La Protection sociale en général et les retraites en particulier

 

Par Henri Fouquereau,

Notre Société traverse, dans ses profondeurs, et sans trop en avoir pris conscience jusqu’à ces derniers temps, une crise profonde, grave.  

Après l'horreur des guerres, l'horreur économique, l’horreur financière qui dévale en notre direction, allons nous laisser s'installer et dominer l'horreur sociale ?

Réveillons-nous avant qu'il ne soit trop tard, la protection sociale, dans sa globalité et les retraites dans leur spécificité, sont menacées. Or cette formidable avancée, installée par nos Pères, nous protège des aléas de la vie. Elle a fait reculer les angoisses ancestrales, celle de la faim, de la soif, de la maladie et de la vieillesse non assurées. Elle a soudé la nation en liant les hommes entre eux et les générations entre elles.

En laissant disparaître le système de protection sociale à la française, c'est la France que nous risquons de voir disparaître dans une purée de marrons nauséabonde et inhumaine. C'est une page de notre Histoire que nous abandonnerions.

La France possède, une vraie culture de la protection, charité et solidarité au départ, défense de la veuve et de l'orphelin, du faible ensuite, ce besoin de s'aider mutuellement est inscrit dans les gènes des Français, et forme le socle de la Nation France.

Une longue et vieille histoire bien de chez nous :

- Elle est au départ basée sur la générosité

- Elle devient grâce à Saint-Louis un acte de reconnaissance

- Un acte d'assistance sous François Ier

- Une protection sociale sous Louis XIV (Colbert inventa un système de retraite pour les Officiers de la (Royale) marine de guerre.

- Elle devient Mutualiste sous Napoléon III- Puis solidarité Nationale

- En 1930 sont instaurées les 1ères véritables assurances sociales obligatoires

- En Octobre 1945 : (4 et 19) le Général de Gaulle, créé la sécurité sociale. Les Français bénéficient alors de la convention sociale

- 1946 pour les Accidents du Travail

- 1952 pour la vieillesse

- 1969 pour la maladie

Notre système de protection sociale est fondé sur la notion de solidarité Nationale (Art L 111-1 et L 111-2 du code de la sécurité sociale) et basé sur la solidarité entre les Hommes et entre les Générations.

Chacun peut ainsi constater que cette solidarité entre tous, soude la NATION FRANÇAISE il n'est donc pas question pour des gaullistes de l'abandonner.

Des Français ayant écrit, avec leur sang, leur sueur et leur volonté de vivre ensemble, une des plus belles pages de notre Histoire de France, il nous appartient de la préserver et de la partager avec tous les peuples.

Rappelons  quelques principes de notre  « Sécurité Sociale »

Pour répondre aux aléas dont chacun risque d'être menacé tout au long de son existence :  mise en péril de sa vie, de sa santé, de sa famille, de ses revenus et comme aucun ne peut seul garantir sa propre sécurité, nos Pères ont décidé qu'une intervention de l'ensemble de la communauté était indispensable et qu'il fallait que les hommes en acquièrent la volonté et   les moyens.

Le principe est donc tout à fait clair : tous les membres d'un groupe assurent la charge du préjudice frappant l'un d'entre eux.

Nos Pères ont installé, dans les faits et dans les esprits jusqu'à en faire une certitude, la « SOLIDARITÉ », grâce à laquelle, notre monde, devait devenir   plus CIVILISE où « moins barbare » et il l'est devenu.

Malheureusement leurs successeurs ont commis deux erreurs criantes :

- Avoir laissé les marchés financiers prendre le pouvoir (traités de 1973-1976, avec la libéralisation des capitaux installant ainsi, la dictature des marchés.

- Avoir mondialisé le principe d'une concurrence libre et non faussée, en oubliant d'obliger TOUS les Etats à offrir une protection sociale à leur peuple rendant ainsi cette concurrence déloyale entre les Etats et inhumaine pour certains peuples.  

