Nord, prenait des contacts dans de nombreux milieux civils et militaires, afin de faciliter, le moment venu, le ralliement des forces de Vichy aux Alliés. De fait, les conjurés interviendront à Alger et feront prisonnières les autorités de Vichy, y compris l’Amiral Darlan, commandant en chef des forces françaises et par hasard à Alger au chevet de son fils, fort malade. (1) La meilleure description de la stratégie méditerranéenne des Alliés se trouve dans Douglas PORCH, The Path to Victory. The Mediterranean Theater in World War II, New York, 2004. 93 En outre, les Américains pensaient confier ensuite le commandement des forces françaises au général Giraud, chef très connu, qui s’était évadé de sa captivité en Allemagne et avait pris contact avec les Alliés.
Toutefois, ce dernier était toujours à Gibraltar, les opérations de débarquement, en particulier à Oran et au Maroc, se passèrent parfois mal, et l’Amiral Darlan, libéré par les Alliés, à la suite de manœuvres complexes, réussit à prendre le contrôle de la situation. Sans rompre avec Vichy, il ordonna dans un premier temps un cessez-le-feu à Alger, puis le 10 novembre un cessez-le-feu pour l’ensemble de l’Afrique du Nord et l’Afrique équatoriale. Et les Américains imposèrent une réorganisation : Darlan prenait le titre de Haut-commissaire pour la France en Afrique, au nom du « Maréchal empêché », tandis que Giraud devenait chef des forces armées françaises, les chefs de l’Empire, en particulier Noguès, Résident général au Maroc, se ralliant à cette formule, afin de maintenir dans toute la mesure du possible l’unité de l’Empire et de la métropole. Après l’assassinat de Darlan le 24 décembre, Giraud prit sa succession, avec le titre de « chef civil et militaire »
L’arrivée de Darlan au pouvoir à Alger sous l’égide des Alliés avait été durement critiquée dans les opinions publiques ainsi que dans la presse américaine et britannique. Mais surtout les divisions entre Français et en particulier l’opposition entre Alger et la France libre, totalement exclue du processus malgré un appel du général de Gaulle à Giraud après l’assassinat de Darlan, plaçaient les Anglais et les Américains dans une situation très gênante. Lors de la Conférence d’Anfa, à la mi-janvier 1943, ils poussèrent Giraud et de Gaulle à s’entendre. Ce fut un processus long et difficile : de Gaulle ne put arriver à Alger que le 30 mai, et ce ne fut que le 3 juin que se constitua le Comité français de la libération nationale (CFLN), unissant tous les Français ne reconnaissant pas Vichy, co-présidé par de Gaulle et Giraud, dans un climat d’extrême tension entre gaullistes et giraudistes, y compris entre l’Armée d’Afrique et les Forces françaises libres (FFL). À l’intérieur du CFLN, de Gaulle prit progressivement l’ascendant, il retourna ou écarta les partisans de Giraud, établissant sa prééminence le 31 juillet, éliminant Giraud du CFLN le 9 novembre. Cantonné dans sa fonction de commandant en chef, celui-ci en démissionnera finalement en avril 1944.
Les Accords Clark-Darlan
De Gaulle héritait toutefois d’une situation obérée. Le 22 novembre, Darlan avait signé avec le général américain Clark des accords qui reconnaissaient son pouvoir en Afrique, mais qui en échange concédaient aux Américains des droits très étendus, y compris l’extraterritorialité, l’administration des zones occupées par leurs forces, un contrôle sur les forces françaises, etc., qui s’apparentaient plus à un statut d’occupation qu’à un accord entre alliés. Des « commissions mixtes » géreraient le maintien de l’ordre, l’administration courante, l’économie et la censure. Une fois Darlan disparu, les Français essayèrent évidemment de revenir sur ces accords léonins. Les négociations traînèrent jusqu’en mai 1944, date à laquelle, devant l’Assemblée consultative d’Alger, de Gaulle dénonça purement et simplement les Accords Clark-Darlan. 1943 :
L’enjeu du réarmement français
Ceci dit, ni les FFL (deux divisions…) ni l’Armée d’Afrique ne disposaient des matériels et équipements nécessaires pour pouvoir lutter véritablement contre la Wehrmacht. L’aide américaine fut là essentielle, et ce fut Giraud, avec l’aide de Jean Monnet, qui en parla dès ses premiers contacts avec les Américains et lors de la Conférence d’Anfa, et qui l’obtint, lors d’un séjour aux États-Unis en juillet 1943. Finalement les fournitures américaines permirent d’équiper 4 divisions d’infanterie (DI), 2 div. blindées (DB), 4 bataillons de chars, 1 régiment d’artillerie lourde, 18 groupes de DCA, de créer des unités de transports, des états-majors et des services.
Les armées françaises vécurent sur cet équipement jusqu’à la fin de la guerre… et encore par la suite. Ce fut la contribution essentielle de Giraud à la victoire finale, peut-être moins médiatisée que les faits d’armes de Juin, de Lattre ou Leclerc, mais décisive. Force est de constater que les Américains lui firent confiance pour répartir au mieux et utiliser utilement ce matériel précieux, alors qu’ils ne l’auraient pas fait pour de Gaulle. Ils furent convaincus, outre l’enthousiasme de Giraud et la précision de Jean Monnet, par la manière dont le matériel fut déchargé à Alger, par les Chantiers de Jeunesse, et assemblés par les militaires français (2). On pourrait gloser sur les rapports complexes entre la revendication théorique de la souveraineté et l’acceptation en pratique d’une forme de dépendance, efficace cependant dans le contexte géostratégique général…
