par
Georges Gastaud
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L’article
ci-dessous est paru sur le site www.initiative-communiste.fr. Georges Gastaud, philosophe marxiste et militant « franchement
communiste » est l’auteur de Patriotisme et internationalisme et de Lettre
ouverte aux « bons Français » qui assassinent la France (éd. Temps des
cerises).
L’attitude
indécente de Bernard Arnault, empereur du luxe, première fortune française et
quatrième fortune mondiale, qui hante depuis longtemps le quartier huppé de
Bruxelles et qui vient de demander la nationalité belge, jette une lumière crue
sur la haine de classe que l’oligarchie « française » voue sourde- ment au pays
dont elle tire les bases de sa puissance planétaire.
Car la
tentation de l’ « exil » fiscal (sic) gagne de plus en plus cette caste étroite
de privilégiés dont l’ « élite » sable le champagne au Fouquet’s quand son commis politique accède à l’Elysée, mais
qui décampe vers Bruxelles ou Genève (j’allais dire, Varennes ou… Koblenz, où fuirent les Wendel pendant la Révolution
française) quand un président rosâtre feint d’effleurer la couche superficielle
de ses profits, de ses plus-values, de ses dividendes, de ses « stock-options »,
de ses retraites-chapeaux, de ses parachutes dorés, de ses dégrèvements fiscaux
et de ses allègements de charges, en un mot de ses insoutenables privilèges
privés et publics. Qu’importe à nos gentils sires que dans le même temps, la
machine médiatique à leur dévotion somme journellement la classe ouvrière
précarisées et les couches moyennes pressurées d’abaisser le « coût » (sic) de
leur travail2, de payer comptant leurs médicaments, d’acquitter des loyers
extravagants, de flexibiliser leur vie familiale et d’enterrer la protection
sociale et les services publics conquis de haute lutte en 1936, 1945 et 1968 ?
Jadis, la plèbe romaine se retirait sur l’Aventin pour dénoncer la morgue
patricienne. Aujourd’hui ce sont les oligarques « français » qui, rejetant avec
mépris ce pays incorrigiblement égalitaire, frondeur et gréviculteur (sic), font physiquement, fiscalement et
civiquement sécession. Tristes « élites » francophobes qui vomissent cette
nation incurablement « hexagonale » et « franco-française » qui s’accroche de
manière si franchouillarde au produire en France, à l’Éducation nationale, à la
laïcité à la française et à
tant
d’autres « exceptions françaises » has been issues de la Révolution
sans-culotte, du CNR3 et de la force passée de la CGT et du Parti communiste
français…
Car il ne
s’agit plus désormais du prurit antifiscal de quelques magnats avides d’entasser
toujours plus sans le moindre souci de la « France qui se lève tôt » : ouvriers
s’épuisant sur les chaînes, enfants de la misère brûlés vifs dans leurs taudis
sans eau courante, paysans endettés retrouvés pendus dans leur ferme, agents de
France Telecom (sans accents ni trait d’union, tout-anglais oblige !) harcelés
au nom du « it’s time to change ! » managérial, jeunes
profs payés 1,2 fois le SMIC et guettant l’occasion de changer de métier,
retraités pauvres produits à la chaîne par les contre-réformes Balladur-Fillon…
Sans parler de ces millions d’ « assistés » (sic) que les délocalisations chères
à Guillaume Sarkozy (le frère de l’autre…) ont exclus à jamais de l’ « employa-
bilité »… L’expatriation fiscale, ou pis, la dépatriation patrimoniale, relève désormais d’un choix de
classe affiché, celui de cette mince « élite » capitaliste qui, à travers les
ténors du MEDEF et du CAC 40, s’efforce de donner le la à l’ensemble de la
bourgeoisie française.
