LETTRE
OUVERTE À L’INTENTION
DU
DIRIGISME NATIONAL CONCERNANT L’EURO
par
Marcel Bivel
Le rôle de
l’électeur n’est pas de voter et d’élire un candidat, c’est aussi de suivre
positivement le suivi de son vote ! Le rôle de ce votant est d’exprimer
assurément ce qui doit être fait pour le bien de son pays… À l’évidence celui-ci
est en droit de connaître l’action du ou des élus(es).
Au-delà de ces
trois réflexions… Prenons l’envisageable intention de la majorité UMP favorable
à une Europe politique et monétaire unifiée. Si cela était… À ne pas douter que
celle-ci deviendrais dévastatrice au sens constitutionnel au droit de regard de
la France et, bien entendu, via les fondamentaux
européens.
À considérer :
nous n’aurions plus l’initiative d’une politique économique indépendante. Par
cette pensée, doit-on en prendre acte… ? L’élite politique n’aurait plus le
monopole de légiférer au sein des deux assemblées (Nationale et Sénat sauf pour
des règlements internes) étant entendu que compteront seules les décisions
prisent par les eurocrates et le monde de la finance
bruxelloise.
La
vulnérabilité des politiques intérieures sera plus marquante. De par ces
analyses citées… La réponse vient du modèle suédois qui, lui, s’en sort fort
bien aves ses 4 % de croissance en 2011, emblème de son désengagement de la zone
euro. Par la même ; posons-nous la question…
Que veulent
nos dirigeants actuels et ceux du passé qui prétendent revenir au pouvoir ?
Ceux-ci ont-ils encore un crédit politique pour mai 2012… ? Son-ils toujours
crédibles face au changement demandé ; aux responsabilités que les Français
attendent d’eux… Sont-ils capables de percevoir le « cri du peuple » lancé
depuis quelques mois, voire quelques années, sur les sacrifices financiers
demandés aux classes moyennes et par ricochet aux retraités (avec en point de
mire la diminution de leurs revenus) ? Ici apparaît l’empoignade verbale de
campagne pour la « présidence de la république » entre les principales
formations que sont l’UMP et le PS.
Ces débats
seront durs et peu convaincants, car l’extrapolation des phrases et des mots,
les français en connaissent la partition. En référence : la médiatisation forcée
par l’image et les écrits. Par principe sels les Français décideront ce qui peut
être bon pour leur avenir...
En cette
attente, nous disons que l’euro de la vie chère et les 35 heures (merci Madame)
contribuent à l’escalade de la pauvreté. On nous dit la plupart du temps que ces
deux décisions ne sont aucunement responsables de la précarité des populations.
Eh bien si ! N’en déplaisent aux hommes et aux femmes politiques qui gouvernent
ou on gouverné la France depuis plus de trente ans. Il faudra bien un jour
revenir et légiférer à nouveau sur ces deux dispositions… Il y eut constat en
2002 avec le refus des Français sur le traité de Maastricht qui regrettaient la
perte de la souveraineté et du franc. Actuellement ils sont 69 % « Cette
détermination est des plus claires »
Lorsque le 18
janvier 1999, les parlementaires abandonnèrent au congrès à Versailles,
l’indépendance de la France au profit du fédéralisme, ils outrepassèrent la
mission que, nous Français, leur avions confié, autrement dit l’assurance d’un
crédit républicain.
Ce fut navrant
car à cette période tous les gouvernants, tous les responsables politiques ne
voulurent rien entendre, face aux manifestations et protestations des Français
devant le château. Actuellement ne mettons pas tout sur la crise
financière…
L’incapacité à
résoudre nos problèmes une fois pout toute vient du manque de volonté par les
sanctions envers les spéculateurs boursiers et les donneurs d’ordres des
marchés, tout autant pour les traders dans leurs transactions abusives. Tout
cela activera encore plus les conflits structurels présents. En termes
évocateurs : « la guerre financière du pauvre à l’encontre du riche »… Les états
restés en dehors de la zone euro bénéficient d’une très grande indépendance
économique, c’est-à-dire mener une politique budgétaire
liée à leur besoin, étant entendu que pour les dix-sept pays de l’union, cela ne
peut être le cas, puisque l’euro ne peut se dévaluer. De visu : l’Europe
monétaire repose principalement sur l’Allemagne et en partie la France, dont
récemment (septembre2011) avec le vote du Bundestag (Parlement allemand) du
nombre de milliards d’euros en faveur de la Grèce, afin de sauver l’ensemble de
la zone, et de ce suivi prévisible à d’autres nations du sud (l’Italie,
l’Espagne…).
Doit-on
considérer que la monnaie unique est apte à développer plus de précarité ? C’est
visible puisqu’à l’heure présente le chômage chez nous est à un peu plus de 9 %.
C’est confirmé par l’image médiatique de fermetures d’usines, telles Arcelor
Mital ainsi que (peut-être) la raffinerie pétrolière
de l’étang de Berre. Celles-ci s’ajoutant à des dizaines d’autres dont le point
de départ fut Lipp en 1970.
