La politique de demain Yves Bachimont - Académie du gaullisme

Académie du Gaullisme
Président Jacques Myard
Secrétaire générale Christine ALFARGE
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La  politique de demain
 
         
Face aux   vicissitudes qui nous broient au quotidien, comme autant de déferlantes sur un frêle esquif, nous autres, naufragés du mondialisme, tentons de surnager dans les ténèbres d'un océan d'incertitudes. Notre horizon semble se confondre avec les abîmes et nous nous laissons happer par les affres du jour   suivant, comme ces galériens aux rêves flétris par leur condamnation à   perpétuité.
  
Certains cependant se raccrochent au ressort de la prière, invoquant la grâce de quelque déité salvatrice, en feignant d'oublier la maxime christique du : "aide-toi, le ciel t'aidera". Mais quand ceux-là se réfugient dans l'acceptation de l'iniquité de leur destin, d'autres, au contraire, continuent à se débattre   dans leurs armures de l'espoir, et bien que souvent esseulés, le métal de leur foi scintille comme une étoile, en attirant à eux les âmes égarées pour   restaurer les possibles d'un lendemain enchanteur.
  
L'Histoire compte maints exemples de ces astres d'un nouveau firmament, qu'ils fussent prophètes, philosophes, militaires ou savants, dont les œuvres ont à jamais marqué l'esprit de leur siècle ; leurs noms chevauchent encore l'écho du vent. Le plus récent pour les citoyens du nouveau monde fut J.F. Kennedy, et pour nous, les enfants de Marianne, le général De Gaulle. Ce grand homme, par sa dimension et sa volonté de servir la nation, a su braver les tempêtes pour   devenir le timonier de la France, à laquelle il imposa un nouveau cap, pour la voir voguer avec les voiles de l'honneur sur les océans du monde.
  
Nous lui devons de nous avoir extraits du XIXe siècle pour nous plonger dans celui du  XXe, avec les instruments d'une politique d'avenir, dont nous sommes les héritiers aujourd'hui. Ne lui devons-nous pas une modernisation de l'industrie, une indépendance énergétique avec le nucléaire, une économie solide avec une inflation maîtrisée ? Las ! Ce triptyque fut battu en brèche par la Sociale Démocratie, qui rompit la communauté du possible pour lui   substituer des phalanges de l'utopie.
  
Rappelons-nous que la politique gaullienne avait mis sur les rails tout un panel de mesures, qui nous seraient à présent nécessaires pour faire face au mondialisme, cette hydre dévoreuse de nations. La première étant l'affirmation de nos frontières, car une nation se définit en premier lieu par sa géographie ; ce qui conduit à posséder une armée pour en protéger les limites, et une industrie pour nourrir son économie. Si nous jouissons encore des reliefs   militaires, notre industrie quant à elle a perdu plus de la moitié de son   chiffre d'affaire, d'où la problématique actuelle de notre pays, qui s'est   peu à peu concentré sur le tertiaire, au détriment des deux autres secteurs de l'activité, qui ont vu leurs troupes constituer un chômage de masse  institutionnel, auquel il faut ajouter celles des immigrés et des robots.
  
Bien qu'on ait gratifié l'économie d'un statut scientifique, elle appartient davantage à l'art de la stratégie militaire, en ce sens qu'elle peut influer sur les conditions sociétales d'un pays, en lui conférant soit son autonomie soit son hétéronomie, comme lors  d'un combat sur un champ de bataille. A l'instar d'un Philipe le Bel, d'un   Richelieu, d'un Mazarin d'un Colbert ou d'un Talleyrand ; De Gaulle saisit l'ampleur de ce théorème dès 1944, lorsqu'il entreprit de réindustrialiser la France avec des nationalisations idoines, afin de se soustraire de la mainmise des Etats-Unis, qui imposèrent le dollar, monnaie nationale, comme étalon monétaire international avec les accords de Bretton Woods, pour  imposer au monde libre son hégémonie
  
Le Général permit alors à notre pays de se moderniser, et cette modernisation se poursuivit jusqu'à Chaban-Delmas, avec son projet de nouvelle société. Puis advint Giscard d'Estaing, le premier fossoyeur des Gaules, qui pensait plus à chasser l'éléphant qu'à se soucier de notre industrie commençant à pécloter.
  