Pour faire
sien ce constat explosif, il suffit de lire le Manifeste que le MEDEF a
récemment publié sous le titre de Besoin d’aires. L’organisation patronale ne
s’y contente pas d’encenser l’euro, d’aduler comme jamais le modèle allemand,
d’exiger de Paris de nouveaux transferts de souveraineté vers Bruxelles et
Francfort, ni de prêcher l’Union transatlantique sous dominance wall-streetienne ; les cercles
patronaux dirigeants ne se satisfont pas davantage d’appeler à « reconfigurer
les territoires » (= à substituer l’Europe des Länder à la République française
une et indivisible héritée de la Révolution française). Non. Mme Laurence Parisot avait déjà annoncé la couleur dans Le Monde de
décembre 2011, en tout « patrio-tisme économique » :
il faut d’urgence, exige-t-elle en ignorant le Non français à la constitution
européenne (mai 2005), instituer une « nouvelle patrie : les États-Unis d’Europe
». Point final, donc, à l’histoire de France ! Et le grand patronat de vendre
aussitôt la mèche de ses intérêts sonnants et trébuchants : qu’enfin, débarrassé
du carcan de l’État jacobin – le MEDE« F » – qui prétend abusivement parler au
nom des petits patrons vitalement attachés aux marchés local et national – ait
tout loisir de renégocier les accords sociaux et les salaires aux échelons
territoriaux qui seraient les plus favorables au capital : celui de l’Europe
supranationale, où le travailleur d’ici (français ou immigré) serait brutalement
mis en concurrence avec les travailleurs paupérisés d’Europe de l’Est (dont l’UE
a préalablement pris soin de saper les industries d’État), ou celui des
euro-régions se faisant librement concurrence : avec en prime un moins-disant
social ravageur qui promet de joyeuses délocalisations « à l’interne », ainsi
qu’une surenchère sans précédent entre euro-régions « transfronta-lières » pour subventionner le père Noël
patronal soi-disant pourvoyeur d’emplois et créateur de
richesses…
Ce n’est pas
tout : pour ancrer dans les esprits cette politique de classe qui substitue à
l’État-nation l’Empire diktatorial piloté par l’axe
Merkobama, le haut patronat et l’U.E. promeuvent –
sans le moindre débat public – une politique de basculement linguistique. Cet
arrachage géant de la langue de Molière (et des autres langues nationales
d’Europe) privilégie illégalement le tout-anglais impérial. Cet idiome «
entrepreneurial »4 fortement idéologisé est promu de concert par le grand
patronat (ready for the future ! proclamait un récent
congrès du syndicat patronal), par l’U.E., et même par certains services publics
d’État comme la SNCF. Tout y passe au mépris de la constitution et de la loi
Toubon : enseignes commerciales, pubs en prime time, recherche, grandes écoles
et seconds cycles universitaires, et jusqu’aux enfants de maternelle immergés
dès trois ans dans un bain linguistique anglais alors même que ces malheureux
bambins ne maîtrisent pas encore la langue de leurs parents et de leur pays...
Jusqu’à l’ex-« grande muette » dont certains secteurs accepte- raient désormais,
tout patriotisme linguistique ravalé, d’effectuer certaines prises d’armes dans
une langue d’importation5 !
Si l’on ajoute
à cela l’enthousiasme affiché par la patronne du MEDEF pour le grand aboyeur
planétaire des guerres de recolonisation travesties en « ingé-rences humanitaires » – j’ai nommé BHL – on constate
que, dans ses profondeurs6, la grande bourgeoisie « française » – qui s’est crue
« gaulliste » tant que ses intérêts l’y poussaient provisoirement – est
désormais passée d’une affectation de patriotisme à une stratégie cynique de
trahison nationale qui eût fait pâlir d’envie l’évêque Cauchon condamnant Jeanne
d’Arc, Adolphe Thiers quémandant l’aide de Bismarck pour écraser la Commune, ou
le Comité des Forges de sinistre mémoire déclarant préférer Hitler au Front
populaire: tant ce cénacle patronal féru de saine collaboration internationale
s’était sincèrement épris, dans les années trente et quarante, de la première
Europe allemande...
