
Site officiel de l'Académie du Gaullisme
Fondée par Jacques DAUER
Sous la direction de Christine ALFARGE Secrétaire générale de l'Académie du Gaullisme
La lettre du 18 juin N°281 novembre 2025

Allocution
Prise de Commandement du Capitaine Hugues Payende la Garanderie
Château de Maisons-Laffitte
par Jacques MYARD,
Mon Colonel, Mon Capitaine, Officiers, Sous-officiers, Gardes, Salut et Fraternité ! C’est avec une particulière fierté que la ville de Maisons-Laffitte parraine le 1er Régiment de la Garde Républicaine. J’ai toujours pensé qu’une Nation désarmée est une Nation méprisée. Notre liberté, notre indépendance ne valent que par la force des armées pour soutenir le rang de la France dans le concert des Nations, son indépendance et sa liberté, notre liberté.,...Lire la suite
« DE CLEMENCEAU À DE GAULLE, LE PATRIOTISME AU CŒUR »
par Christine ALFARGE,
À l’heure où la connaissance de notre récit national revêt une impérieuse nécessité, il est indispensable de revenir sur la tragédie de la Grande Guerre et son cortège de souffrances humaines réduisant les hommes à de la chair à canon sans comprendre réellement pourquoi ils venaient se battre, au nom de quel idéal, ils pensaient sans doute que cette guerre ne serait qu’une parenthèse de courage en défendant la nation. Il n’en fut rien.3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la ...Lire la suite
Note souveraine de la France: une pluie de dégradations
Par Paul KLOBOUKOFF,
Dans
un contexte d’instabilité politique maladive et de déficit budgétaire
incontrôlé, pour échapper à la censure du parti socialiste (PS), le 15 octobre,
le deuxième gouvernement Lecornu a annoncé le report de la réforme des
retraites jusqu’à l’élection présidentielle de 2027, pour une mise en
application probable en janvier 2028 (1). De
la sorte, 3,5 millions de personnes pourront prendre leur retraite plus tôt que
prévu, avec un coût majoré pour les finances publiques…Lire la suite
Clemenceau : la griffe du Tigre par Yves De
Gaulle,
Lorsque Henri Bergson s’est penché, après d’autres (Aristote, Hegel…), sur différents aspects du rire, il a d’abord fait l’inventaire un peu laborieux du comique comme manière de relier les hommes : moteur social pouvant renforcer les liens entre les individus et même créer un sentiment de camaraderie ou de complicité ; forme de catharsis, de libération des tensions accumulées, nous permettant, en riant, de laisser temporairement nos soucis ; mais aussi arme puissante capable .
L'École, la République et la NationPar Didier Lemaire,
Depuis quelques décennies, notre École traverse une crise. Il ne s’agit ni d’une crise des moyens, ni d’une crise de la pédagogie mais d’une crise du sens. Alors que la scolarisation n’a jamais été aussi importante, l’institution a perdu toute autorité morale et politique. Elle n’est plus perçue que comme un prestataire de service devant répondre au mieux aux attentes des jeunes en leur proposant un « parcours scolaire » en adéquation avec leur demande. Il s’agit donc de ...
Livre
Les Grandes Guerres (1914-1945)
(Auteur) Nicolas Beaupré
Historien français
Nicolas Beaupré, agrégé et docteur en histoire, professeur en histoire contemporaine à l’ENSSIB et au Centre Gabriel Naudé, membre du comité directeur du centre de recherche de l’Historial. Spécialiste de la Grande Guerre et de ses conséquences en France et Allemagne, notamment publié : Ecrire en guerre, écrire la guerre. France-Allemagne 1914-1920 (CNRS éditions, 2006, rééd. 2013), Les Grandes Guerres 1914-1945 (Belin, 2012) et Le traumatisme de la Grande Guerre. Histoire Franco-allemande 1918-1933 (Presses universitaires du septentrion, 2012) qui a reçu le Prix Parlementaire franco-allemand 2013. Récemment, il a codirigé avec Florian Louis une Histoire mondiale du XXe Siècle parue aux PUF en 2022.
