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EN FINIR

AVEC L’ESCROQUERIE MONÉTAIRE

par Francine Delareux et Philippe Gabelle,

membres de l’ADED (Association pour les Droits Économiques et Démocratiques)

 

Rien ne va plus dans notre douce France. Les moyens financiers manquent pour la recherche, l’éducation, la santé, la justice, les régions, etc. C’est à cause de la dette dit-on, mais pourquoi sommes nous endettés ?

           

Sans les humains il n’y aurait pas de monnaie sur terre. La monnaie est une production humaine par simple jeu d’écriture. Il faut savoir que ceux qui mettent la monnaie en circulation en gardent la propriété. La monnaie n’est jamais offerte sur un plateau d’argent.

 

- Si la monnaie est mise en circulation par un organisme public comme la banque de France (dite aussi Institut d’émission) la monnaie est propriété publique, la société civile est bénéficiaire directe de l’émission, ce qui est justifié puisque c’est elle qui est à l’origine de toutes les richesses disponibles sur le marché.

 

- Si la monnaie est mise en circulation par un organisme privé comme une banque commerciale, la monnaie devient propriété privée des actionnaires, les plus importants siégeant au conseil d’administration. La monnaie est alors prêtée à la société civile qui verse en retour des intérêts considérables aux actionnaires.

Aussi surprenant que cela paraisse, c’est ce dernier scénario qui nous est imposé au mépris de tout esprit de justice et à la faveur de l’obscurantisme ambiant. Le prix à payer est de l’ordre de 80 milliards d’euros par an, soit 1.290 euros par an pour chaque citoyen du berceau au tombeau. Les dernières émissions monétaires par la banque de France datent de 1973 !

 

Depuis un siècle de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer cette escroquerie, parmi elles des grands noms de la science économique comme Milton Friedman, Irving Fisher et Maurice Allais.

 

Pour en finir avec l’escroquerie monétaire, les mesures suivantes s’imposent :

 

1° Interdire aux banques commerciales d’être émettrices de monnaie en leur imposant une couverture intégrale des dépôts. Elles ne pourraient plus prêter alors que l’argent préexistant des épargnants.

 

2° Rendre sa fonction d’émetteur monétaire à l’institut d’émission aujourd’hui en léthargie.

 

Ces mesures sont applicables dans un seul pays. Elles nous apporteraient une aisance matérielle insoupçonnée. Nous serions dans un autre monde. En abandonnant leur droit de produire la monnaie, les peuples se sont mis dans une situation de dépendance proche du servage vis à vis des banques. Ne rien faire serait cautionner le système en vigueur. L’heure n’est plus de constater et déplorer, mais de comprendre et agir.

 

Source : http://assoc.pagespro-orange.fr/aded/

 

 

 

 

 
Réagir à l'article : 02.02.2008

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