Premier indicateur de
l'évolution boursière en France, l'indice CAC 40 a été créé après le krach
boursier de 1987. Au 21 mai 2013, les sociétés cotées qui le composent ont
présenté une capitalisation boursière d'environ 1.048 Mds d'euros (Wikipédia), et de 976 Mds € au début juillet,
(Le Journal des Finances)... loin de son niveau de 1.300 Mds € à
mi-juillet 2007.
La composition du CAC
40 change en fonction du sort des 40 sociétés, « élues » selon des critères de «
représentativité ». Depuis l'an 2000, 14 sociétés y sont entrées (Gemalto, Solvay, Safran, ArcelorMittal, Vallourec...) et autant en sont sorties
(Alcatel-Lucent, PSA Peugeot Citroën, Lagardère, Air France-KLM..).
Depuis sa création, 21 remplacements ont été motivés par des reculs de
résultats, des rachats, des fusions, des OPA, des OPE... L'indice est
flatteur, « puisque les valeurs qui se comportent mal finissent par être
remplacées dans la liste par d'autres ayant pris l'avantage sur elles »,
souligne Wikipédia (source ici).
Au cours des 15
dernières années, le CAC 40 a connu d'amples et fiévreuses fluctuations. Lors de
la bulle spéculative de la fin du siècle dernier, du niveau de 3.943 points à
fin 1998, il est monté à 6.495 points le 4 septembre 2000. Il s'est ensuite
écroulé, touchant un plancher de 2.401 points le 12 mars 2003 pour remonter
jusqu'à un nouveau sommet de 6.168 points le 1er juin 2007. Brutale rechute
ensuite, avec la grande crise financière, jusqu'à descendre sous 3.200 points le
10 octobre 2008. Après, il a pris un parcours hésitant, atteignant 3.641 points
à fin 2012, et ne dépassant 4.000 points qu'en 2013.
En presque 15 ans,
l'indice CAC 40 n'a pas augmenté. Depuis fin 2000, il a reculé de - 38,5 %.
Depuis fin 2007, la baisse est de – 35 %. Sur le chemin, il y a eu
beaucoup de casse et de nombreux actionnaires, petits surtout, ont perdu des
plumes et/ou rendu leur tablier. Le placement boursier n'est pas « pépère ». Il
est à haut risque.
« Pourquoi la
Bourse ignore-t-elle la valeur immatérielle des entreprises du CAC 40 »,
titre un article d'octobre 2013 sur
observatoire-immatériel.com, qui se réfère au rapport 6e profil
financier du CAC 40, publié fin juin par le cabinet d'expertise Ricol Lasteyrie. Celui-ci constate
que le prix des grandes actions du CAC 40 est en moyenne proche de leur «
valeur à la casse » , c'est-à-dire de leur valeur
liquidative comptable. « Le CAC 40 ne vaut plus en
bourse que la valeur de ses fonds propres »... alors qu'il en valait le
double en 2006 et 2007, avant la grande crise.
Nous verrons plus loin que la
maladie, l'anémie pernicieuse, affecte beaucoup plus largement des entreprises
françaises et européennes de toutes tailles.
Des résultats des
entreprises en dents de scie et des dividendes
modestes
De son côté, le résultat net des 40
sociétés prises ensemble n'a cessé de varier d'une année à l'autre, montant de
20 Mds en 2002 et 37 Mds en 2003 à plus de 95 Mds en 2006 et en 2007 pour
redescendre à 53,2 Mds en 2012.
Afin d'éviter des évolutions par trop «
erratiques » des dividendes distribués, les montants annuels de ceux-ci
ont été « lissés ». Rapportés au CA global des 40 sociétés, ils ont été de 3,0 %
en 2009, 3,1 % en 2010 et 2,8 % en 2011.
