ancien
ambassadeur, président-fondateur d'Avenir de la langue
française,
ancien
membre du RIF, administrateur du Forum pour la France.
Madame,
Monsieur,
Pour la
défense et la promotion de la langue française et de la Francophonie, les
associations, Avenir de la langue française, C.O.U.R.R.I.E.L, Droit de
comprendre, Forum francophone international-France, Forum pour la France,
Francophonie-Avenir, Le français en partage, parmi quarante associations de
raisons sociales voisines (cf. le site : www.avenir-langue-francaise.fr )
tentent depuis des années d’amener les dirigeants du pays à cesser de consentir
– voire de contribuer – à son anglo-américanisation
voulue par des forces internationales très puissantes.
Nos quarante
associations constatent la vanité de leurs efforts pour franchir le barrage de
médias acquis pour la plupart à l’idéologie dominante, et pour exprimer, faire
entendre et faire respecter la volonté populaire, nationale, attestée par toutes
les enquêtes d’opinion, qui est de maintenir, sans préjudice de nos langues
régionales, le rôle du français en France et dans le monde, et de promouvoir la
Francophonie.
Dans
l’impossibilité d’obtenir de nos dirigeants l’organisation d’un referendum sur
cette question vitale pour la France comme pour toutes les communautés
francophones dans le monde, nos associations ont décidé de lancer une campagne
de sensibilisation des collectivités publiques de base en France et
ailleurs.
Elles
proposent à de nombreux conseils municipaux de décider d’adopter le manifeste
joint, et de participer à un mouvement informel « Communes de France pour la
langue française », pouvant ensuite s'étendre à d'autres pays francophones en
une large protestation Contre la pensée unique (Claude Hagège), et contre la politique de la langue unique qui la
porte, pour l’affirmation partout de la diversité linguistique et de la place
légitime du français.
Une première
commune, celle de Grigny (Rhône, 10.000 habitants) a pris le 3 juillet 2012 une
délibération forte en ce sens en adoptant un manifeste un peu différent de
celui-ci, conçu et signé par l’association COURRIEL. La réussite de cette
première expérience peut s’étendre à toute la France et au-delà, constituant une
sorte de substitut au referendum populaire. Le manifeste (appel) qu’il vous est
proposé de soumettre à l’adoption formelle de votre Conseil municipal émane de
plusieurs de nos associations militantes pour cette même
cause.
Il a été
rédigé par M. Dominique Gallet, réalisateur de programmes francophones
internationaux pour la télévision, et par l'éminent Québécois M. Jean-Louis Roy,
ancien délégué général du Québec en France et ancien secrétaire général de
l’ACCT (devenue Organisation internationale d la Francophonie – OIF). Il a déjà
recueilli plus de mille signatures de personnalités de divers pays
francophones.
L’action est
soutenue par nos quarante associations pour le français. Les propositions
concrètes qu’il contient sont aussi les nôtres. Leur présentation originale se
trouve sur le site :
Il vous est
loisible soit de le proposer tel quel à l’adoption, soit d’en tirer des
propositions concrètes proches des préoccupations de votre
Conseil.
Lorsque vous
aurez obtenu le vote favorable du Conseil de votre commune, et peut-être
d’autres communes, nos associations vous seront reconnaissantes de bien vouloir
faire parvenir le texte de chaque délibération par courrier au siège d’Avenir de
la langue française, 34 bis, rue de Picpus, 75012,
Paris (tél. 01.43.40.16.51) et par courriel : avenirlf@laposte.net, après en
avoir averti tant la préfecture que la presse locale ou
régionale.
Les
associations de promotion du français, à l'origine de cette campagne, prendront
le relais, notamment pour la médiatisation à l’échelle nationale. Les
associations attendent votre réponse avec le plus vif intérêt.