« Guerre civile » et tentatives d'indépendance de 1917 à 1921

La période 1917-1920 a été très confuse. Des tentatives d'accession à l'indépendance, avec des rivalités et des revirements, ont débuté avant la fin de la guerre de 1914-1917, puis ont continué tandis qu'à l'Ouest, la Bucovine du nord était annexée par la Roumanie en novembre 1918, que sévissait la guerre soviéto-polonaise de 1919 à 1921, affectant l'Ukraine occidentale... et que jusqu'en 1920-1921, l'Est et le Sud du territoire étaient des champs de batailles entre les « Russes blancs », aidés par la France et le Royaume-Uni, et les troupes bolchéviques.

Au cours de la révolution russe, en mars 1917, une Rada centrale a été constituée à Kiev. Opposée au gouvernement bolchévique, elle a proclamé la « République populaire d'Ukraine » en novembre, sans la séparer de la Russie. Puis, en janvier 1918, elle l'a déclarée indépendante.

Entretemps, en décembre 1917, les Bolcheviks, qui avaient déjà investi l'Est industriel, le Sud et occupé d'autres villes au centre du pays, ont proclamé la « République soviétique d'Ukraine », avec Kharkov pour capitale. Après le traité de paix de Brest-Litovsk du 3 mars 1918 entre l'Allemagne et la Russie bolchévique, les troupes de cette dernière ont dû se replier; les Allemands ont occupé l'Ukraine et dissous la Rada. Ils ont aussi soutenu l'instauration d'un Hetmanat, qui est resté sous leur protectorat depuis avril jusqu'en décembre 1918. À sa suite, la République indépendante d'Ukraine a pu être rétablie et a duré jusqu'à octobre 1920. Après d'âpres combats, les Bolchéviks ont vaincu les armées blanches à la fin de l'année 1920. En mars 1921, à la suite du traité de Riga, la Pologne a obtenu la Galicie et une grande partie de la Volhynie. Des sabotages et des assassinats de fonctionnaires polonais par des nationalistes ukrainiens ont alors commencé. Pour sa part, la Russie soviétique a récupéré tout le reste du territoire ukrainien. Au fur et à mesure de la reconquête du territoire par les troupes bolchéviques, la République soviétique d'Ukraine s'est étendue et, en 1922, une « République socialiste soviétique d'Ukraine » faisait partie de l'URSS.

Ukraine, province de l'URSS dans les tourments staliniens

Il était inutile de rêver d'indépendance ou d'autonomie sous Lénine, Trotski ou Staline. Dans leur système très centralisé, autoritaire et répressif, les « gouvernants » et les partis communistes des Républiques de l'URSS devaient obéir aux ordres venant d'en haut, et œuvrer à l'édification et à l'unification d'une puissante Union communiste. C'est pourquoi l'histoire de l'Ukraine des années 1920 jusquà1990 se lit en grande partie dans celle de l'URSS. Dès le début des années 1920, le pouvoir central a essayé, tambour battant, de collectiviser l'agriculture et l'élevage et de nationaliser les industries et les commerces. Les paysans, « koulaks » (paysans « riches ») en tête, se sont révoltés. La résistance a aussi fait chuter la production industrielle. La famine est apparue et l'économie s'est effondrée. Double changement de cap, alors. La NEP (nouvelle politique économique) est venue donner plus d'autonomie aux paysans. C'était vital en Ukraine, où étaient produits les 4/5 des céréales de l'URSS. La décentralisation a été prônée et mise application. « L'ukrainisation » a dopé la culture ukrainienne. Les enfants et les adultes auraient été presque forcés à apprendre et à pratiquer l'ukrainien (13). Cela a soulevé trop d'espoirs chez d'optimistes autonomistes. La centralisation a donc repris à partir de 1927, mettant sous le contrôle de Moscou l'agriculture en 1929, puis les banques, l'industrie lourde en 1933... et le maintien de l'ordre en Ukraine. La collectivisation des terres a provoqué la terrible famine de 1933, « l'Holodomor », qui a fait des millions de morts en Ukraine et dans d'autres Républiques. Les années 1930 ont aussi vu l'industrialisation forcenée de l'URSS et des réalisations « pharaoniques » dans le cadre des plus qu'ambitieux premiers plans quinquennaux, avec la glorification du « stakhanovisme ». La puissance industrielle et énergétique de l'Est de l'Ukraine en a « bénéficié ». Un gigantesque barrage et la plus importante centrale hydroélectrique d'Europe ont été édifiés sur le Dniepr à Zaporojie, favorisant le développement des industries minières et métallurgiques du bassin du Donbass où des usines géantes ont été construites.

