Par Jean-François HAREL
Comme nous l’a
précisé Albert Einstein : « Le problème n’est pas ceux qui font le mal, mais t
o u s c e u x q u i n e f o n t r i e n ! » Or nous constatons chaque jour que
sur de trop nombreux sujets le problème est bien là. Chacun défend son pré
carré d’intérêt personnel ou corporatiste mais bien trop rares sont ceux qui
s’engagent pour défendre réellement le bien commun, la Nation, la France.
Par exemple, qui se mobilise pour
harceler nos si exemplaires députés et sénateurs afin qu’ils n’acceptent pas,
et à l’unanimité, la prolifération des pesticides néonicotinoïdes , entre
autres, qui tuent les abeilles ? Savez-vous qu’au moins deux sénateurs sur
trois se disent en coulisses favorables aux pesticides tueurs d'abeilles (cf.
pollinis.org) ! Alors même que l'EFSA, l'autorité sanitaire européenne, vient
de confirmer que les abeilles étaient en train de périr par dizaines de
millions dans tous les pays européens – France et Belgique en tête, à raison de
plus de vingt-deux par mois en France ! Si rien n’est fait, et au moins dans
toute l’Europe, à ce rythme de « prolifération des pesticides », d’ici quarante
ans il n’y aura plus assez d’abeille sur la Terre pour réaliser la
pollinisation de 80 % du cycle de la nature ! Est-ce que ça fait la « une » de
tous les médias ? Non. Il ne faut surtout pas déranger les industriels de
pesticides qui tuent le devenir de la nature, donc l’environnement de l’Homme,
donc toute notre humanité. En prévision du vote au Sénat du 12 mai 2016, quatre
sénateurs ont déposé des amendements autorisant à nouveau les néonicotinoïdes
, en précisant simplement que c'est au ministère de l'Agriculture de
s'assurer qu'ils sont correctement utilisés par les agriculteurs. Résultat du
vote du 12 mai : 52 votes pour l’interdiction des pesticides mais 156 votes
contre l’interdiction ! Ce résultat avec 133 abstentions et 7 qui n’ont pas
pris part au vote ! Suite à l’expression de notre Haute assemblée sur ce sujet,
l’association « Agir pour l’Environnement » les qualifie de « SénaTUEURs d’abeille ».
C’est donc sans surprise que, lors de ce
vote du 12 mai, dans la même « fournée » d’amendements et d’aménagements des
textes, nos « sénaTUEURS » ont également voté pour
supprimer l'interdiction du « d r a g a g e d e s f
o n d s m a ri n s d a n s l’ e n s e m b l e d e s z
o n e s s o u
s s o u v e r
a i n e t é o u j u r i d i c ti o n f r a n ç a i s e s , lorsqu’il est
susceptible de toucher les récifs coral liens ».
Autrement dit, avec 133 abstentions, le Sénat autorise que nos fonds marins
soient tous rabotés, sachant que la France représente la deuxième puissance
maritime mondiale en surface. Là aussi, pour asphyxier le cycle naturel de nos
mers, qui constituent 75 % de la surface de la Terre que l’on devrait donc
plutôt appeler la planète Mer, ils ne pouvaient pas faire mieux pour s’en
assurer. Ces 156 « sénaTUEURS » considèrent-ils notre
espace maritime comme une simple flaque d’eau sur un trottoir ?
Jusqu’où l’absurdité, la vénalité ou la
lâcheté et la cupidité, sinon une flagrante ignorance et, en tout état de
cause, un niveau de conscience inversement
proportionnel à leur pouvoir
législatif, va-t-elle conditionner les décisions de nos parlementaires censés
défendre l’intérêt général et juste l’environnement dans lequel vit l’être
humain, vous et moi, mais apparemment pas eux ? Un crime contre l’humanité
n’est qualifiable qu’une fois réalisé et avec des armes ! Donc permettre
d’asphyxier la nature en tuant toutes les abeilles avec des pesticides et
racler tous les fonds marins rendant la Terre inhabitable pour l’Homme ne
serait pas, à priori, un crime contre l’humanité ! ? Devons-nous attendre que
le dernier scarabée à l’agonie, une fois l’espère humaine déjà disparue, fasse
un recours auprès de l’Univers pour crime contre l’humanité ?