LA RETRAITE

-Le système des retraites a été mis en place en 1945. A ce moment-là, un salarié partait en retraite en moyenne à l'âge de 65 ans (rente = 40% du salaire des 10 dernières années, après 30 ans de cotisations)

Autre possibilité à cette date : partir à 60 ans, avec une rente égale à seulement 20% de la moyenne des salaires des   dix dernières années de travail

Rappelons que l'espérance de vie n'était alors que de 64 ans. (83 en 2019)

(la loi du 31.12.1972  porta les taux des pensions de 20 à 25% pour les départs à 60 ans et de 40 à 50% pour les départs a 65 ans.)

Le droit à a retraite a ensuite été étendu à toute la population française

Quelques données :

France = 16,1 millions de retraités + 1,1 million de retraités à l'étranger

Reversion, 1,6 million de personnes, dont 500 000 vivent à l'étranger. (quelque chose est à vérifier 10% en France prés de 50% ailleurs)

Moyenne d'âge de départ à la retraite = 61 ans et 8 mois

Somme versée = 308 milliards (13,8% du PIB) dont 118 par régime général

Le minimum vieillesse est touché par 553 000 personnes.

Il y a en France :  26,9 millions d'actifs et 2,8 millions de chômeurs – donc plus d'un pensionné (17,2 millions) pour deux cotisants -

L'équilibre, dans sa globalité, est devenu impossible, n'en déplaise à certains. Avec un financement basé sur le monde du travail, nos caisses sont obligatoirement déficitaires, et l'avenir de plus en plus préoccupant

Les cagnottes : plus de 100 milliards seraient cachés, Or la CADES, créée par ordonnance du 24 01 1996 pour recevoir la dette de la protection sociale qui s'élevait à : 260,5 milliards gère encore plus de 100 milliards de dettes

Chacun est imposé et paie CSG et autres, alors évoquer des « cagnottes cachées ou non », est un mépris total de la vérité.

NOTRE SYSTEME PAR REPARTITION, basé sur la solidarité, impose que ce soit le système, dans son entier, qui soit équilibré, et non pas telle ou telle caisse favorisée pour un instant grâce à une période favorable. (Caisses de ceux qui travaillaient dans les mines : on a fermé les mines, que seraient devenus les retraités   sans les autres caisses ? 

Restons sérieux et regardons la réalité en face:

Ier problème : la démographie : le nombre de retraités explose 

2ème problème : l’espérance de vie qui augmente (64ans en 45-83ans en19)

3ème problème ; 40 ans de cotisations pour plus de 20 ans de retraite Or     l'ensemble des cotisations versées : employés employeurs = 7,87% du salaire pour tranche T1 – 21,6 Tranche T 2- Il suffit d'aligner les chiffres pour comprendre que le financement des retraites et donc celui de la protection sociale par le seul monde du travail n'est plus possible–

Démographie en France métropolitaine.

Une progression sans trop de problèmes jusqu'aux années 80, puis la population se met à vieillir assez vite.

Depuis, la France a perdu plus de 7 points pour ce qui concerne ses jeunes. Dans le même temps la population des plus de 65 ans a augmenté inexorablement. France :1945, 4 cotisants pour 1 retraité -2018 1,8 cotisants pour un retraité, 2040 il y aura plus de retraités que de cotisants.

Naissances :  30 000 naissances de moins par an, depuis 50 ans.

Décès : le nombre a diminué (mortalité infantile en repli et espérance de vie qui augmente). Mais les courbes vont se croiser

C'est l'explication de la stabilité des chiffres en ce qui concerne le nombre d'habitants. Mais c'est le signe irréfutable, d'une population qui vieillie.

Le rapport : moins de 20 ans et des plus de 65 ans, accentue le phénomène. En 2 siècles, la population jeune va diminuer de 50% alors que le pourcentage de la population de plus de 60 ans va se multiplier quatre.

D'OU LA NECESSITE D'UNE POLITIQUE FAMILIALE RENFORCEE.  