Mais, Staline, voyant la montée de Hitler, savait qu'une nouvelle guerre contre l'Allemagne nazie approchait. Dès 1935, il a décidé de déplacer le cœur de l'industrie soviétique vers l'Est, l'Oural et la Sibérie. Des usines ont été « transplantées »... avec leur personnel qualifié et leurs familles. Il a aussi entrepris le « nettoyage » des futures lignes de front. En Ukraine, plus de 40.000 personnes des districts frontaliers de Kiev et de Vinnitsa ont été déportées.

Dès 1930, et pendant plus de vingt ans, Moscou a lancé de vastes opérations d'épuration dans toute l'URSS, menant la chasse aux « conspirateurs », aux « indépendantistes, aux « déviationnistes », aux « révolutionnaires » civils et militaires, aux « fascisto-trotskistes », aux « éléments socialement nuisibles », aux minorités ethniques jugées dangereuses... Procès « pédagogiques », aveux publics, « suicides », exécutions, déportations des « traîtres » et de leurs proches en Sibérie et dans l'Oural. Entre août 1937 et novembre 1938, pendant la « Grande Terreur » stalinienne, plus de 1,5 million de personnes ont été arrêtées, tuées ou déportées dans les camps du Goulag (14).

La « Grande guerre patriotique » et l'horreur nazie

De 1939 à 1945, le nombre de morts en Union soviétique a été estimé à près de 27 millions (Mi) de personnes, dont plus de 14 Mi de civils, auxquels il faut ajouter des millions de blessés et d'invalides. Pour sa part, sur 41,3 Mi d'habitants, l'Ukraine a eu à déplorer 6,85 Mi de morts (Polonais compris), dont 1,65 Mi de militaires et 5,2 Mi de civils. Et, « solution finale », sur les 1,5 Mi de Juifs que comptait le pays, les persécutions ont fait 900.000 morts (15).

Le nombre de morts en France de 1939 à 1945 a été évalué à 570.000, dont 220.000 militaires et 350.000 civils. La signature du Pacte germano-soviétique en 1939 a permis de différer l'entrée en guerre de l'URSS. L'invasion de la Pologne par les Allemands a aussi permis aux Soviets d'annexer la Volhynie occidentale et une grande partie de la Galicie. En juin 1940, cela a été au tour du Nord de la Bucovine (Roumaine). S'en sont suivies de brutales répressions conduites par le NKVD. En Ukraine, les cibles ont été les Tatars de Crimée, des citoyens d'origines polonaise et allemande, ainsi que de la bourgeoisie locale, en Galicie, mais aussi à Kiev, à Zaporojie, à Odessa... Entre septembre 1939 et juin 1941, 750.000 hommes et femmes de l'Ouest du pays auraient été tués ou déportés en Sibérie.

Lorsque l'Allemagne nazie a envahi par surprise l'URSS, le 22 juin 1941, les soviétiques ont reculé précipitamment et pratiqué la politique de la terre brûlée. Une grande partie de l'Ukraine a été conquise en quelque mois. Environ 2,5 millions de personnes ont été déportées en Allemagne pour travailler (16).

Des Ukrainiens ont accueilli la Wehrmacht en libératrice. Certains se sont engagés dans les forces de la police, d'autres dans les milices, dans les hiwis (auxiliaires volontaires) ou dans la légion ukrainienne, qui a été constituée en février 1941, surtout avec des membres de l'Organisation nationaliste ukrainienne, l'OUN. Ses deux bataillons (Roland et Nachtigal), armés par l'Abwehr, se sont illustrés par leurs exactions contre les populations et les juifs.