La
capitalisation boursière des sociétés du CAC 40 ayant avoisiné 1.000 Mds € entre
2009 et 2011, l'ordre de grandeur du taux de la rémunération constituée
par les dividendes distribués a été de 3,5 % à 4,5 %. Compte tenu
des aléas et des risques encourus, c'est plutôt modeste. (source des données : Wikipédia).
Une
internationalisation prononcée des entreprises du CAC
40
Les actions des
entreprises du CAC 40 sont détenues pour moitié environ par des entités
étrangères. C'était 48 % au début juillet 2013, selon Les Echos bourse
(source ici), qui donne aussi la répartition par pays en
pourcentages. Les principaux pays des « détenteurs » européens sont la Suisse,
avec 4,9 %, le Royaume Uni, avec 4,3 %, l'Allemagne, avec 3,1 %, la Belgique et
les Pays-Bas avec 2,6 %, et le Luxembourg, avec 2,4 %. En comptant les 52 %
de la France, la part européenne est de 80 %. Celle des États-Unis
est de 15,1 %, tandis que les Canadiens comme les Japonais en
détiennent 1 %.
5 entreprises du
CAC 40, et non des moindres, sont « étrangères »
et ont leur siège hors de France: ArcelorMittal, EADS, Gemalto, Solvay et STMicro-electronics. En fait, nombre des « vedettes » du
CAC 40 sont des multinationales. 16 d'entre elles sont au premier
rang mondial dans leur secteur, et 10 sont au second rang. Il va sans
dire que si, ensemble, elles peuvent être « représentatives » des grands flux
boursiers sur la place de Paris, elles ne le sont absolument pas de l'ensemble
de notre appareil productif. Néanmoins, elles sont loin d'être les seules à
participer à l'internationalisation de notre économie.
La majorité des
détentions sont des « investissements de portefeuille » (de moins de 10 % du
capital des sociétés concernées). Les engagements des investisseurs sont assez
mouvants. C'est une des raisons pour lesquelles la possession par les différents
types d'actionnaires est mal connue. Un autre raison majeure en est que les
entités détenant moins de 5 % du capital d'une société ne sont pas tenues de se
déclarer actionnaires.
Les Echos soulignent que les fonds (de gestion,
de pension, étrangers et souverains étrangers) détiennent plus du tiers du CAC
40. La part de l'État est de 6,6 %. Celle des assureurs se limite à 0,9 %. Les
sociétés, cotées ou non, ont 9 %, les actionnaires salariés, 1,9 %, et les
personnes physiques, 3,7 %. Les possesseurs des 45 % restants ne sont pas
identifiés. Ils comptent sans doute pas mal de « petits actionnaires » français
et étrangers, qui pâtissent aussi de la dévalorisation de leurs
investissements.
Prolifération de
groupes français internationalisés et de leurs filiales à
l'étranger
Hors du secteur
bancaire, 2.500 groupes français «
internationalisés » contrôlent 31.000 filiales à l'étranger, nous apprend
le document de l'INSEE intitulé L'implantation des groupes français à
l'étranger en 2010.
Sur les 65.000
filiales de ces groupes, les 31.000 situées hors de France, en comptent
15.870 dans l'Union européenne et 15.130 dans le reste du monde. Elles sont
présentes dans presque tous les secteurs, avec une prédilection pour ceux des
équipements électriques, de l'automobile, de la chimie, de l'hébergement et la
restauration ainsi que de l'information et de la communication.
Sur un chiffre
d'affaires de ces groupes de 2,1 Mds €, 1,1 Md est réalisé à
l'étranger, dont la moitié dans l'UE. Sur un effectif total de 8,88 millions
(Mi) de salariés, 4,67 Mi travaillent dans les filiales à l'étranger.
Plus de la moitié des grands
groupes multinationaux « opèrent » dans 32 pays ou davantage, et le quart
dans plus de 54 pays. La moitié d'entre eux ont plus de 110 filiales à
l'étranger, et une dizaine en détiennent plus de 430. Un quart d'entre eux «
concentrent » 80 % et plus de leurs ventes et de leurs effectifs à l'étranger.