Un jeu anglais subtil : le rôle de Macmillan
On a surtout retenu les difficultés considérables et récurrentes entre de Gaulle et les Américains. On n’a pas assez vu que Londres, en revanche, discrètement mais efficacement, soutenait le CFLN contre Washington, et de Gaulle contre Giraud (3). Harold Macmillan, représentant du gouvernement britannique auprès du commandement suprême interallié à Alger, joua un rôle quotidien, discret et efficace, pour calmer les tensions entre Français et pour rappeler ceux-ci à un minimum de rationalité. La victoire finale du Général sur Giraud lui doit beaucoup. Bien entendu, Londres tendait à considérer la France comme un Junior partner, appelée à le rester. Cependant, pour contrôler l’Allemagne après la guerre, pour contrebalancer l’URSS, on aurait bien besoin de Paris. En outre, Churchill était très conscient de l’anti-impérialisme de Washington : les deux grandes puissances impériales auraient tout intérêt à se serrer les coudes après la guerre…
Un facteur sous-estimé : le jeu ambigu de Staline et du PCF Moscou ne condamna pas les accords Clark-Darlan, et certains indices donnent même à penser que l’URSS aurait pu aussi bien s’accommoder de Giraud, qui se révéla facile à manœuvrer par le Parti communiste français (PCF), par exemple lors de la libération de la Corse en septembre 1943(4) . Jean Cathala, attaché de presse à la Délégation de la France libre en URSS, a dans ses mémoires probablement le mieux résumé la situation à ce moment-là : Staline maintenait la balance égale entre Giraud (soutenu par les Anglo-Saxons) et de Gaulle, en attendant que les choses se décantent (5). Il est vrai que c’est seulement en 1943 que Staline parut prendre de Gaulle au sérieux et que des échanges diplomatiques réels commencèrent à s’établir. Le 27 janvier 1943 (c’est-à-dire deux jours après la fin de la rencontre entre Churchill, Roosevelt, de Gaulle et Giraud à Anfa, qui marqua le début de l’amélioration de la position de la France libre après les grandes difficultés de la fin 1942), Staline déclara à Roger Garreau, qui représentait auprès de lui la France libre, que « jamais il ne reconnaîtrait une autre France » que la France combattante. En même temps, et il est clair que cette simultanéité ne devait rien au hasard, le député communiste Fernand Grenier apportait à Londres l’appui du PCF à de Gaulle (6).
Le 1er avril, le PCF prit position en faveur de l’installation à Alger d’un gouvernement de la République ayant à sa tête de Gaulle, qui confierait au général Giraud (notons ce point…) le commandement des troupes. Le 14 mai, Jean Moulin fondait le Conseil national de la Résistance (CNR), qui réunissait les organisations de résistance, les partis politiques et les syndicats, et proclamait le soutien de la Résistance, y compris les communistes, à de Gaulle face à Giraud.
Malgré tout, la période qui va de l’automne 1943 à la Libération fut difficile pour les rapports franco-soviétiques, essentiellement parce que Staline accordait la priorité aux rapports avec les Anglo-Saxons. Pourtant, Alger souhaitait dès cette époque établir les relations franco-soviétiques sur une base contractuelle. On y avait été très intéressé par le traité soviéto-tchèque de décembre 1943. On proposa dès le 14 décembre 1943 d’étudier un traité franco-soviétique, mais Moscou répondit de façon parfaitement dilatoire. Entre-temps, le CFLN avait consacré sa réunion du 12 octobre 1943 aux grandes orientations de la politique extérieure d’après-guerre. Il semble bien que l’opposition ait été vive ce jour-là entre Giraud, partisan d’une entente étroite avec les États-Unis, et de Gaulle, pour lequel l’alliance avec l’URSS devait constituer « la pierre de touche de notre politique » (7). Une fois de plus, on avait là un des enjeux essentiels de l’affrontement de Gaulle-Giraud, l’un des facteurs qui avaient sous-tendu leur querelle jusqu’à la fusion du mois de mai 1943, mais qui, on le voit, n’avait pas disparu avec la fusion (8).
L’enjeu essentiel pour de Gaulle : l’indépendance après la guerre De Gaulle, à côté de prises de position instantanées qui pouvaient être abruptes, témoignait d’un esprit de suite considérable et d’une vue toujours construite et raisonnée des relations internationales. Par exemple, les propos tenus le 20 avril 1943 par de Gaulle au général Bouscat, le représentant de Giraud auprès de lui, éclairent cette dimension permanente de sa vision (y compris une sous-estimation constante de l’engagement américaine en Europe…) au-delà des crises ponctuelles, comme celles d’Alger en 1943 : « Il ne faut pas oublier que nous sommes seuls au milieu d’étrangers. Car les Alliés sont des étrangers. Ils peuvent demain devenir des ennemis. Giraud est en train de s’inféoder à l’Amérique. Il prépare une servitude certaine de la France et court vers de graves désillusions. Jamais l’Amérique ne consentira à s’intéresser sérieusement aux affaires politiques de l’Europe. Moi, je ne veux pas de politique d’alliances, arrêtée une fois pour toutes. Je veux que la France joue un jeu d’équilibre dans le monde, s’appuyant tantôt sur la Russie, tantôt sur l’Angleterre, etc. la France doit chercher sa voie, seule, et fixer sa place dans le monde avec ses propres moyens (9). »