En octobre 1942, a été formée en Volhynie « l'Armée insurrectionnelle ukrainienne » (AIU), autre branche militaire de l'OUN. Luttant pour l'indépendance totale de l'Ukraine, elle a affronté la Wehrmacht, des résistants polonais, puis s'est tournée contre l'Armée rouge. Elle a survécu jusqu'en 1954. Populaire dans l'Ouest de l'Ukraine, elle suscite encore une vive controverse concernant les massacres des Polonais et des juifs en Volhynie en 1943.

En 1943, la Wehrmacht, en difficulté, a aussi formé une « Armée de libération de l'Ukraine » avec des hiwis et des prisonniers de guerre d'Ukraine orientale, qui aurait compté jusqu'à 80.000 volontaires. Toujours en 1943, a été constituée une unité ukrainienne de la Waffen SS, la « division SS Galicie », placée sous commandement allemand. Ses recrues, volontaires, ont compté jusqu'à 27.000 hommes provenant de l'Ouest, de Lviv et Ternopil, en particulier. Elle a été anéantie lors de la bataille de Brody (près de Lviv) en juillet 1944. Au total, de 220.000 à 250.000 Ukrainiens ont combattu avec les Allemands contre les Soviets.

Au contraire, des milliers d'Ukrainiens ont rejoint les mouvements de résistance des partisans soviétiques. Pendant leur invasion du pays, les troupes allemandes se sont heurtées à une vive résistance. En représailles, elles ont brûlé des milliers de maisons de centaines de villages, avec leurs habitants, rasé des villes... et anéanti les Juifs.

D'entrée, la Wehrmacht a foncé vers les centres industriels du Dniepr et du Donbass. Elle a pu s'emparer de Kryvyi-Rih, de Dniepropetrovsk, de Zaporojie, de Donetsk, de Marioupol sur la mer d'Azov... entre août et octobre 1941. Plus à l'Est, Louhansk a été prise en juillet 1942... et n'a été occupée que pendant 6 mois. L'Est et le Centre de l'Ukraine, jusqu'à Kiev, ont été repris par les Soviets avant la fin de l'année 1943.

Les ports sur la mer Noire, Odessa et Kherson, ont rapidement été investis par les troupes germano-roumaines. En Crimée, la forteresse de Sébastopol a résisté à plusieurs assauts avant de tomber en juillet 1942 et d'être rasée.

Ces régions maritimes ont été libérées au printemps et à l'été 1944, comme celles de l'Ouest du pays. Après la victoire de l'URSS, la Pologne a cédé à l'Ukraine la Volhynie et la Galicie, la Tchécoslovaquie lui a cédé la Transcarpatie, et la Roumanie, la Bucovine. Dans nombre de villes que les Allemands et les Roumains ont occupées, les Juifs ont été enfermés ou se sont repliés dans des ghettos et ont été persécutés. En juin 1941, à Lviv, les nationalistes ukrainiens ont commencé les pogroms, les emprisonnements et les déportations. En août 1942, plus de 65.000 juifs avaient été déportés du Ghetto et exterminés. Dans l'Ouest, il a aussi eu des ghettos à Tchernivtsi, à Moguilev-Podolski (camp de transit), à Vinnytsia, où Hitler avait installé un poste de commandement en 1942. Sur la mer Noire, Odessa a été martyrisée de 1941 à 1944 par les Roumains. Des 133.000 juifs recensés en 1926, il n'en restait plus que 703 le 10 avril 1942. 100.000 d'entre- eux auraient été tués par les Roumains et les Allemands... avec des aides de populations locales (17). J'ai un peu insisté ici sur ces événements dramatiques, car en Europe de l'Ouest nous n'avons pas connu une si monstrueuse sauvagerie à grande échelle. C'est aussi parce qu'ils ne sont visiblement pas oubliés en Ukraine. On peut trouver de nombreuses précisions à la lecture (rapide) des vingt-six articles sur Wikipédia qui contiennent des résumés des histoires des capitales des vingt-six oblasts (districts administratifs) actuels. À la fin de la guerre, on comptait 10 millions de sansabris, 700 villes et 2800 villages détruits. 20 % des entreprises industrielles et 15 % des équipements agricoles étaient en état de marche. Les infrastructures et les réseaux de transport étaient endommagés. Les pertes matérielles auraient constitué environ 40% du patrimoine national (16).

