LE RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE :

Mystifications et falsifications

Compte rendu du dîner-débat du 7 octobre 2015 présidé par B. Beauzam 1.

 

Le sujet traité concernait Le livre blanc que vous pourrez télécharger sur : http://www.scmsa.eu/archives/SCM_RC_2015_08.pdf

Vous pourrez aussi trouver d'autres études sur le blog de la SCM ainsi que le parcours de l'auteur : http://www.scmsa.eu/accueil.htm

par Jean-Louis GUIGNARD

Le livre blanc est le résultat d'une étude confiée à la SCM avec pour objet de faire l'état des lieux sur nos connaissances concernant le dérèglement climatique et faire le point sur toutes les allégations plus ou moins trompeuses émises en particulier par  le GIEEC. La question posée étant de connaître la part de responsabilité de l'homme dans un supposé dérèglement climatique. 

En préalable Bernard Beauzamy déplore une certaine attitude vis-à-vis de la science en prenant exemple sur les hypothèses avancées concernant les causes de l'explosion d'AZF, aucune ne pouvant apporter une preuve scientifique. En réalité on constate que nos connaissances scientifiques sont moins avancées que ce que l'on croit ! Notre planète a quelques milliards d'années d'existence et l'homme quelques millions. Au cours des années 60/70 on s'est interrogé de savoir quelle serait notre responsabilité sur l'évolution du climat. Curieuse question car on n'a jamais défini correctement ce que l'on entend par climat. On a quelques idées sur les deux mille dernières années et quelques éléments chiffrés très insuffisants sur moins de deux cents ans. En réalité on pourrait dire que « 'on n'y comprend rien ». Dans les années 70/80 on craignait un refroidissement, puis sans aucune raison objective « on » a opté pour un réchauffement ! 

Les mesures faites sont en nombre insuffisant mais même si on avait plus de moyens de mesure, par nature globale,  on ne pourrait pas en déduire grandchose sur l'ensemble de la planète. Les outils statistiques permettent cependant de tirer quelques conclusions :

 - la tendance sur cent ans montre une augmentation de la température sur cent ans de un degré, chiffre qui est du même ordre de grandeur que les incertitudes ;

  - les observations locales ne préjugent en rien du comportement  global de la planète ;

 - l'action de l'homme a bien évidemment des conséquences locales mais aucune sur l'ensemble de notre planète ;

  - la montée des eaux est due à « l'enfoncement » des terres. 

Les conclusions du GIEEC sont basées sur un « trucage des données » et le choix totalement arbitraire du CO² comme le nouveau diable. 

Le rituel des questions a montré la méconnaissance du rôle d'une étude scientifique ; nous constatons que la terre tourne autour du soleil, l'homme n'a rien à y voir. Lorsqu'il décide que c'est l'inverse  son raisonnement est d'obscurantisme. Le cahier des charges du GIEEC, avec les crédits qui y sont attachés, présupposait la culpabilité de l'homme! On sort alors de la science pour entrer dans une démarche obscurantiste et profondément  malhonnête.  

La gouvernance des Hommes nécessite la séparation des études objectives ou l'affect n'a pas sa place de l'utilisation du merveilleux outil scientifique mis à sa disposition. 

Newton aurait pu nier la gravitation mais il aurait quand même reçu la pomme sur la tête ! Pour notre planète ne nous trompons pas de combat. Poincaré au secours ! 

Nous avons passé une excellente soirée avec un conférencier passionnant ; on peut seulement regretter que certaines questions « hors sujet » nous ait fait perdre la deuxième partie suite à un malentendu bien classique dès que l'on parle de la

science. Oppenheimer ou Fermi sont incontournables pour parler de leurs connaissances scientifiques mais sont comme tout vulgum pecus pour traiter de la question de l'Homme. Merci à Bernard Beauzamy de rester de ce qui est de sa compétence. Comme Bernard Beauzamy citons Baudelaire : « l'humanité bavarde ivre de son génie ».  

1. PD-G Société de Calcul Mathématiques (SCM).

 
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