Il y a plus de pieuvres géantes « françaises » avec leurs tentacules à
l'étranger qu'on pourrait imaginer! Résultat ?
Dans le secteur
bancaire, les groupes français internationalisés,
attentivement observés par la BDF, ne sont pas en reste. Sur leurs 4.100
filiales, plus de 2.300 sont situées à l'étranger, avec une forte présence
(57 %) dans l'UE. Leur produit net bancaire à l'étranger est de 61,8 Mds € et
l'effectif employé est de 300.000 personnes.
Même si les centres
de décision de ces groupes demeurent dans l'hexagone, leurs actifs se trouvent
répartis dans un plus ou moins nombre de pays. Evidemment, cela ne facilite pas
la « traque à l'optimisation fiscale ».
∴
Les groupes étrangers
en France au secours de l'emploi et de notre
compétitivité
L'Agence française pour les investissements
internationaux (AFII) et les Agences régionales de développement économique,
notamment, s'emploient avec ferveur à attirer et à
concrétiser des investissements étrangers sur notre territoire. Dans son rapport
annuel 2012 Investissements étrangers créateurs d'emplois en France,
l'AFII, principale source ici, indique que « dans les dix dernières
années, 6 500 nouveaux investissements étrangers ont ciblé notre pays,
générant 300 000 emplois », que 693 décisions d'investissements
(appelés « projets » ) ont été prises en 2012, dont on attendait la création ou
la sauvegarde de 26 000 emplois.
Aussi, nos
gouvernants ont-ils décrété « une mobilisation nationale » pour porter à
un millier le nombre annuel d'investissements étrangers d'ici 2017. Une «
ambition que le rapport éclaire ». Un guide Doing business in France, édition janvier 2013,
disponible en français, explique l'environnement des entreprises en France et
consacre une dizaine de pages au sujet primordial « bénéficier des aides
publiques aux entreprises ».
Après une lourde
chute en 2002, à 438 unités, le nombre annuel des « projets » a connu une
trajectoire ascendante jusqu'au sommet de 782 projets en 2010, avant de
s'établir à un peu moins de 700 en 2011 et 2012. Cependant, mesurée en
emplois, la taille moyenne des projets a régulièrement diminué, de 60 emplois en
2006, à 50 emplois en 2008, à 41 emplois en 2010 et à 37,4 en 2012. En
conséquence, dans le même temps, le nombre annuel d'emplois créés ou
préservés est tombé de 40.000 à 26.000.
La France compte
près de 20.000 sociétés étrangères qui emploient environ 2 millions de
personnes. Elles sont présentes dans tous les secteurs
et, en 2012, les nouveaux projets ont été nombreux dans ceux des matériels
aéronautiques, de la construction automobile, des machines et équipements
mécaniques, du commerce et de la distribution, du conseil et des services aux
entreprises, notamment.
Ces entreprises
étrangères sont en majorité de taille intermédiaire (54 %) et de 5.000 salariés
ou plus (37 %).
Par pays d'origine,
les groupes des États-Unis sont en tête, avec 400.000 emplois, suivis par ceux
d'Allemagne, 306.500 emplois et du Royaume-Uni, 167.300. Sur la dizaine de pays
suivants, neuf sont européens et totalisent 700.000 emplois. Les groupes
japonais emploient 55.000 salariés en France, et les Chinois beaucoup moins.
Autre source citée,
l'INSEE donne des chiffres impressionnants, inquiétants, sur la
pénétration, l'emprise des filiales d'entreprises étrangères en
France, particulièrement dans l'industrie. Elles pèsent :
- le quart de
l'effectif salarié du secteur de l'industrie, et 12,5 % de celui de toute
l'économie marchande ;
- 29 % du CA de
l'industrie, 34 % des exportations de l'industrie manufacturière, et 31 % des
exportations totales ;
- 29 % de l'investissement corporel
de l'industrie, et 13 % de l'investissement total ;
- 29 % des dépenses de recherche et développement
des entreprises, 18 % des dépenses totales (MENESR, 2012).