Éléments de bibliographie COINTET   Michèle, De Gaulle et Giraud : l’affrontement, 1942-1944, Perrin, 2005, 549   pages. CRÉMIEUX-BRILHAC Jean-Louis, La France libre : de l’appel du 18 juin à   la Libération, Gallimard, 1996, 969 pages, JACKSON Julian, De Gaulle, Harvard   UP, 2018, 928 pages. LEVISSE-TOUZÉ Christine, L’Afrique du Nord dans la   guerre 1939-1945, Albin Michel, 1998, 468 pages

(1) La meilleure description de la stratégie méditerranéenne des Alliés se trouve dans Douglas PORCH, The Path to Victory. The Mediterranean Theater in World War II, New York, 2004.
Très bon récit dans PAILLAT Claude, L’échiquier d’Alger, T. 2, De Gaulle joue et gagne (novembre 1942-août 1944), Robert Laffont, 1967, p. 277 et suiv. (3) Le livre de Julian JACKSON, De Gaulle (Harvard UP, 2018) est essentiel, ainsi que les mémoires de Harold MACMILLAN, War Diaries. The Mediterranean 1943-1945 (Macmillan, 1984).
(4) DUROSELLE Jean-Baptiste, Politique étrangère de la France, Vol. 2 : L’abîme, 1939-1945, Imprimerie nationale, 1982, p. 505-507. (5) CATHALA Jean, Sans fleur ni fusil, Albin Michel, 1981, p. 270-271. (6) DUROSELLE J.-B., op. cit., p. 419. Voir aussi Colonel PASSY, Mémoires du chef des services secrets de la France Libre, Odile Jacob, 2000, p. 405. (7) PAILLAT C., op. cit., p. 337-338. (8) Sur l’importance de ce facteur ainsi que celui des rapports avec les communistes dans la querelle de Gaulle-Giraud depuis le début, voir une fois de plus le témoignage de Harold Macmillan, op. cit., p. 71-72. SOUTOU Georges-Henri, La guerre froide de la France 1941-1990, Tallandier, 2018, 592 pages

*L’Académie du gaullisme a eu le plaisir de recevoir Georges-Henri SOUTOU en novembre 2011, membre de l'Académie des Sciences morales et politiques, auteur de plusieurs ouvrages dont :
Membre de l’académie des Sciences morales et politiques, historien, professeur à la Sorbonne et à l’Institut d’études politiques de Paris, spécialiste des relations internationales au XXe siècle (en particulier sur la Première Guerre mondiale) et des relations Est-Ouest après 1945, président de la fondation Thiers, président du Comité d’organisation de l’association des internationalistes, membre du club Le Siècle. Ouvrages : . L’Europe de 1815 à nos jours, PUF, 2007 ; La Guerre de cinquante ans, Fayard, Paris, 2001 ; L’Alliance incertaine – Les rapports politico-stratégiques franco-allemands (1954- 1996), Fayard, Paris, 1996 ; L’Or et le sang – Les buts de guerre économiques de la Première Guerre mondiale, Fayard, Paris, 1989.

© 01.06.2023

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