Car c’est une
constante de l’histoire de notre pays : ses classes privilégiées y ont toujours
préféré leur profit à leur pays ; à l’inverse, de la « Bonne Lorraine » chantée
par Villon à la classe ouvrière résistante célébrée par Mauriac (« seule dans sa
masse elle est restée fidèle à la France profanée ») – en passant par les très
roturiers soldats de l’An II – c’est toujours le peuple travailleur qui a risqué
sa peau pour défendre la nation livrée par ses maîtres. Alors, que vivent la
Françallemagne, la Françamérique et la Françafri-que
- en un mot, la France-à-fric – mais que s’englou-tisse à jamais cette France des travailleurs chantée
par Jean Ferrat « qui construisit de ses mains vos usines » et qui « répond
toujours du nom de Robespierre » : et que la Douce France chère à Trenet et aux
chansons de geste n’existe plus dorénavant que pour les milliardaires «
persécutés » qui ont succédé au vieil Hugo tonnant de son exil belge : il est
vrai que le grand écrivain républicain ne planquait pas sa bien-pensance dorée dans les somptueuses villas d’Uccle ; au
contraire, ce poète patriote et ami des Misérables accueillait en Belgique, au
risque des plus grands risques, les communards patriotes pourchassés par
d’autres versaillais…
Cette
stratégie de capitulation nationale est tellement contraire aux intérêts vitaux
du peuple qu’elle n’irait cependant pas bien loin si elle ne disposait de
solides courroies de transmission au sein des « élites » politico-idéologiques
de l’hexagone.
À ce propos,
il faut d’abord dénoncer cette ultra-droite pseudo-patriote, encore
provisoirement parta-gée entre le Front « national »
et l’Union Maastri-chtienne Patronale (UMP).
Rivalisant de xénophobie et d’islamophobie indécentes, les deux grands partis de
la réaction ne sont-ils pas voués à converger pour construire l’équivalent «
français » d’un Tea Party usurpant le drapeau de Valmy
? Alors même que l’oligarchie capitaliste déménage nos usines, qu’elle casse
notre langue et désosse des services publics d’État fondés par Sully et Colbert,
le rôle de la future UM’Pen sera, à n’en pas douter,
de brandir à tout crins le drapeau tricolore et de bramer à tous vents la
Marseillaise, non pas pour accuser Arnault et ses pareils de déserter leur pays
, mais pour stigmatiser la partie le plus exploitée du peuple : l’ouvrier maghré-bin « venu de son plein gré vider les poubelles à
Paris » et les Lily africaines qui « crient pour vendre les choux fleurs »,
comme le dit une superbe chanson de Pierret Perret. Xénophobie, autophobie nationale et haine de soi ne font qu’un, comme le
soupçonnait déjà Sartre dans un article des Lettres françaises
clandestines...
Et pour
compléter cette « tenaille » politico-idéolo-gique et mieux prendre le pays en étau entre bobos et
beaux-beaufs, l’oligarchie peut aussi compter sur cette « gauche » euro-béate et
atlantico-formatée. Bien qu’elle esquisse parfois de
mâles postures montebour-geoises de « résistance » à l’encontre de l’hégémonie
germano-américaine et de la mondialisation néo-libérale, la gauche établie, anticommuniste et antijaco-bine, forme depuis des décennies7 le pilier « progres-siste » du Parti Maastrichtien Unique ; depuis
trente ans, ce PMU des bien-pensants condamne notre pays à la politique unique,
à l’économie unique, à la langue unique et à la pensée unique – c’est-à-dire, si
l’on veut bien pour une fois extraire ce vocable ronflant de son sempiternel
contexte anticommuniste – au totalita-risme insidieux
et à la mascarade pseudo-démo-cratique d’une «
alternance » à vide qui gonfle les voiles bleues marine alors même que bonnets
bleus et bonnets roses feignent de dénoncer en choeur
le racisme de l’extrême droite.