Non seulement la France se désindustrialise,
elle est aussi dévorée de l'intérieur par les groupes multinationaux, et
notre « made in France » est de plus en plus étranger. Funeste ! Pourtant,
accélérer le processus semble une « ambition » à nos gouvernants. C'est,
sans doute, leur façon de donner suite aux observations du rapport
Investissements directs étrangers et performances des entreprises de
janvier 2010 du Conseil d'analyse économique, qui écrit: « les entreprises
localisées en France et appartenant à des groupes étrangers sont plus efficaces
que celles appartenant à des groupes français, et ces dernières dépassent
les entreprises indépendantes: elles créent plus d'emplois, exportent plus,
importent plus et sont plus rentables ».
Cela
sonne presque comme un glas pour les entreprises françaises en déclin sur notre
sol... qui multiplient aussi leurs implantations et les emplois hors de nos
frontières, là où c'est sans doute plus facile et/ou profitable pour elles.
Pourquoi cette question vitale est-elle éludée par nos politiciens de tous
bords, par nos éminents économistes, et pas portée à la connaissance du public
par les médias autant qu'elle le mérite? Et surtout, comment corriger le
tir, redynamiser notre appareil productif... sans être obligés d'appeler au
secours des « investisseurs » étrangers pour nous en sortir... alors que
l'épargne privée en France est considérable.
Les importants ID
français à l'étranger : un « manque à investir en
France
Les
investissements directs (ID) français à l'étranger et les ID étrangers en
France sont des investissements présumés durables et traduisant une volonté de
prendre le contrôle et/ou d'influer sur la gestion des entités (principalement
des entreprises) dans lesquelles les fonds sont investis dans un pays étranger.
Ils impliquent la détention d'au moins 10 % des capitaux propres ou des droits
de vote d'entreprises d'un pays autre que le sien.
Les flux et les «
stocks » de ces investissements sont observés, quantifiés et suivis de près.
Dans le rapport annuel 2012 de la BDF Balance des paiements et position
extérieure de la France, les statistiques sur les stocks
d'investissements directs (ID) français à l'étranger, d'un côté, et
étrangers en France, de l'autre, sont présentées et corroborent, en termes
financiers, ce que nous venons de voir.
Calculée à l'aide des
comptes des entreprises, la valeur comptable du stock des ID français à
l'étranger a presque doublé entre 2001, 499 Mds €, et 2012, 914 Mds €. La
progression a été vive entre 2004 et 2010, ralentie depuis.
À
des niveaux plus faibles, le même type de parcours a été
suivi par la valeur du stock d'ID étrangers en France, évalué à 257 Mds
en 2001 et à 503 Mds en 2012.
Sans cesse croissant depuis 2004,
l'excédent net des ID français à l'étranger par rapport aux ID étrangers
en France s'est ainsi élevé à 411 Mds € en 2012. C'est beaucoup. Et, en
raison des délocalisations, notamment, n'est-ce pas un substantiel « manque à
investir en France» ?
Défiance, et
dévalorisation par les marchés des ID à l'étranger
Les valorisations des
ID par les marchés, très fluctuantes, ont été globalement défavorables.
Evalué en valeurs de marché, le stock des ID
français à l'étranger a augmenté seulement de + 6,4 % entre 2001 et 2012,
pour se situer à 881 Mds € cette dernière année. Mais, plus préoccupant,
la valeur de marché, habituellement supérieure à la valeur comptable (sinon,
pourquoi investir?), qui avait creusé un écart allant jusqu'à + 429 Mds en 2006,
est descendue à - 64 Mds sous la valeur comptable en 2008. Elle a récidivé en
2011 et en 2012 avec des écarts de - 158 Mds et - 33 Mds. C'est une très
forte dévalorisation qui exprime une grande défiance concernant l'avenir des
sociétés et de leurs résultats, mais aussi à l'égard de la conjoncture et des
perspectives de croissance des économies des pays concernés, principalement en
Europe, où sont localisés les ID.
