acadchastanier1 - Académie du Gaullisme

 Président-fondateur
Jacques Dauer

Académie du Gaullisme
La Lettre du 18 JUIN Vingt-cinquième année – n° 202 – janvier 2018
"Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde."
Aller au contenu
par Pierre CHASTANIER
POUR OU CONTRE  ONZE VACCINS OBLIGATOIRES ?

Le ministère des Solidarités et de la Santé a confirmé que la vaccination contre onze maladies serait obligatoire pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2018 au lieu  de trois actuellement (diphtérie, tétanos et poliomyélite). Les vaccins étant pris en charge à 100 %, le surcoût de la mesure est estimé à 12 millions d’euros par an.
Or, seuls deux Français sur trois ont confiance dans les vaccins et de ce fait, la couverture vaccinale par les vaccins non obligatoires (coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque et méningocoque C) étant considérée comme très insuffisante, les pouvoirs publics ont estimé préférable d’étendre l’obligation vaccinale en s’appuyant sur les résultats d’une concertation auprès d’un jury de citoyens et de professionnels de santé, assistés par des « experts ».
Cette concertation a recommandé « l’élargissement temporaire des obligations vaccinales de l’enfant ».Les avis sont cependant partagés entre ceux qui optent pour l’obligation vaccinale et dénoncent « l’obscurantisme » des « sectes antivaccinales » et ceux qui préfèrent informer plutôt qu’imposer même s’ils ne nient pas le fait que « la plupart des vaccins affichent un ratio bénéfices/risques supérieur à celui des autres médicaments ».

Peut-on refuser une vaccination ?

L’obligation vaccinale est certes contredite par le code Civil qui reconnaît le « principe de respect de l'intégrité du corps humain » et par l'article 36 du code de Déontologie médicale qui précise que « tout acte médical requiert le consentement libre et éclairé des personnes ».Les praticiens doivent être en mesure de prouver qu'ils ont fourni au patient une information loyale, claire, appropriée et exhaustive, au moins sur les risques majeurs or, si vous demandez au pédiatre la composition complète d’un vaccin vous serez bien étonné de voir que lui-même est la plupart du temps incapable de vous répondre. Si de plus vous lui demandez de n’injecter que les seuls vaccins actuellement obligatoires (DTPolio) il vous répondra qu’ils ne sont plus disponibles sur le marché !

De plus, cette obligation n’est pas rétroactive et aucune sanction ou amende n’est prévue pour les parents hostiles. La disposition actuelle du code de la Santé publique prévoyant jusqu’à six mois de prison et 3.750 euros d’amende pour « refus de se soumettre à l’obligation vaccinale » sera donc abrogée.On pourrait donc croire qu’il appartient dès lors à chacun d'accepter ou de refuser, librement cet acte médical.Mais l’obligation de protection des enfants est maintenue, avec des sanctions pénales allant jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende !

Un enfant qui se retrouverait avec un handicap à cause d’une absence de vaccin aura « le droit de mettre en cause pénalement ses parents » et la clause d’exemption permettant aux parents opposés à la vaccination de pouvoir faire admettre leur enfant non vacciné dans une structure d’accueil (crèche, école, centre aéré par exemple)  sera abandonnée considérant que la vaccination est un impératif de santé publique et qu’on ne peut pas y déroger pour des seuls motifs de conscience.

Notons tout de même qu’il a été démontré que dans les vaccins courants (grippe, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B, diphtérie, ...) étaient présents des éléments indésirables (parmi lesquels aluminium, chrome, fer, nickel, plomb, soufre, étain, titane, tungstène). On a même trouvé aux USA des traces d'herbicides ce qui n’est pas étonnant car certains vaccins sont cultivés sur de la gélatine de porcs qui eux reçoivent une alimentation contenant d'importantes doses de glyphosate !

On peut regretter que l’évaluation des propriétés pharmacocinétiques indispensable à l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d‘un nouveau médicament ne soit pas requise pour les vaccins ce qui fait que l'agence italienne du médicament a classé les vaccins comme deuxième source d'effets secondaires derrière les médicaments anticancéreux.Une bonne information, des vaccins sûrs plus qu’obligatoires ! Au pays de Pasteur on devrait pouvoir convaincre sans contraindre et sans être manipulé par une industrie puissante qui s’exonère peut être un peu trop vite de certaines obligations.

Terminons par une anecdote : Le vaccin contre la grippe est gratuit au-delà de 65 ans ! Or chez le sujet âgé, les défenses immunitaires affaiblies ne permettent pas toujours l’obtention d’un taux d’anticorps circulant suffisant pour le protéger de la grippe. Au président d’un célèbre Institut qui m’expliquait que le vote de la gratuité par l’Assemblée Nationale lui avait coûté des containers de Bordeaux, j’ai répondu pour aller dans son sens que la meilleure façon de protéger les sujets âgés de la grippe aurait été de vacciner tous les sujets jeunes… !

© 10.12.2017

Retourner au contenu