Du stalinisme à la « perestroïka » puis à l'indépendance

La reconstruction, la modernisation et la relance de l'économie ainsi que l'unification et la pacification de l'URSS étaient des priorités auxquelles Staline s'est attelé à sa façon autoritaire et brutale presque jusqu'à sa mort en 1953. Dès 1950, l'industrie lourde a retrouvé son niveau d'avant-guerre. Mais, en raison du rejet de la collectivisation, de la sécheresse ainsi que du refus des Autorités de puiser dans les stocks de sécurité de céréales, une grande famine a sévi en 1946-1947, faisant entre 1 et 1,5 million de victimes et touchant particulièrement les paysans ukrainiens. Le parti communiste d'Ukraine (PCU) et la police secrète ont repris le contrôle sur les populations. Sous l'influence de Khrouchtchev, les purges dans le parti ont été modérées. Mais les goulags de Sibérie ont encore été « approvisionnés» avec des écrivains, des artistes, des scientifiques qui s'étaient exprimés trop librement. La « soviétisation » de l'Ukraine occidentale a ranimé des oppositions, notamment des combattants de l'AIU et de l'Église catholique. Environ 1 million de « récalcitrants » et de « déviants » auraient été déportés entre 1944 et 1952. Un dégel est intervenu en URSS lorsque Nikita Khrouchtchev a pris les rênes au Kremlin (jusqu'en 1964). et une certaine libéralisation a commencé, toujours dans l'optique d'une unification de l'Ukraine avec la Russie. Signe de cette amélioration, la péninsule de Crimée a été transférée de la RFSS de Russie à celle d'Ukraine en 1954. Des pas ont été faits vers plus de décentralisation dans l'administration et dans l'économie. La terreur de masse a diminué dès 1953, et en 1955-1956 une amnistie a libéré une grande partie des détenus du Goulag. Un tournant décisif a été pris en 1956 lorsque Khrouchtchev a dénoncé devant le XXe Congrès les excès du stalinisme et a entrepris la déstalinisation. L'URSS et ses satellites ont été secoués, les poussées centrifuges se sont démultipliées. On se souvient des soulèvements de Poznań en Pologne et de Budapest, réprimés dans le sang. En Ukraine, des écrivains et des historiens ont été réhabilités, honorés et ont pu reprendre leurs travaux. Cette relative liberté a été de courte durée. La russification a repris dans les écoles et la société. En 1961 Khrouchtchev a même inventé le concept de « deuxième langue maternelle» pour les Ukrainiens non russophones.

Après plusieurs vagues de répression des « dissidents » entre 1965 et 1972, des purges au sein du PC de l'Ukraine et des expulsions ont encore eu lieu en 1973-1975. Même la signature en 1975 par l'Union soviétique des accords d'Helsinki sur le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales n'a donné lieu qu'à un court répit. L'incarcération dans des « institutions » psychiatriques est venue s'ajouter aux goulags et à l'exil. En fait, il a fallu attendre la « perestroïka » pour que les choses changent profondément et durablement.

Au cours des années 1970 et 1980, les performances des industries minières et sidérurgiques ont faibli. Les progrès ont été décevants aussi dans l'agriculture, peu aidée par le pouvoir, soumise à une gestion centralisée inefficace des fermes collectives et confrontée à des sécheresses répétées. De nombreuses centrales nucléaires ont été implantées, dont une partie sur le même modèle que la centrale de Tchernobyl, connue pour l'effroyable « accident » de 1986. La catastrophe a fait naître un mouvement écologique qui est ensuite devenu une force politique.