Avec Mitterrand et le socialisme, pour lesquels l'industrie ne créait que des prolos sentant le mazout, celle-ci   sombra alors dans les cales de l'Europe, avec l'Allemagne au gouvernail.
  
Presque tout le   monde se réjouit de la chute du mur de Berlin, mais ne fut-ce point-là l'ouverture à la globalisation et au concept de mondialisme, qui ne   définissait plus le citoyen que comme un vulgaire consommateur prenant part à une guerre économique, dont il ignorait les conséquences sur son mode de vie   ?
  
Les pays à forte valeur ajoutée artisanale connurent les prémices de leur déclin, en cédant  peu à peu leur savoir-faire à des besogneux de pays émergents, dont les  salaires étaient moins de la moitié des pays occidentaux.
       
La France perdit ainsi tout un pan de son industrie, grande pourvoyeuse de sous-traitance auprès des petites entreprises.
         
Notons que le même  phénomène se produit à présent en Allemagne, qui fait manufacturer divers produits dans ses pays satellites, avec le risque d'affaiblir à terme son industrie, même si pour l'heure elle a trouvé une parade en remontant ses machines fabriquées à l'est, estampillée made in   Germany.
  
Confrontée aux factures des moins-disants de l'Asie, de l'Amérique du Sud, du Mashreq, de la Turquie et des pays de l'Est, l'Europe ne dispose plus que de l'usine à fabriquer des billets de la BCE pour continuer à se croire puissante. Et pendant ce temps-là, des millions de gens deviennent sociétaires du Pôle-Emploi, avec   leurs cortèges de maux qui ruinent les sociétés comme autant de cancers   incurables.
  
Mais qu'on ne s'y trompe pas, le mondialisme est comme le serpent Ouroboros, il adviendra un temps où les moins-disants d'aujourd'hui deviendront les plus-disants de demain, car rien n'arrête la concurrence dans ce jeu économique. D'autres pays prendront alors la relève, créant ainsi un marché de dupes, où les pays émergents d'hier seront confrontés aux mêmes problèmes.
  
Julien Freund établit à son époque un axiome sociologique, à partir duquel il existe toujours un tiers lésé qui agit en ennemi, quelle que soit le contexte sociétal, qui   définit ainsi une aire de conflit. Cette répercussion est notamment due aux invariants psychologiques des humains, qui agissent de la même manière face à des évènements.
  
Clausewitz ne disait pas autre chose dans son essai : De la guerre, où les armées agissaient en   fonction des invariants de la stratégie militaire.
  
Si donc nous souhaitons qu'il existe une politique économique capable de restaurer ce qui fut naguère, avec l'assurance du plein emploi, il faudra nécessairement la confier à un stratège, comme le fut le général de Gaulle.  
  
Cependant nous nous heurtons au néolibéralisme mis en œuvre par Mme Thatcher et Ronald Reagan, adeptes du mondialisme, idéologie centrée sur l'effacement des Etats nations et des frontières sur l'arasement des protections sociales et autres, et qui laissa aux immigrés les basses besognes de l'industrie et de l'agriculture, et pourquoi Mitterrand (socialiste) adopta à son tour ce néolibéralisme, malgré les interrogations de ses coreligionnaires.
  
Quant à l'Allemagne, la politique menée par Gerhard Schröder instaura pour longtemps la social-démocratie, puisque Angela Merkel lui emboîta le pas, ce qui lui permit de prolonger l'hégémonie allemande sur l'Europe, en profitant de la globalisation avec son savoir-faire technologique et la puissance de sa monnaie.
  