Les deux Guerres mondiales du xxe siècle sont le coeur de ce livre. Le grand basculement de l'été 1914, les horreurs des tranchées, l'occupation d'une partie du pays et le « front de l'arrière » font comprendre le processus qui conduit à un conflit inédit par son ampleur et sa brutalité : une guerre totale. Sans doute, en 1918, la France émerge, victorieuse, mais « malade de la guerre » : profondément affectées, jusque dans leurs structures, l'économie et la démographie ne peuvent être « réparées », reconstruites ou « reconstituées » aussi rapidement qu'un pont, une route ou un bâtiment. Cette « reconstitution » progressive de la France se fait à des rythmes différenciés : rapide et efficace dans le cas des infrastructures, plus lente, incomplète et entravée par la crise dans le domaine économique et financier et, enfin, très partielle seulement et à peine entamée dans le domaine démographique, malgré la mise en place de politiques publiques spécifiques. Le monde rural entame sa lente mutation, le monde ouvrier augmente en nombre et se déchire sur les questions syndicalo-politiques, pendant que les classes moyennes, en expansion numérique, se fractionnent et se diversifient.
La démobilisation culturelle et le retour à la mobilisation politique se déroulent dans une atmosphère de tensions et de modernisations artistiques, entre cultures des masses et culture de masse. Une attention particulière est portée aux relations internationales, aux traités, à l'esprit de revanche, en même temps qu'aux efforts des pacifistes, à la SDN, à Briand... Alors que la France abandonne en partie à regret une politique de puissance en Europe, le terrain colonial devient bientôt le seul où cette politique impérieuse peut pleinement s'exprimer, notamment en 1931 à travers une impressionnante exposition coloniale. Avant que tout ne bascule, de nouveau, dans des crises multiples, financières, économiques et politiques, pour aboutir à la catastrophe de mai-juin 1940 et, avec elle, à la mise à mort des principes républicains... Pour restituer ce « passé qui ne passe pas », Nicolas Beaupré a su trouver la bonne distance, entre passion et parti pris, pour nous faire comprendre et partager les enjeux d'une des périodes les plus dramatiques et controversées de l'histoire de France.
EXPOSITION
À partir du 12 avril
2025,
Des chevaux et des hommes
Depuis
le 12 avril 2025, l’exposition « Des chevaux et des hommes » au musée de la
Grande Guerre, aborde le sujet du sort des équidés dans le conflit, ainsi que
les relations avec les hommes qui dépassent le strict usage militaire. Cette
exposition donne à voir la fraternité dans l’horreur entre les hommes et les
bêtes condamnés à vivre ensemble, confrontés à un même destin. Si la
Grande Guerre mobilise des millions d’hommes, elle engage également des
millions d’animaux, particulièrement des équidés, chevaux, ânes, mulets.
Au
coeur de cette guerre où l’artillerie et les techniques nouvelles dominent, les
combattants ont recours aux chevaux pour transporter troupes et matériels, pour
la cavalerie et l’artillerie. La présence des chevaux, leur engagement,
leur souffrance accompagnent celle des hommes dans une communauté de
sort. Au total, les armées françaises incorporent près de 1,9 millions de
chevaux et mulets (11 millions pour l’ensemble des belligérants) et le total
des pertes de ces effectifs équins atteint 1,14 millions.
L’histoire
commune des hommes et des chevaux dans la Grande Guerre n’a jamais été
présentée dans une exposition : il revenait au musée de la Grande Guerre de le
faire.


L'Académie du Gaullisme réunit des femmes et des hommes qui croient à la pertinence et à la pérennité des idées et des principes du Général de Gaulle. Elle n'est pas un parti politique, c'est une association indépendante. Les opinions politiques exprimées dans les articles n'engagent que leur auteur et en aucun cas l'Académie du Gaullisme