|
LÂCHETÉ
par Jacques Dauer
Il paraît qu’il ne
faut pas employer ce mot. Pourtant à propos de Jean-François Copé, il me semble
très approprié. Cet homme a organisé sa présidence de groupe de manière à ce
que les députés ne puissent se faire entendre selon son bon vouloir. Il a nommé
des sbires, anciens de l’ÉNA pour la plupart, de façon que les députés qui désirent
soit prendre la parole, soit déposer des projets de lois, ne le puissent après qu’ils
aient été lus par ses collaborateurs (!) et que lui-même ait donné son feu
vert. On ne peut s’occuper de tout le mandat, la présidence de groupe, avocat d’affaires,
etc.
En ce qui concerne les OGM les
entreprises intéressées ont pu, grâce à Copé, intervenir au cours de la séance
et rejeter ce qui ne leur plaisait pas. Brave Copé… Il n’est pas près de
retrouver un poste de ministre. La flamme est passée par Paris sous bonne garde.
Quelle garde, mais les flics chinois, voyons.
Les flics français était
aux ordres.
Ils auraient pu éviter d’intervenir
contre les drapeaux tibétains. Mais ils le firent et avec violence. Cela promet
pour l’avenir. Les lycées manifestent. On peut estimer qu’en seconde, première,
terminale, il ferait mieux de travailler… Ce qu’il réclame, alors que plus de
15 % d’entre eux sont anaphabètes ou illettrés, c’est
des professeurs, ils veulent qu’il ait 20 élèves par classe, au maximum. Allons
jeunes gens, j’appartiens à une génération où l’on était35 à 41 élèves, ceux
qui voulaient travaillet, le pouvaient ; il est vrai
qu’on n'avait pas des pédagogues (!) mais de vrais professeurs et que l’UIMM n’existait
heureusement pas. Il vrai aussi que le troisième trimestre comptait triple. Il
suffisait alors d’être dans les cinq premiers pour n’avoir aucun mal à passer
dans la classe supérieure. Mais ce qui est plus grave, c’est que les syndicats d’enseignants
(pour la plupart n’enseignant nullement) se servent de ces jeunes lycéens pour
faire avancer leurs récriminations.
Comme me le disait un professeur
d’histoire en 1941, il y a vraiment des coups de pieds au cul qui se perdent.
Cela reste toujours d’actualité.
|