par Georges AIMÉ
Dans quel pays vivons-nous
?
Les « élites » qui nous gouvernent
nous prennent vraiment pour des attardés mentaux pour ne pas dire autre chose. À
moins que ne soit elles qui le soient ! Ces apprentis sorciers n’ont-ils pas
appris sur les bancs de leur école commune qu’à trop faire bouillir une marmite
elle finit par exploser. Ces docteurs Diafoirus,
experts en ceci et en cela, refusent de faire les saignées nécessaires pour
diminuer les dépenses publiques (sur ce sujet, lire, page 00, l’article de
Vincent Louis, magazine-enligne.com) et rétablir l’équilibre de la Sécurité
sociale et des retraites.
La grande majorité des Français n’ont
plus confiance en eux. Comment s’en étonner ? Entre ceux qui, hier au pouvoir,
nous expliquent ce qu’il convient de faire et qu’ils n’ont pas fait et ceux qui,
hier dans l’opposition, nous expliquent, avec un cynisme désarmant, qu’ils font
ce qu’ils avaient promis de faire tout en le faisant le contraire, il y a
l’espace d’une feuille d’impôt dont le grammage ne cesse d’augmenter tant elle
s’alourdit
Ainsi en est-il des retraites. Par
démagogie, électoralisme et préservation d’intérêts particuliers, on ne touche
pas aux régimes spéciaux – dont celui de nos chers parlementaires - et on
augmente les prélèvements sur les autres.
Ainsi en est-il du train de vie de
l’État. Pour conserver ses « fromages » on préfère augmenter l’impôt et ne pas
faire les véritables réformes dont la France a besoin (nous avons largement
démontré ici qu’il était possible de faire plus de 100 milliards d’économie en
réduisant le nombre d’élus et de fonctionnaires [à tous les échelons] et la
pléthorique représentation de l’État).
Les deux mamelles de la France ne
sont plus labourage et pâturage mais nouvelles taxes (quatre-vingt-quatre
nouveaux impôts en deux ans : Nicolas Sarkozy-François Hollande, match nul) et
nouvelles lois. Les premières s’ajoutant à celles existantes et les secondes
s’empilant sur les textes en vigueur. Ainsi nos différents codes peuvent-ils
servir de pieds de plus en plus hauts aux lits de nos illusions et font-ils le
bonheur des cabinets d’avocats.
Vous avez dit pollution ? Eh bien on
va la réduire. Comment ? En créant une taxe tartempion. Nous savions que notre
espace aérien était interdit aux nuages radioactifs eh bien nous apprenons
maintenant que pour diminuer le CO2 il suffit de taxer les
propriétaires des véhicules à moteur diesel. Que cela diminue le pouvoir d’achat
et amène le consommateur ayant de faibles revenus où dont c’est le seul moyen de
transport, à compenser cette perte en achetant un peu plus de produits venus de
Chine et fabriqués, comme chacun sait, dans le respect le plus strict des normes
environnementales et dans le respect absolu des droits des travailleurs, n’a
aucune importance.
Vous avez dit déficit de la Sécurité
sociale ?
Eh bien on va le réduire. Comment ?
En réduisant les prestations, fût-ce au détriment de la qualité des soins.
Jamais en s’attaquant aux causes réelles pourtant connues et identifiées (l’un
de nos amis a récemment fait une étude édifiante et sans appel sur ce
sujet).
Vous avez dit trop de chômeurs non
qualifiés ?
Eh bien on va en réduire le nombre en
faisant en sorte de donner la nationalité française à des émigrés ne parlant pas
notre langue et dont il est désormais inutile d’identifier le niveau de culture
générale. Pourquoi connaître leurs motivations ? À quoi bon s’inquiéter de
savoir s’ils ont la volonté de s’intégrer et de respecter nos valeurs
républicaines ou si leur démarche n’a pour but que de profiter d’un système dont
on connaît la générosité ?
Vous avez dit respect des valeurs
républicaines et respect de la Loi ?
Qu’à cela ne
tienne...
Observons - pour ne citer que ces
quelques exemples – ce qui se passe dans beaucoup de quartiers « de nos grandes
villes, en Corse et au sein de certains conseils
municipaux.
Femmes voilées, enfants poussés à la
mendicité pou obligés de voler, commerçants et propriétaires terriens bafouant
la loi Littoral, publicitaire ne se montrant guère attentif à la loi sur les
permis de construire, élus refusant de marier les homosexuels, etc., tous ont en
commun le non-respect de la Loi et le clament haut et fort
!
Un pays où le ministre de la Justice
considère qu’il n’y a pas lieu de faire exécuter les « petites » peines, un pays
où des citoyens ne respectent plus Police et Justice, un pays où la violence se
banalise un peu plus chaque jour, un pays où le mensonge des dirigeants
politiques n’étonne plus personne, un pays où les résultats d’une équipe de foot
a plus d’importance que la lutte contre le chômage et la délinquance, un pays
qui combat des extrémistes religieux et les accueille à bras ouverts lorsqu’ils
deviennent propriétaires de nos plus beaux hôtels ou qu’ils investissent dans
nos banlieues (peu importe s’ils endoctrinent des jeunes gens en mal de
reconnaissance), un pays qui interdit le cannabis mais qui veut ouvrir des
fumoirs, un pays qui interdit le racolage mais non la prostitution, un pays
dénigré par le mari d’un ministre, un pays où le ministre du Budget est un
tricheur, un pays où l’un des caciques de l’un des deux principaux partis
politiques est un malade sexuel, un pays où le mensonge d’État n’émeut plus
personne, un pays qui..., un pays où..., EST UN PAYS EN DÉCADENCE, DONC EN VOIE
DE DISPARITION.
Est-ce cela que nous voulons ? Est-ce
cela l’héritage que nous allons légués aux futures
générations?
Allons-nous enfin ouvrir les yeux et
remettre l’église au milieu du village ?
Réveillons-nous, bougeons-nous et
renvoyons à leurs chères (doublement) études les dirigeants de l’UMPS et toute
cette oligarchie qui ne sait plus ce que veut dire servir la
Nation.
Les élections municipales et
européennes approchent. Éliminons les cumulards et
les indéboulonnables et élisons ceux dont nous partageons les idées et
qui s’engageront formellement contre le cumul des mandats et pour les limiter à
deux de suite
Cumuler et être élu ad vitam aeternam
n’ont jamais été les signes extérieurs de la compétence, mais bien ceux de la
confiscation du pouvoir.
Nous en avons la démonstration chaque
jour.