Il
conviendrait aussi d’évoquer un certain euro-gauchisme qui, en faisant
profession d’antipatriotisme virulent, prend le risque irresponsable
d’abandonner la nation aux sarko-lepénistes. Cet
euro-gauchisme pseudo-révolutionnaire ne fait qu’entériner le dispo-sitif idéologique mortifère qui, le 1er mai 2012,
livrait sans bataille le drapeau national à la démagogie néo-pétainiste du «
vrai travail » (sic) tandis que les drapeaux rouges défilaient seuls ou presque
dans les cortèges syndicaux : de la sorte, le rouge du prolé-tariat international et le tricolore de la République
étant savamment opposés par la vraie droite et par la gauche établie,
l’oligarchie a tout loisir d’exploiter les emblèmes nationaux pour diviser la
classe laborieuse tandis qu’à l’inverse, le mouvement ouvrier paralysé par ses
états-majors « euro-constructifs » est mis hors d’état de diriger la lutte
patriotique pourtant si urgente. Comment oublier pourtant que cette alliance des
deux drapeaux, portée par Maurice Thorez et par Jacques Duclos dès le meeting
fondateur du Front Populaire8, fit du PCF la première force politique du pays au
sortir des combats de la Libération ? La mâchoire bleue-marine et la mâchoire
bleue-rose du caïman euro-atlantique peuvent alors avidement se refermer sur
leur proie : le peuple français, lequel n’a plus à sa disposition pour
s’orienter qu’une social- eurocratie repue, qu’une
direction du PCF décaféinée et euro-assagie, sans parler des pseudo-gaullistes à
la Villepin totalement ralliés au « saut fédéraliste » en
cours…
Mais la
violence extraordinaire de ce dispositif tyrannique constitue aussi son talon
d’Achille. Exception faite de l’infime minorité de monstres moraux qui sabotent
leur pays pour accroître sans fin leur fortune démesurée, qui donc en France a
vraiment intérêt à cette « construction » européenne terriblement ravageuse ?
Qu’une nouvelle avant-garde de travailleurs et de citoyens courageux parvienne à
s’unir pour « chercher la vérité et (pour) la dire » (Jaurès), et notre peuple
aura tôt fait de se réapproprier la Constitution de 1793 qui proclamait: « quand
le Gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple,
et pour toute portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus
indispensable des devoirs » ?
Au fond,
l’oligarchie nous montre le chemin, qu’il nous suffit presque d’inverser pour
saisir le fil rouge de la future rupture révolutionnaire avec la dictature des
financiers. Pour écraser le monde du travail, l’anti France oligarchique9
démolit le pays et détricote la République ? Dès lors oeuvrons tous à remettre la classe travailleuse au coeur de la vie politique en reconstituant une force
franchement communiste tournée vers les entreprises et les quartiers populaires.
L’oligarchie oppose les drapeaux rouge et tricolore, la Marseillaise et
l’Internationale ? Elle camoufle son autophobie
nationale derrière une déshonorante xénophobie d’État ? Réunissons nos deux
étendards révolutionnaires comme surent le faire les combattants du Front
populaire et de la Résistance antifasciste armée – notamment les FTP de la Main-d’oeuvre Immigrée ; et construisons de manière
plurielle un nouveau Conseil national de la Résistance luttant pour
l’indépendance nationale, pour le progrès social, pour la coopération
internationale entre États souverains, tous objectifs qui obligent à sortir
notre pays de la nouvelle prison des peuples européenne. Sur les ruines de cette
Sainte-Alliance réactionnaire que sont l’UE et sa funeste monnaie unique,
pourraient alors émerger de nouveaux traités internationaux progressistes
défaisant la mondialisation néo-libérale et planifiant
le co-développement de l’Europe, de l’Afrique, de
l’Asie et de l’Amérique – notamment de cette Amérique latine qui, unissant
patriotisme et internationalisme, s’est solidarisée autour de l’Alternative
Bolivarienne des Amériques (ALBA).
