Yvette Dauer

Le temps s’écoule. Peuplé de plus de morts que de vivants. Le 3 mars se sont les funérailles d’Yvette Dauer, la veuve de Jacques, qui ont ressemblé à Samois-sur-Seine la famille et quelques intimes.

Cérémonie touchante parce que – presque – villageoise dans la jolie église Saint-Hilaire sous une voûte en arcs harmonieux éclairée par la lumière tamisée des cierges. Une homélie toute simple et bienveillante, quelques cantiques dont les strophes chevrotantes évoquaient en moi celles entendues jadis dans une autre paroisse de village, Colombey

Nous nous retrouvâmes au cimetière où Yvette Dauer repose désormais aux côtes de Jacques et de leur fils, Alain.Ce fut ensuite l’accueil du maire, Didier Maus, qui se souvient s’être trouvé aux côtés de Jacques aux temps du Front du Progrès et du Télégramme de Paris.

À Corinne, aux siens, à ses proches, l’Académie du Gaullisme fondée par son père, présente ses condoléances émues.

 

Henri Greiner

Notre compagnon Henri nous a quittés. Nous tenons à rendre hommage à cet humaniste au parcours peu commun.

De l’apprenti fraiseur, décoré de la médaille d’argent de la ville de Paris, à l’animateur d’une émission de radio au côté du général Gallois, que de chemin parcouru. Membre du Parti communiste dès son plus jeune âge, il découvrira, en 1960, après un voyage en 3 CV le conduisant jusqu’en Union soviétique en compagnie de son épouse, la triste réalité d’un régime qu’il croyait, comme beaucoup de ses camarades à l’époque, être le Paradis. Il deviendra alors un pestiféré et en gardera une grande amertume. Toujours prêt à soutenir tous les opprimés et à combattre toutes les formes d’autoritarisme de la Terre il rapportera de tous ses voyages de solides amitiés. Ses amis cubains, avec qui il dansait la salsa peuvent en témoigner.

À son épouse, à ses enfants et petits-enfants, nous adressons nos condoléances et les assurons de notre compassion.

 
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