PEUT-ON ENCORE

SAUVER NOTRE CIVILISATION ?

par Pierre Lombard

Dans l’histoire, on peut classifier les vagues d’immigration selon deux axes principaux :

- utilisation de la force, pacifique ou armée (le déferlement en masse étant assimilable à une arme puissante) ;

- écart culturel entre immigrants et autochtones: religion, coutumes. Le résultat a été :

- soit assimilation des immigrants dans la population d’accueil. Selon les cas, c’est la culture Polonais et certains Africains en France) ou autochtone (Italiens, Portugais, la culture immigrante (Romains en Gaule, Arabes au Maghreb) qui a finalement prédominé ;

- soit élimination des autochtones par les immigrants (Amérique, Australie, Nouvelle Zélande) ;

- et/ou luttes séculaires entre communautés (Serbes/Albanais, Juifs/Arabes). Aussi peu « politiquement correct » que cela paraisse, seul le premier cas peut être considéré comme une réussite à long terme. Avec seulement quarante ans de recul, on peut se demander si l’immigration afroislamique ne va pas s’inscrire dans la troisième ligne, en espérant que ce ne soit pas dans la seconde ! La France, et plus généralement l’Europe, a atteint depuis de nombreuses années un niveau de population immigrée qui empêche l’assimilation.

La différence culturelle est telle entre notre civilisation et les masses sous-développées qui déferlent, qu’on ne pourrait assimiler que les doses homéopathiques compatibles avec notre capacité à leur faire partager nos principes républicains et démocratiques. Dans les faits, nous n’y avons pas réussi. Le gros risque n’est pas qu’ils nous imposent leur civilisation, tellement leurs cultures sont diverses, mais qu’ils fassent régresser la nôtre, dans le meilleur des cas en douceur, une telle masse étant impossible à faire évoluer, au pire brutalement, si l’islamisme réussit à les fédérer.

Les impôts des Français seront mieux utilisés à leur offrir un billet de retour, et des outils de travail chez eux, plutôt qu’à financer leur parasitisme au détriment de tous les résidents réguliers. S’il y a encore une petite chance de sauver notre civilisation, il faut la saisir, et, puisqu’on ne peut plus rejeter ceux auxquels on a permis imprudemment d’acquérir la nationalité française, il faut limiter les autorisations de séjour, notamment ce fameux« regroupement familial » inventé par Giscard d’Estaing en 1974. Il s’agit là dans les faits d’une incitation à l’assistanat par la société française, doublée d’une aggravation du problème d’intégration évoqué plus haut.

Il faut surtout se montrer impitoyables vis-à-vis de ceux qui tentent de contourner nos règles et nos lois par toutes sortes d’abus de droit. L’abus de droit, voilà une notion qu’il faudrait utiliser plus largement. Plus grave, nos magistrats semblent avoir oublié le principe de droit fraus omnia corrompit, qui interdit de tirer profit d’un délit. Et quel plus grand profit, pour ces fraudeurs, que l’éducation offerte à leurs enfants, les soins offerts à tous, et le droit du sol qui les rend inexpulsables dès lors qu’ils ont réussi à faire un enfant chez nous ? N’oublions pas que le séjour irrégulier est un délit passible de un an de prison. De quel droit peut-on s’étonner que la police nationale ait mission de traquer des délinquants ? Certains s’émeuvent du désarroi personnel – présenté comme une incoercible terreur - qui les pousserait aux extrêmes. Si terreur il y avait, le flux d’arrivant serait en régression, car cela aurait un effet dissuasif. Ce n’est pas le cas. Le reste, les actes spectaculaires et heureusement rares (défenestration) ou classiques grèves de la faim, est de leur responsabilité, et ne justifie pas qu’on s’interdise de les expulser de notre territoire.

Ils ont malheureusement parmi nous des complices, certains utilisant délibérément une interprétation subversive des droits de l’homme, qui concentre les droits sur « les opprimés » et les devoirs sur « les oppresseurs », d’autres aveuglés par une bonne conscience en réalité inconsciente. 

Ces « bonnes âmes » font tout pour justifier l’illégalité, et culpabiliser les esprits lucides, notamment en faisant l’amalgame entre les immigrants légaux et les illégaux, entre l’immigration de travail et l’immigration de parasitisme, et en exigeant le même traitement dans tous les cas, y compris dans des contextes aussi extravagants qu’à Mayotte ou en Guyane. Venant de gens qui font constamment référence à l’unité de la République française, et à la souveraineté nationale, il est étrange d’entendre des plaidoyers pour cette forme de délinquance, alors que, de toute évidence, le résultat final de ce qu’ils veulent imposer ne peut être qu’un affrontement violent entre communauté.

À quoi bon refuser la dissolution de la France dans l’Europe, si c’est pour la dissoudre par l’intérieur? À quoi bon refuser une mondialisation qualifiée de « libérale », si c’est pour organiser notre tiers-mondisation ?

 
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