Le coût : Toute protection, sociale autre, possède un coût que les Français ont     décidé d'assumer ensemble afin de se protéger et de protéger l'autre.

Cette protection sociale, basée sur la solidarité nationale, est devenue, grâce au Général de Gaulle, une valeur fondamentale de notre République française.

 

Alors nous en supporterons le coût, VOLONTAIREMENT ? Rappelons le message de nos anciens : « Les générations précédentes ont TOUTES connu la misère lors de leur vieillesse, nous avons fait en sorte que cette plaie soit soignée, nous vous transmettons le flambeau, à vous de continuer.

Quels sont les problèmes ?

Pour la protection sociale en général : son budget :

Dépenses= 746,6 milliards, recettes = 741,5 milliards, déficit inscrit pour 4,1 milliards, sauf que : la dette sociale s'élève encore à : 162,4 milliards (2015) (260,5 milliards lors de la formation de la CADES) et qu'elle est détenue pour 94% par des étrangers. (danger, ces étrangers étant souvent des fonds de pension) et le danger se multiplie : budget de la protection sociale =741,5 milliards en déficit et le budget de l'Etat = 410 milliards (avec un déficit de 107 milliards).

1er constat : le budget de l'Etat ne peut plus venir au secours de la protection sociale Pas la peine de laisser croire que........ l'Etat ne peut plus assurer le financement de la protection sociale, alors ne comptons que sur nous.

Où réside le danger ? Voir passer une partie de la protection sociale et surtout les retraites dans le giron de cercles privés – Beaucoup évoquent une retraite par capitalisation, ce qu’avait radicalement écarté le Général de Gaulle en proposant un régime dont la gestion était uniquement réservée aux partenaires sociaux (ordonnances des 4 et 19-10-1945). Le droit d'être protégé a ensuite été inscrit dans le préambule de la constitution de 1946 (préambule de la constitution de 58) 

 

Nous restons les partisans inconditionnels de ce système par répartition basé sur la solidarité. Pour le reste, systèmes spéciaux à réguler (France une et indivisible) et pour qui le veut, une assurance retraite par capitalisation en plus.

Pourquoi position qui pourrait passer pour intransigeante :

-La protection sociale a fait reculer les angoisses ancestrales : la peur du lendemain, la maladie et la vieillesse non assurées, si cette protection disparaissait ce serait le retour du chacun de l'égoïsme et du chacun pour soi.

-Pour nous Gaullistes et donc défenseurs de la nation et de la Patrie, la Protection sociale liant les hommes ensemble et les générations entre elles, soude la nation et donc la préserve des appétits des autres.

Position intransigeante mais : Pas question de nous opposer à tel tel système sans en avoir examiné les contenus !

Système par capitalisation :  surtout installé aux Etats-Unis, la nation la plus riche au monde (chiffres de l'OCDE) Alors que les retraités pauvres représentent en France 3,4% des plus de 66 ans, ils sont 23,1% aux USA   

Notre système à la française, même s'il n'est pas parfait, est donc nettement supérieur pour les résultats qu'il apporte.

Plus grave – départ à la retraite aux USA= 67 ans, France= 61 ans. On vit sa retraite pendant 16,4 ans aux USA pour 22,7 ans en France     

Bien sûr les dépenses pour la retraite ne représentent que 7,1% du PIB aux USA, contre 13,8% en France, mais vivre plus longtemps et dans la dignité est un choix, celui décidé par les Français.

