18 Juin

par Jacques Dauer 

Ce titre m’importe beaucoup. C’est à la suite d’une audience avec le Général de Gaulle, en mai 1955, que je le choisis. Il est vrai que deux mois après la sortie du journal, le 27 juillet, le Général de Gaulle m’écrivit : « Dauer le 18 Juin n’apparient à personne et moi même je ne le monopolise pas. » Le 5 septembre 1955, le Général mettait le RPF en « sommeil ». Mais à en1997, j’estimais que les gaullistes de conviction, usufruitiers et non héritiers, se devaient de reprendre ce titre, une grande date de l’Histoire de France. Je suis de ceux qui estiment que la date n’a pas été choisie au hasard, mais par une connaissance de notre Histoire. 

En effet, 18 Juin, c’est la défaite de Waterloo, mais aussi la victoire de Jeanne d’Arc à Patay qui ouvrit au dauphin la route de Reims. À l’encontre des partis politiques, qui refusent le patriotisme, mais acceptent, pour certains, le nationalisme et, pour d’autres, se couchent devant l’Allemagne, hier et aujourd’hui, et les États-Unis. Pour eux, l’Europe n’est qu’un moyen de camoufler leur lâcheté et leur forfaiture. Cette lâcheté, il la prouve tous les jours par les lois les plus aberrantes qu’ils votent sans état d’âme.

À Lisbonne, la classe politique française (!) a choisi. Barroso, l’agent de la CIA, le bushshit de la Commission européenne. Face au désespoir existentiel, nous disons aux jeunes, aux plus jeunes notamment cette interjection tirée de l’Évangile, reprise par Jean-Paul II : N’ayez pas peur. L’Appel du 18 Juin rend sensible, oh combien ! cette affirmation.

 

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