Et dans
l’immédiat, déjouons ce piège idéologique mortel dans lequel veulent nous
précipiter ceux qui assassinent la France au nom de l’Argent-roi : non, être
patriote, ce n’est pas faire bloc avec ce PMU, avec cette UM’Pen en formation, et derrière eux, avec un MEDEF et une
UE qui, sous couvert de « sauver l’euro », plongent le pays dans la récession au
risque d’accélérer tous la décomposition nationale et sociale. Être patriote,
c’est alors dire non au TSCG, non au « saut fédéral » européen, non à l’UE et à
l’euro. Tout en refusant l’illusion, que propagent hélas MM. Mélenchon et
Laurent, que « l’Europe est à nous » (!) et que « l’euro est notre monnaie »
(!!), tendons la main aux autres peuples d’Europe du sud et de l’est qui, de
plus en plus, veulent en finir avec le cauchemar de l’UE et de sa funeste
monnaie unique. Si nous ne sortons pas de ces carcans en choisissant la voie
d’une résistance progressiste à l’oligarchie, alors oui, nous « y resterons
».
Et les
générations françaises parvenues à l’âge adulte porteraient alors devant
l’histoire l’accablante responsabilité d’avoir laissé détruire le grand héritage
humaniste dont notre pays reste comptable aux yeux de tous les progressistes du
monde.
1G. Gastaud est philosophe, secrétaire national du Pôle de
Renaissance Communiste en France. Il est notamment l’auteur de Mondialisation
capitaliste et projet communiste (1997), de Sagesse de la révolution et de
Patriotisme et internationalisme.
2Le travail ne
« coûte » pas, il est l’unique source de la richesse, comme l’ont prouvé bien
avant Marx les économistes libéraux Ricardo ou Destutt
de Tracy. C’est le profit capitaliste qui « coûte » cher à la société ; et ce
sont les milliardaires fainéants et écumeurs qui sont les assistés parasitaires
de la société, pas les travailleurs privés d’emploi…
3 … que M.
Denis Kessler, grand patron et grand idéologue e du
MEDEF, invitait cyniquement Sarkozy à démanteler dans un édito cynique de
Challenge, paru en novembre 2007.
4Prédécesseur
de L. Parisot à la tête du MEDEF, puis président de
Business-Europe, le syndicat des grands patrons de l’UE, le Baron E.-A.
Seillière avait provoqué la sortie du président Chirac, indigné d’entendre
l’héritier De Wendel déclarer devant lui en tout discourtois incivisme : je ne
vous parlerai plus désormais qu’en anglais, la langue des affaires et de
l’entreprise.
5Il est vrai
que sur requête de Sarkozy, l’armée s’est retirée des frontières de notre
territoire pour mieux se projeter, aux coups de sifflet de l’OTAN, sur de
lointains pays qui ne nous ont rien fait.
6Bien entendu,
des individus peuvent toujours faire exception, nous parlons ici non des
personnes, mais des dynamiques de classes.
7Sans rappeler
l’après-guerre, où la SFIO était à la pointe de l’atlantisme, chacun se souvient
du tournant deloriste de la rigueur,
suivi de la
politique déflationniste du « franc fort, du soutien apporté à Maastricht par
Mitterrand, de l’union sacrée des « oui-ouistes »
Sarkozy-Hollande, de l’entente cordiale actuelle entre le PS et l’UMP pour faire
avaliser par le parlement un traité félon instituant le fédéralisme
budgétaire…
8Le 14 juillet
1935 au stade Buffalo. Rappelons que le drapeau rouge, repris par les ouvriers
parisiens au sanglant Lafayette, fut dès les origines – et contre le drapeau
blanc du royalisme et de la capitulation nationale – le frère d’armes du drapeau
tricolore.
9Accompagnée
de la couche parasitaire des « pipauls » du
sport-spectacle, de la chanson hyper-américanisée, des potentats de la pub et
de la com… Il est par ex.
exaspérant que chaque référence à M. Jean-Philippe Smet fasse référence à «
notre Johnny national ». Alors que cet homme a pris un pseudo américain, qu’il
vit aux États-Unis, qu’il a demandé la nationalité belge, même si la majorité du
public qui le fait vivre se trouve dans l’hexagone… Du moins Johnny
n’exploite-t-il directement personne et fait-il montre de talent dans son
domaine professionnel, à la différence de ces grands patrons et banquiers qui
ont détruit notre industrie, pillé les finances publiques et mis dans le noir la
balance commerciale de la France.