La majorité des retraités américains touchent 43% de leur dernier salaire pour 70% chez nous – PRESERVONS NOTRE SYSTEME

Alors ce paradis du système par capitalisation ?  La vérité nous oblige à faire savoir qu'aux Etats-Unis 10% des revenus des retraités proviennent des fonds de pension par capitalisation et qu'il n'est pas certain que le système perdure :

5 000 fonds de pension en Amérique connaissent des difficultés : Engagements = 4 000 milliards – actifs 2 900 milliards – partis en fumée = 1 100 milliards

Laissons à ceux qui veulent se forger une énième retraite le droit de choisir cette formule, MAIS SURTOUT ne laissons à aucun politique, syndicat où autre, le pouvoir de faire passer notre système actuel sous celui du régime « Casino ».  CE CHOIX QUI EST LE NOTRE EST DONC POUR NOUS : NON NEGOCIABLE,

Un danger nous menace    que nous devons écarter : la lutte entre les générations, le fils ne voulant plus cotiser pour le Père. ATTENTION danger, ce serait un recul de la civilisation qui entraînerait la disparition de la Patrie, Terre des Pères.

 

Devant l'ampleur du problème, nos dirigeants ne savent plus à quel saint ou démon se vouer. Tous les 5 ans, lorsque la situation l'exige, ils tentent de remettre le travail sur le métier. Mais à chaque fois, ils abdiquent, laissant la “patate chaude” au suivant. Le mal est pourtant profond car notre société qui ne peut plus revenir vers un passé impossible, ne peut, accepter d'aller vers un avenir insupportable. Le Peuple vit la situation actuelle comme celle d'une veille de catastrophe. Ne baissons pas les bras: débridons la démocratie afin que la majorité retourne aux urnes et bridons le mondialisme. C'est à la décision politique qu'il importe de prendre le dessus et non pas à des décisions ‘” d’affairistes”. Les classes “moyennes” se sont laissées déposséder par l'intérêt particulier d'un coté et les tricoteuses de l'autre – Elles ont laissé l'Etat nation perdre son rôle central de restructuration, de stabilisation et de décision -Rôle que nous devons réinstaller.  

La peur, l'angoisse, envahissent à nouveau le pays avec tous les débordements que cette situation occasionne. Des gens confrontés à des situations difficiles partent malheureusement à la recherche de solutions et de remèdes radicaux, comme le suicide, ou l'entrée dans des sectes. C'est la porte ouverte a tous les populismes contre lesquels le Général s'est battu « discours de Bayeux « Sans doute ses débuts semblent avantageux…mais à la fin l'édifice griandose s'écroule dans le malheur et dans le sang ».

C'est aussi le complotisme qui trop souvent mène la danse

Le constat est clair, les Partis politiques et leurs États-majors ont failli a leur mission.

Évolution démographique de la -PLANETE -   

9 Naissances, 3 décès toutes les 2 secondes.  

Monde = 7,7 milliards – Asie 60% en forte hausse – Afrique 17% en très forte hausse, Europe 9,7% en Trés forte baisse – Ue 6% TRES forte baisse ; Amérique en stagnation Amérique du Nord en forte baisse

France= 0,8% population mondiale en hausse suite vieillissement de la population

Ce vieillissement de la population, en plus des retraites à verser, pose un autre problème, celui de l'augmentation des dépenses de santé. X par 2 depuis 1970

En France : il y avait 100 centenaires en 1900

15 000                    en 2019

Chaque jeune qui naît actuellement posséde une chance sur deux de devenir centenaire. Il faut prévoir l'évolution des besoins

Deux mots sur l'Ue et le problème de la protection sociale :

Deux formes de protection différentes :

L'une dite BISMARCKIENNE, basée sur les cotisations sociales réglées par les employés et les employeurs.

L'autre dite BEVERIDGIENNE   qui offre une retraite minimale financée par l'impôt, proche d'une aumône d'assistance.

Le système Beveridgien, domine aux U.S.A, en ANGLETERRE, aux PAYS BAS. Le CNR, le Général de Gaulle, ont favorisé l'autre, avec juste raison

Attention ET LA, RÉSIDE LE PLUS GRAND DANGER. C’EST CE SYSTÈME BEVERIDGIEN QUE L’Ue VEUT IMPOSER A LA FRANCE, le reste devant appartenir au seul système par capitalisation, ce que nous devons refuser

Tout ETRE humain, doit être soigné et assuré financièrement pour la fin de sa vie.  Ces droits fondamentaux, comme ceux de ne plus avoir soif ou faim, de recevoir une instruction, et de vivre libre, doivent être inscrits dans une charte universelle qui sera garantie par l'organisation des Nations- Unies.

