LE CHEMIN...

à nos « élites » européennes politiques et autres...

 

par Georges AIMÉ

Les peuples d'Europe bougent...

Les peuples d'Europe ne croient plus en leurs représentants politiques...

Les peuples d'Europe se tournent vers de nouveaux rassemblements politiques, parfois idéologiquement fort éloignés les uns des autres.

La raison en est que l'Europe n'a pas su rassembler, n'a pas su motiver, n'a pas su donner l'envie de s'engager sur un chemin commun.

L'Europe est un chemin initiatique que sont prêts à parcourir, dans un premier temps, ceux qui ont envie de partager des valeurs communes tout en conservant les caractères propres à leur Histoire, à leur Éducation et à leur mode de vie.

Nous sommes bien loin de cela. Imposer des modèles, vouer aux gémonies ceux qui n'acceptent pas le « prêt-à-penser » ne suffit pas, encore faut-il convaincre en donnant explications, en faisant preuve de pédagogie, d'écoute et de compréhension.

En Espagne, Pablo Iglesias et Podemos (« Nous pouvons »), parti de gauche radicale, font trembler PS et Parti populaire.

En France, Marine le Pen et Le Front National, font trembler PS et UMP.

En Grèce, Alexis Tsipras et Syriza, parti de gauche radicale, font trembler le Gouvernement mis en place par Bruxelles.

En Italie, Matteo Salvini, proche du FN, fait trembler Matteo Renzi, troisième Premier ministre en trois ans, et son PD (voir l'article de Luc Beyer de Ryke, page 1).

Au Royaume-Uni, Nigel Farage et l'UKIP (United Kingdom Independence Party), font trembler Conservateurs et Travaillistes.

Mais tout va très bien Madame la Chancelière,

Mais tout va très bien Monsieur le Président de la République française !

Tout va très bien, les écuries brûlent mais le château n'a pas encore pris feu... enfin le pensez-vous derrière les hauts murs de vos certitudes.

Les peuples d'Europe ne vont pas se réveiller, ils se sont déjà réveillés et commencent à prendre leur destin en main... ils ont compris qu'ils ne pouvaient compter que sur eux, qu'il n'y avait rien à attendre de leurs représentants.

Décidément vous n'avez pas de chance, la construction européenne va être encore plus difficile.

Quand l'on vous disait qu'il fallait d'abord commencer par l'Europe des Nations, vous nous avez pris pour des nationalistes rétrogrades.

Quand l'on vous disait qu'il était plus urgent d'harmoniser les différentes législations européennes que de créer l'euro, vous nous avez rétorqué que nous allions ainsi concurrencer le dollar et devenir la première puissance économique planétaire, qu'il n'y aurait plus de chômage et... qu'il serait plus simple de voyager en Europe ! (C'est vrai qu'il est plus aisé de trouver ainsi à nos portes un paradis fiscal permettant de payer moins d'impôts et « d'optimiser » sa fortune.)

Prisonniers de vos idéologies, envoûtés par vos experts-gourous, aveuglés par les ors et les marbres des palais que vous fréquentez, subjugués par les « fortunes » que vous côtoyés, plus soucieux de vos intérêts personnels que du bien commun, vous avez oublié les Nations et les peuples qui vous ont fait ce que vous êtes. Vous vous êtes moqués d'eux et les avez trahis. Le moment venu la prise de conscience sera douloureuse.

En ce début d'année, période de voeux, je souhaite qu'un certain nombre d'entre vous, d'où que vous veniez et qui que vous soyez, n'attendent pas ce moment et nous entraînent sur un chemin d'allégresse et de désirs partagés. ¾

 



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07.01.2015
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