Devant l'échec retentissant du système économique soviétique, Mikhaïl Gorbatchev a engagé l'URSS en 1986 dans une réforme capitale: la perestroïka (réorganisation) économique, accompagnée de la « glasnost » (transparence) pour rompre avec les mauvaises pratiques du passé. La porte a été entrouverte au « libéralisme économique ». En Ukraine, la liberté d'expression a favorisé le renouveau national et une plus large diffusion de la langue ukrainienne, très délaissée au profit du russe. En 1989, une loi a donné à l'ukrainien le statut de langue nationale. Le clergé catholique n'est pas resté inactif et a rompu les liens (forcés) avec l'Église orthodoxe russe.

La perestroïka et la glasnost ont précipité la mobilisation sociale des Ukrainiens et un foisonnement politique nationaliste, qui a contesté le monopole et la domination du Parti communiste d'Ukraine (PCU). Une « Union ukrainienne d'Helsinki » s'est déclarée, prônant l'évolution de l'URSS vers une confédération d'états souverains. Et, en 1989, l'Union des écrivains a fondé le Mouvement national ukrainien, le « Roukh ». Le premier secrétaire du PCU a alors dû composer avec ces mouvements.

De premières élections à un nouveau Parlement ukrainien ont été organisées en mars 1990, consacrant la fin du monopole du PCU et ouvrant la voie à une gouvernance plus démocratique. Sous la pression populaire, l'action du Roukh, et après les échecs de Gorbatchev pour juguler les poussées centrifuges en URSS, le Parlement ukrainien a proclamé l'indépendance le 24 août 1991. Elle a été validée par le référendum du 1er décembre de la même année.

(1) « Les origines de la Russie, jusqu'en 882 » (bessuire-ryazan.fr) + fr.wikipedia.org/wiki/Rus' de Kiev. (2) « Sous le joug des Tatars...» in « La Russie des Tsars » par Pierre Gonneau, sur le site www.histoire.presse.fr. (3) fr.wikipédia.org/wiki/Horde_d'or : « Chronologie des incursions mongoles en Russie.» (4) fr.wikipedia.org/wiki/Khanat_de_Crim+wiki/Tatars_ de_Crim. (5) « Ukraine, données historiques » : www.axl.cefan.ulaval.ca/ europe/ ukraine-2histoire. (6) Trois autres sources également ici, sur Wikipédia : « Histoire de la Pologne », « Chronologie de la Pologne et Histoire de la Lituanie ». (7) « Histoire de l'Ukraine » (fr.wikipédia.org). (8) Encyclopédie Larousse en ligne, « Ukraine : histoire, Histoire de l'Ukraine » + « Hetmanat cosaque », sur Wikipédia. (9) Mêmes sources + « Nouvelle Russie » - Wikipédia et axl. cefan.ulaval. ca/europe). (10) Encyclopédie « Larousse » en ligne. (11) Encyclopédie Internationale de la Première guerre mondiale. (12) Encyclopédie « Larousse » en ligne + Wikipédia : « République populaire ukrainienne ». (13) « L'Ukraine des origines à Staline », Benoist-Méchin. (14) « Les crimes de masse sous Staline », Nicolas Werth. (15) Erickman 2004 (source peu contestée). (16) « Ukraine », Encyclopédia Universalis. (17) Musée américain sur l'holocauste.

Autres documents et sources consultés non signalés : « L'Ukraine existe-t-elle ? », L'Histoire. Archive « Atlas Larousse : « Grande Encyclopédie Larousse - Ukraine ». de l'Ukraine », François de Jabrun, www.diploweb.com. Sur différents sites de Wikipédia : « Ukraine, Invasions des Tatars de Crimée en Russie » ; « Ottoman Empire », 16-17th century-fr - « Turquie » ; Taras Chevtchenko, « Ucrania 1793 1914 » -« Histoire de l'Ukraine », « Mobilisation russe de 1914, front de l'Est (Première Guerre mondiale) », « République populaire ukrainienne », « République socialiste soviétique d'Ukraine ». « Les crimes de masse sous Staline (1930-1953) », Encyclopédie des violences de masse.

 

 

 
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