Rappelons pour mémoire, les articles 22 et 25 de la déclaration universelle des droits de l'Homme et du Citoyen de décembre 1948, ou l'on trouve le fondement de la sécurité sociale:

Art 22: Toute personne en tant que membre de la société a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Art 25 : ................... elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse, où dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.

Il doit donc, être instauré, selon les textes acceptés et signés par presque tous, un système de protection sociale pour tous et partout.

Est-ce possible ? OUI et indispensable pour deux raisons    la fin des angoisses pour tous et un commerce plus équitable. Comment lutter contre des productions qui ne supportent aucune charge sociale ?

Règlement du probème démographique en France

Salaire à vie pour les femmes ayant au moins 3 enfants et dès que le dernier aura un certain âge, la femme deviendra « bénévole », au sein des organismes des collectivités territoriales.

Le Financement de la protection sociale :

Notre système de financement des retraites est basé sur deux principes

- I) L'idée d'assurance, qui conduit a payer les pensions de retraites en fonction des cotisations versées durant la vie active

2) L'idée de solidarité entre actifs et retraités réalisée par le système de la répartition qui veut que les pensions qui sont actuellement payées aux retraités le sont, grâce aux cotisations versées par les actifs. Ces retraités ayant bien évidemment payés les retraites des anciens et les actifs doivent espérer que leurs retraites seront payées par les générations à venir.

Ce système admirable et admiré de tous, n'est malheureusement plus viable a cause    et nous venons de le voir

- de l'allongement de l'espérance de vie (trois mois de plus tous les ans)

- de la dénatalité.

Du rapport cotisants / retraités, qui passe en 40 ans, de 4,69 cotisants pour un retraité à 1,45cotisant pour un retraité.

       Un allongement de la vie de 20 ans en 50 ans, et voilà toutes les bases utilisées pour le calcul des pensions mises en défaut.

Baisse du nombre des jeunes actifs, donc des cotisants « longue durée »

Augmentation des retraités, 10 millions de plus en 45 ans

Diminution, par plus de deux du nombre des cotisants par rapport au nombre des retraités. Cette situation, met en danger de mort, le paiement des retraites.

NE NOUS VOILONS PAS LA FACE, LE FINANCEMENT DES RETRAITES PAR LES SEULES COTISATIONS VERSEES PAR LE MONDE DU TRAVAIL N'EST PLUS POSSIBLE.

La situation est facile à comprendre, résumons là d'un mot :

Une entreprise qui donne du travail à 10 000 employés, doit payer,

10 000 cotisations sociales. Une entreprise qui fait fabriquer les produits hors de France et les fait vendre par 10 vendeurs, n'en paiera que 10.

Le financement actuel de notre protection sociale est un droit de douane à rebours qui pénalise nos entreprise (Coùt des charges sociales = environ 20% du prix d'un produit)

L'évolution démographique et le vieillissement des gens font qu’il faudrait pratiquement que chaque cotisant offre la moitié de son salaire pour financer la retraite d'un autre.

Quelles solutions ?

Abaisser de moitié le niveau de la rente. Impossible

Augmenter, en vérité doubler, le niveau des cotisations. Impossible

Augmenter les années de travail, mais d'au moins 12 à 15 ans. Impossible.

67,12 millions de Français futurs retraités et 26 millions de cotisants.

Rappelons que la révolution est venue du fait qu'une personne en avait trois en charge

 

Alors LA SEULE SOLUTION : faire basculer le financement de la protection sociale, du monde du travail à tout ce qui génère un chiffre d'affaires

 

Prenons un produit qui coûte 100, nous enlevons les cotisations sociales : il ne coûte plus que 80.