Le
démantèlement de nos grandes entreprises par les délocalisations n’est pas une
fin en soi ? Nous devons réagir ! La France s’est toujours relevée, mais voilà
il faut que l’on en prenne conscience… Cette lettre ouverte, Mesdames, Messieurs
ne reflète pas un pessimisme ambiant, pas plus qu’une morosité. Elle confirme le
quotidien de ce que ressentent nos concitoyens. Certes ce n’est guère agréable à
lire ! Bien évidemment si nous continuons dans cette voie, la monnaie unique
restera un non-sens…Ce mode, ou cette pratique de fonctionnement, les Français
er les Européens en attendaient les bienfaits économiques dans leurs vies, à
l’exemple des liquidités du passé.
En ce qui
concerne le franc, rappelons que celui-ci fut frappé par Jean le bon le 5
décembre 1360. À son abolition, le 17 février 2002, le franc aura vécu 642 ans.
Pour solde de tout compte, les partisans unitaires économiques européens pensent
qu’il est impossible de sortir de l’euro, institué par l’ensemble des
technocrates de Bruxelles, via la Banque centrale et ce, au service des grandes
banques spéculatrices ; autrement dit, pour une mondialisation
accrue.
La persistance
à ne pas admettre l’évidence, aussi bien l’échéance de ce que peuvent devenir
les ressources de nos concitoyens et leurs difficultés, voire pour certains leur
survie (on y arrive…) fait que nous pouvons tout de même conseiller aux
gouvernants ou aux futurs de revenir à l’époque des 110 articles à prix fixe des
années 1960-1970 tout en laissant la libre concurrence au grand marketing. À
savoir :
1° Le
pain-beurre-lait-viande-farine-essence…
2° Rétablir
plus de protections industrielles par le rétablissement de nos frontières
internes, avec une politique douanière stricte, source d’une incontrôlable
immigration massive.
3° Arrêt des
délocalisations d’enrichissement abusifs (que nos
politiques ne maîtrisent pas…) de notre tissu industriel profitant ainsi
sciemment au mondialisme international.
4° Abolir
l’euro.
5° Dégager les
États européens de la tutelle de Bruxelles et recréer les monnaies nationales
(présent pour l’Allemagne qui a en réserve son mark). Monnaie au service de
l’emploi. À comprendre :
6° Dans le
cadre d’une coopération européenne (États- Nations) permettant ainsi de
dévaluer, faute de pouvoir le faire avec l’euro. Ainsi nous pourrions faire
barrage à la richesse des tricheurs.
7° Pour la
grande industrie, établir une monnaie commune d’une identique valeur. La
rivalité d’intérêts et de richesse se faisant par davantage de production,
gageure de l’emploi, autrement dit, par la suppression des 35 heures. Ceci n’est
guère illusoire…
La perte
d’identification nationale par l’euro au cours des dix années précédentes,
déclencha et déclenche toujours de profondes mutations des personnes et des
biens. Celui-ci étant inadapté aux économies supranationales. À comprendre la
course de l’endettement des États et des citoyens par le
nombre.
Par cette
substitution chère, nous les humbles, nous sommes impuissants face à ce
totalitarisme. Les conséquences et les incidents de la monnaie unique se
mesurent de façon flagrante sur les salaires, la protection sociale, effet du
nivellement par le bas des liquidités envers les plus démunis. Il est urgent de
retrouver le jeu de l’offre et de la demande symbole de la croissance entre
chaque État. L’insuffisance des pouvoirs politiques et publics freine le
développement des PME et PMI par l’octroi d’impôts, taxes et des surtaxes,
résultant de conflits sociaux à l’infini…
Nous en
constatons chaque jour les ravages, avec les licenciements massifs (voir les
exemples précités). Le droit à un référendum populaire devrait être l’action
persistante à ne pas garder l’euro. Cette consultation doit être décidée pour le
peuple et par le peuple !
Ceci étant,
l’indépendance de notre pays, c’est l’ensemble de nos concitoyens qui doit la
décréter après débats Le succès à la présidence de la république dépend de la
fermeté des candidats en dehors de tous groupes de pression. Rappelons
simplement la déclaration du général de Gaulle : « Vous savez qu’à mon sens, on
peut voir l’Europe et peut-être la faire de deux façons :
l’intégration par
le supranational ou la coopération des États et des Nations. C’est à la deuxième
que j’adhère pour mon compte. ».
Et puis ;
n’oublions pas l’autre annonce de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schroeder
qui déclarait le 4 novembre 1997 « l’euro permettra a l’Allemagne d’imposer sa
force en Europe ». Méditons profondément sur ces deux proclamations. En ce qui
me concerne, j’ajoute que l’avilissement progressif d’un peuple ne se mesure pas
et ne se résout pas par des discours intempestifs mais par des actes concrets ;
afin d’élever le pays vers de meilleurs horizons.
Aimer la france c’est la sauver d’une
calamité