Cette détérioration a gravement affecté les
valeurs des capitaux propres des entreprises non cotées, qui constituent
une part prépondérante de ces ID français, et qui n'ont pas résisté à la crise.
Leur ratio
VM / VC, qui a culminé à 1,7 en 2001 et en 2007,
est passé sous la barre du 1 en 2008 , voisinant 0,9 en
moyenne jusqu'à 2012.
Même punition pour le stock des ID
étrangers en France. Depuis 2008, leur ratio VM/VP a été
inférieur à 1 chaque année, touchant un fond de 0,4 en 2011 et remontant à 0,9
en 2012. La situation et les perspectives apparaissent donc moroses aux
investisseurs étrangers concernés. Elles n'encouragent surement pas les sociétés
étrangères à accroître leurs investissements en France. C'est une bonne raison
de ne pas miser sur elles pour relancer notre croissance et sauver l'emploi chez
nous.
Avertissement sans
frais
La France ne se
relèvera pas si ses gouvernants continuent, pour des raisons idéologiques et
électoralistes, à tirer à boulets rouges ou roses sur toutes les formes
d'épargne et à pénaliser l'investissement productif, à pousser dehors les
entrepreneurs et les « méchants » capitalistes. Pas seulement eux, car selon un
sondage qui vient d'être réalisé pour economiematin.fr, « près de 50 % de nos
concitoyens sont prêts à quitter la France pour fuir la hausse du chômage, la
pression fiscale, la croissance en berne, bref la situation économique
inquiétante de la France ». En partie épidermique, sans doute, mais très
alarmant, ce « massif » avertissement sans frais !
Et il faut cesser de
croire que notre croissance, et l'emploi, peuvent encore venir longtemps de
l'augmentation de la consommation et de la dépense publique, au prix d'un
endettement sans limites. C'est impensable depuis que la France, soumise aux
commandements de l'Union européenne, a ouvert ses portes et ses fenêtres aux
vents de la concurrence internationale, loyale et déloyale, sans protections
appropriées. La recherche de la compétitivité ne doit pas rester seulement un
slogan, une incantation que l'on psalmodie en choeur
pendant que l'on charge exagérément, par une fiscalité irréfléchie, en
particulier, les coûts dans l'appareil productif, que l'on lamine le pouvoir
d'achat des ménages, que l'on décourage l'épargne, les initiatives et
l'investissement, et que les lois servent à remplacer la raison. Les
gouvernants doivent encourager par des mesures positives, incitatives, et ne pas
abuser de la culpabilisation et des attitudes hostiles et/ou répressives,
notamment envers ceux qui contribuent au développement de notre économie... et
envers ceux qui ne partagent pas leurs opinions.
L'État et les
collectivités locales doivent aussi desserrer leur emprise sur l'économie,
laisser plus d'air, de place, de libertés et de moyens aux acteurs du secteur
privé... qui ont le sens de l'effort, du travail, de la responsabilité, de
l'investissement et de la rentabilité. D'expérience, ils savent, mieux que
nombre de technocrates qui entourent le pouvoir, que l'on ne peut vivre
indéfiniment d'expédients et que l'été des cigales est
terminé. ¾
NB : Les investisseurs et les analystes
sont très attentifs au ratio: valeur de marché/valeur comptable... aussi appelé
: ratio PTB (Price to book). Ce ratio résume
une appréciation par les marchés de la situation de la société considérée, des
perspectives de rentabilité à court terme des investissements, ainsi que de
l'évolution de l'environnement économique, social, institutionnel, fiscal.
Lorsqu'il descend au-dessous de 1, le pire peut être craint si cela perdure. Les
chiffres présentés dans cet article montrent qu'après plusieurs années d'une
grande crise qui n'en finit pas, la précarité a gagné nombre d'entreprises et
d'investissements en France et en Europe.