Nous ajoutons à ce produit la TVA sociale. Comme cette TVA sociale sera étendue à tout ce qui génère un chiffre d'affaire, déjà le taux de cette TVA sera moins élevé que le coût des cotisations

Le système des prélèvements sera toujours assuré par les URSSAF

 

Avantage pour l'entreprise : elle paie sa TVA lors de la vente du produit, les cotisations sociales actuelles sont réglées chaque mois (avec le salaire) dont bien avant la vente du produit

Bien évidemment les entreprises robotisées, qui ne règlent pas de charges sociales seront pénalisées, MAIS les entreprises qui emploient de la main d'œuvre seront bénéficiaires du système qui leur permettra d'embaucher

Le taux de la TVA sociale sera mobile et pourra donc être modifié selon les besoins

Balayons tout de suite l'argument «         mais vous allez faire payer le consommateur. Dans tout produit actuellement acheté par le consommateur, le prix des charges sociales est inclus – Dans le monde actuel, c'est toujours le consommateur qui paie en dernier ressort

La TVA sociale fera baisser les prix parce que le prix d'un produit

sera calculé hors TVA sociale, alors que le prix actuel est calculé avec les cotisations sociales, ces cotisations inclues dans le prix sont actuellement multipliées autant de fois que le produit change de mains et qu'un coefficient multiplicateur lui est appliqué

Gros avantage : export/import

Lors des ventes de nos produits à l'extérieur de la France, nous supprimons la TVA sociale, sur le prix d'un avion ce n'est pas négligeable, avec ce système le   prix de nos centrales nucléaires, proposées serait moins élevé que celui proposé par la concurrence

Mais lors de l'entrée de produits étrangers sur le sol national, la TVA sociale s'applique à tous les produits – Nos produits hexagonaux sont donc beaucoup moins concurrencés – d'où, production nationale, embauche et création de richesse.

Rejetons de suite l'argument mais Bruxelles : Si l'article 33 de la 6ème directive communautaire énonce que les droits et taxes ayant caractère de taxes sur le chiffre d'affaires sont interdits, le 27 novembre 1987 la cour de justice des communautés européennes de Luxembourg a rejeté cette objection dans les termes suivants : La notion de droits et taxes n'ayant pas le caractère de taxes sur le chiffre d'affaires, telle qu'elle figure à l'article 33 de la 6ème directive doit être interprétée dans ce sens qu'elle inclut, une taxe à caractère non fiscal au profit du régime de la sécurité sociale.

Et cela vaut pour le commerce intracommunautaire

 

La TVA sociale que nous proposons est une Taxe sociale.

En ce qui concerne l'OMC, l'organisation mondiale du commerce n'a jamais pris en compte le volet social, donc aucune restriction possible.

Reprenons s termes employés par Monsieur M. Tavernier, épistémologiste et l'inventeur de la TVA sociale

Un verre fabriqué par un ouvrier français est constitué de 24% de charges sociales

Un verre fabriqué par un robot est constitué de 1% de charges sociales

Un verre fabriqué dans le Sud-Est asiatique est constitué de 0% de charges sociales

Avec la TVA sociale les 24% de charges sociales de l'ouvrier français sont supprimées et nous répartissons cette charge sur trois secteurs

1/ 3 sur le Chiffre d'affaires réalisé par l'ouvrier

1/3 sur le chiffre d'affaires réalisé par le robot

1/3 sur le chiffre d'affaires réalisé dans le sud-est asiatique

Résultat, le verre peut redevenir une production nationale, son prix sera diminué sur les étalages nationaux et diminué de 24% à l'exportation.

Nous sauvons la protection sociale à la française, nous sauvons nos productions, nous améliorons nos exportations, nous rétablissons pour le moins, l'équilibre de notre balance commerciale, nous augmentons les recettes fiscales

MAIS A LA FIN QU'ATTENDENT LES POLITIQUES ?

                                                         Henri FOUQUREAU Secrétaire général du Forum Pour la France

                                                                                          et du CNR présidé par Jacques Myard

 

© 11.01.2020