La France, quant à elle, lancée sur la pente du mondialisme, perdit peu à peu son identité : son industrie, son agriculture, ses petites entreprises, sa recherche, son enseignement, voire sa culture, furent bradés pour tenter de les fondre dans le creuset de l'idéologie de la "cancel culture", de l'effacement de ce qui fut auparavant, au nom d'un progressisme douteux qui gommait le citoyen au profit d'un consommateur.
  
Latin par essence, le Français acquit peu à peu les habitus anglo-saxons et se résolut à accepter les petits "jobs" alimentaires. Nos meilleurs ingénieurs quittèrent ainsi notre pays, et firent le bonheur des USA et de la Grande-Bretagne, où les salaires proposés convenaient mieux à leurs aspirations.
  
Les fleurons de notre industrie furent vendus à l'encan, notamment avec l'appui de notre président actuel, et la France perdit plus de la moitié de son capital industriel, ce qui généra une hausse importante chez les chômeurs.
  
Face à ce sombre tableau, il semblerait que la France ne puisse pas retrouver son lustre d'antan, étant donné que son rôle dans le monde devient mineur, d'abord en raison du problème démographique. Il est inutile de préciser que ce n'est pas avec le tertiaire que nous pourrons reconquérir des marchés, surtout avec l'inconvénient récursif d'une carence magistrale du savoir vendre. Henri Fouquereau, à juste titre, réclame au reste depuis des décennies la réouverture de l'Ecole Polytechnique de vente, qui permit à nos anciens d'obtenir de nombreux résultats, tant en France qu'à l'étranger. Ce trait me paraît décisif dans la reconquête des échanges internationaux au sein de la globalisation marchande.
  
Il est intolérable que   notre savoir-faire technologique ait pu enrichir certains pays, parce que   nous ne savions pas négocier dans l'art de la vente. Je ne citerai comme   exemple que ceux de LIP, d'ALCATEL et d'ALASTOM, trois entreprises qui   auraient dû occuper la première place dans leur secteur, si certains de leurs dirigeants   avaient acquis les prolégomènes du négoce.
         
Un autre problème, bien français, est celui de l'ingénierie du risque potentiel, qui se définit par la mise en œuvre d'un plan d'évaluation d'un projet qui puisse aboutir, sans tenir compte des aprioris financiers ou techniques. Souvenons-nous de l'aérotrain de Jean   Bertin, qui eût permis
  
à la France d'être la première au monde sur le plan technique des trains à grande vitesse.
  
A l'heure où l'on se préoccupe du "réchauffement" de la planète, il est nécessaire de rappeler ici qu'il existe un moyen de réaliser une technologie bon marché pour le combattre, et on la doit encore à un Français, Edgard Nazare, décédé le 13 septembre 1998, dans la misère.
  
Nazare, ingénieur spécialisé dans la mécanique des fluides, co-fondateur de l'ONERA, inventa un système produisant de l'électricité à partir du cyclone formé à l'intérieur d'une tour à vortex. Son rendement devait être de 200MW.
  
La société française SUMATEL développa un programme en 1997, en Savoie, sur les recommandations du Pr Nazare. Ses premiers essais sur une maquette de 6 m de hauteur furent très encourageants, et SUMATEL se proposa de construire une tour de 150 m de haut dans le désert espagnol de   Tabernas, dans le cadre du 7e Plan Européen de la Recherche Développement. Ce projet de centrale aérothermique fut hélas abandonné.
  
Il existe donc des solutions techniques, mais la frilosité de nos actionnaires entrave ce réel progrès.
  
La France dispose de vrais talents, encore faut-il qu'elle les exploite.
  