Par ailleurs, et toute proportion
gardée, mais quand même, il y a 25 millions d’abstentionnistes dont 3 millions
de non-inscrits en France pour 45 millions d’électeurs inscrits. Si
l’abstention est générée par de nombreuses analyses et constats différents qui,
quels qu’ils soient, ont tous une grande part de recevabilité voir de
légitimité, la conséquence reste la même ; le pouvoir démocratique appartient à
ceux qui se déplacent aux urnes le dimanche des élections. Pourtant, comment
serait considéré des élus issus d’un suffrage exprimé avec une participation de
95 % des inscrits ? N’auraient-ils pas plus de légitimité pour remplir leur
mandat autant que de « pression » pour bien mettre en œuvre le programme
pour lequel ils ont été élus ? « O u i m a i s c ’ e s t i m p o s s i b l e c a r l e s partis tiennent le système en otage
depuis trop longtemps ! » Ah bon ! Mais pourtant il suffirait juste d’aller
voter, non ? « Oui, mais comme un vote blanc majoritaire n’annule pas une
élection, l’abstention est plus remarquée ! »
D’accord, mais s’il y a un candidat qui,
pour l’élection présidentielle de 2017, porte un diagnostic et un programme «
hors parti » afin de répondre, entre autres, à cette situation de l’abstention,
allez-vous vous y intéresser ? Lire son manifeste ? Ou juste l’évacuer d’un
revers de mains avec mépris en disant : « pffff un
de plus » ? En effet, tous les candidats et leurs réseaux n’ont qu’une
seule chose en tête : « comment exister médiatiquement afin de favoriser sa
propre carrière ! »
Heureusement, 78 % des électrices et des
électeurs souhaitent élire un candidat hors des partis politiques existant pour
l’élection présidentielle de 2017 ! Chiche ! ? Mais faut-il que ce candidat
passe dans tous les médias pour soulever l’intérêt, même désabusé, de 78 % des
électrices et des électeurs ?
Comme le disait le Général de Gaulle :
« Les français s o n t d e s v e a u
x » . Êtes-vous motivé pour le faire mentir
cinquante ans plus tard ou allez-vous encore longtemps faire partie de ceux qui
vont lui donner raison ? On en revient à la lâcheté qui n’est pas encore
considéré comme un crime contre l’humanité. Même Dieu n’aime pas les tièdes,
comme il est précisé dans l’Apocalypse, chapitre 3:15,16
« Ainsi, p a r c e q u e t u e s ti
è d e , e t q u e t u n'e s n i f r
o i d n i bouillant, je te vomirai de ma bouche ».
Tout ça pour vous dire que, pendant que
tous les autres candidats, issus du « système » qui nous a conduit
méthodiquement à l’effondrement larvé de notre société que nous vivons chaque
jour, s’occupent de leur carrière personnelle au nom soi-disant de l’intérêt
général, j’ai décidé d’assumer proposer aux électrices et aux électeurs de
s’occuper de la France et de notre avenir commun.
À partir d’un Manifeste disponible
depuis le 24 mars 2016, j’expose les raisons de notre décadence et comment nous
en sortir durablement. Afin de savoir s’il peut provoquer un écho suffisant
auprès des Françaises et des Français, je le porterai par ma candidature à la
candidature à l’élection présidentielle de 2017.
Allez sur www.reveillonsnous.fr et surtout sur
www.laprimaire.org où une grande partie du Manifeste est en ligne sur ma page
de candidat.
Afin de répondre au problème de
l’abstention, et de rendre chacun responsable de sa participation au devenir
commun, à la vie du groupe, de la collectivité, de la patrie, de la nation, de
la France, voici ce que je propose :
D’une part, pour tout suffrage exprimé
avec 50,01 % de vote blanc, non seulement l’élection est annulée mais tous les
candidats ou listes qui se sont présentés n’auront pas le droit de se
représenter lors de la partielle.
D’autre part, en écho à cette nouvelle
condition d’annulation avec 50,01 % de vote blanc, toute personne qui ne vote
pas (sauf pour une bonne raison entendue) aura une déchéance d’avantages
sociaux pendant toute la durée du mandat pour lequel elle s’est abstenue.
En tout transparence avec les électrices
et les électeurs motivés, élaboration tous ensemble d’un « permis de voter »
afin de s’assurer que chaque suffrage exprimé ne puisse plus être « manipulé ».
Car avec ce permis de voter, chacun serait assurément « responsable »,
c’est-à-dire ; libre, compétant et engagé.
Enfin, mise en place d’un lien entre le
taux de participation et le montant des dotations de l’État allouées
correspondantes au niveau de l’élection, basé sur 75 % de participation = 100 %
des dotations prévues (voir mon manifeste pour plus de détails sur les
variations…).
Ainsi avec 95 % de participation à la
vie du groupe, de la patrie, de la France, tout le monde reçoit légitimement,
individuellement et collectivement, sa part de redistribution issue du
patrimoine commun.
Plaire ou conduire ? Quel candidat va
oser proposer pour 2017 de telles conditions contraignantes pour reconstruire
notre pays et rendre chacun coresponsable, donc un participant engagé pour le
bien commun et notre devenir ? Aucun autre, car ils ne sont tous formatés par
le système que pour plaire avec un clientélisme électoral primaire. La preuve ?
Depuis le Général de Gaulle, quel président de la République a voulu conduire
et a réellement conduit notre pays dans l’exercice de sa fonction de chef
d’État ?
Si comme la dit Herbert Spencer ; « Le
grand but de l’éducation n’est pas le savoir mais l’action », un proverbe
persan dit « À l’auberge de la décision, les gens dorment encore ».
Alors ? Vous allez cliquer pour me
qualifier afin d’avoir + 500 soutiens d’ici fin juin sur laprimaire.org ou vous
n’y croyez plus du tout ? Au moins, croyez-vous encore à notre pays, la France
? À son avenir ? Qu’allez-vous laisser à nos enfants ? Afin d’y répondre moi je
m’engage et je fais. Et vous ?
Charles ! Réveillez-les ! La situation
actuelle est telle que votre appel du 18 juin à sa
légitimité chaque matin sur toutes les radios francophones !