Au début des années 1980, deux inventeurs français, Alain Le Mehauté et Olivier De Witte ont l'idée de créer une machine à impression 3D. Pour la concrétiser, ils font alors appel à un autre inventeur, ingénieur de formation, Jean-Claude André. Celui-ci finalise le concept en réalisant une impression laser couche par couche d'une poudre. L'imprimante 3D était née. Néanmoins, en raison du peu d'intérêt suscité auprès des investisseurs de l'industrie, les trois inventeurs décident de ne pas renouveler leur brevet. De l'autre côté de l'Atlantique, Chuck Bull, qui parvint au même résultat, connut lui aussi des déboires analogues, mais il   eut l'intuition de créer sa propre entreprise, avec il est vrai des moyens plus simples pour son installation. Son entreprise 3D Systems devint ensuite le leader mondial de l'impression 3D.
  
Cet exemple est à rapprocher de celui de Marcel   Boussac, qui avec ses filatures du Nord aurait pu devenir le maître de la   fibre de carbone, et qui n'a pas vu tout le potentiel qu'elle allait avoir dans les années ultérieures.
  
Ainsi, pour que nos industriels restent dans le   coup, il faudrait impérativement les former, à partir d'un pôle de recherches   et perspectives, conjointement financé par l'Etat et les industries   elles-mêmes. Cela permettrait d'obtenir des résultats sur le plan   technologique et la création de filières pour ingénieurs, rémunérés cette   fois à la hauteur de leur compétence.
  
Il pourrait également y avoir un rapprochement entre la recherche militaire et civile, ce qui favoriserait les secteurs de la découverte technologique pour l'usage industriel. Tout est bon pour que nous retrouvions notre "made in France" si convoité jadis.
  
Il nous faudra aussi réinstaller la mer au premier   plan, puisque le négoce mondial s'effectue à 90 % par transport maritime. D'autre part, les océans sont à l'instar des forêts tropicales des domaines d'exploitations considérables, tant sur le plan pétrolifère que sur ceux de la métallurgie, de la chimie ou de la pharmacologie, dont notre avenir dépendra assurément lorsque nous aurons épuisé les ressources terrestres. Or, la France est la seconde puissance maritime du monde en superficie, et elle jouit d'un immense prestige pour l'exploration sous-marine, notamment avec la technologie de ses divers engins, référencée comme l'une des plus avancés de la planète.
  
Nos territoires océaniques regorgent de richesses qui ne demandent qu'à être exploitées, dans le respect évidemment des écosystèmes, qu'il s'agit de préserver pour les générations ultérieures. Mais bien que nos mers soient notre industrie de demain - songeons à la désalinisation de leurs eaux pour créer des réserves d'eau douce, ou à l'exploitation des nodules polymétalliques prometteurs en zinc et en cuivre, et en d'autres métaux rares, ou encore aux hydrates de méthane (clathrates), dont on se servira pour remplacer le pétrole, ou des promesses de nouveaux antibiotiques avec le venin de seiche (Sepia officinalis) et des phages des huitres -  il appert que nos énarques, en quête d'une résolution terrestre de nos maux, soient bien éloignés de ces préoccupations marines…

Pourtant, cette industrie d'avenir pourrait très tôt représenter plus d'un quart de la richesse nationale, et permettre à plusieurs millions de citoyens de retrouver un emploi, car tout économiste sait qu'un seul emploi dans l'industrie en  génère six ou sept autres qui lui sont induits. Ainsi, avec un million d'emplois conquis dans l'espace maritime, nous pourrions en offrir six ou sept millions à nos contemporains, et résoudre dès lors ce chômage de masse qui gangrène notre société depuis des lustres.
  
Certes, la Covid-19 a mis un coup de frein à l'économie mondiale, mais il adviendra que le commerce reprendra ses droits tôt ou tard, et que la France devra s'engager sur une voie nouvelle, en adoptant une autre stratégie que celle de la soumission aux ukases de l'UE ou des USA.
  
Elle devra avoir à cœur de préserver les intérêts de son pays et de ses citoyens, ainsi que de disposer   d'une vision géopolitique pour envisager l'avenir dans un demi-siècle.
  
Le général de Gaulle eut cette vision il y a plus de soixante ans, en instaurant mains projets qui perdurent encore aujourd'hui, malgré le souci de sa déconstruction par le   socialisme et le néolibéralisme. Et bien que le premier soit à l'agonie, le second devient péclotant, car la tendance actuelle est le repli sur soi, sur le dernier rempart de sa nation salvatrice, face à la globalisation tueuse d'emplois et d'identités. Le village mondial redevient une pléiade de hameaux   nationaux, où chacun rêve de vivre à l'aune de sa culture et de ses institutions.
  
Et cela est justifié, car l'Allemagne ne sera jamais la France, pas plus que les Etats-Unis ne seront jamais la Russie, ou que la Chine le Japon. Tous ont en commun cette aspiration à la différence qui marque la culture d'un pays.
  
Or, la France, en n'appliquant qu'un registre de la politique de Colbert, s'est désavouée de son essence thalassocratique, dont ont été pourvues depuis toujours les   grandes puissances qui ont façonné ce monde.
  
La route de la soie proposée par la Chine n'est pas autre chose qu'un moyen d'acquérir des ports pour ses exportations, et d'augmenter ainsi son influence sur les pays tiers.
  
Et que fait la France, la seconde puissance maritime du monde ?
  
Ses DOM-TOM sont laissés à l'écart de l'industrialisation et du tourisme par un manque d'infrastructures idoines. La Guyane héberge le site de Kourou, mais quid du large et des autres territoires abandonnés à la forêt vierge ?
  
Toutes nos îles éparpillées sur la planète pourraient, si on en avait le désir politique, devenir des centres d'industries maritimes œuvrant pour la métropole, tout en servant les intérêts de chacun.
  
Il existe bien ici ou là des entreprises, mais elles sont à taille microscopiques et pourvues de peu de crédits ; alors qu'il faudrait déployer des investissements dignes d'une politique à l'échelle d'une thalassocratie.
  
Faisons de la mer ce qui s'est fait pour l'électronique ou le spatial, et la France renaîtra de ses cendres comme le Phénix qu'elle n'a jamais cessé d'être.
  
Reconstruisons des ports modernes et adjoignons-leur des usines à proximité pour recréer des bassins d'emplois pérennes !
  
Construisons des centres de recherches in-situ, dans nos DOM-TOM !
  
C'est à cette seule modalité que la France pourra continuer à exister dans le concert des nations, qui ont su s'épanouir avec les ressources de leurs gains maritimes.
Les Français doivent savoir que leurs conquêts[1] ne proviendront plus essentiellement dans l'avenir de leurs activités  terrestres, mais de celles des océans, dont l'exploitation sera la source de  maints enjeux, en raison des richesses dont ils disposent.
  
La France a des atouts, encore faut-il qu'elle puisse s'en servir sans que d'autres compétiteurs viennent fausser le jeu. A elle d'abattre ses cartes, et à faire en sorte que  la partie soit honnête, c'est-à-dire qu'elle ne joue pas pour la mise d'un concurrent.
  
Si Colbert nous avait doté d'une marine, c'était parce qu'il avait compris l'importance de la mer dans la lutte économique que se livraient les Etats.
  
Il est paradoxale que nos élites d'aujourd'hui ne s'en soient pas rendues compte ou si peu…
  
Il est vrai, pour leur rendre justice, qu'elles ne sont plus de la génération du commandant Cousteau, et que l'ENA ne dispense plus l'Histoire comme elle devrait être.
  
Rendons donc hommage à Henri Fouquereau, Jacques Myard et leurs amis, de défendre, contre vents et marées, la politique maritime de Colbert, qui fournira à nos enfants un   avenir plus radieux, si évidemment on prend au sérieux leurs justes   propositions.
  
La politique de demain sera donc celle de la mer, et faisons en sorte que les anticipations d'un Jules Verne deviennent sous peu une réalité.

© 02.04.2021

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