COUP DE GUEULE

 

par Pierre Lombard

Puisquon peut écrire n’importe quelle connerie dans la Lettre du 18 juin, voici en réaction celles d’un contribuable, assujetti à l’ISF, qui paie chaque année 40 % de ses revenus en impôts directs (IRPP, ISF, Foncier, Taxe d’habitation) pour nourrir les nuées de branleurs qui vivent à ses crochets, en commençant par 50 % de la Fonction dite publique et les milliers de profiteurs de la « les profiteurs de la représentation nationale, régionale, départementale, municipale ».

 

Ce contribuable, qui doit la totalité de ses revenus et de son patrimoine à son travail et à celui de son épouse, regrette de plus en plus de ne pas avoir eu la clairvoyance de quitter ce pays dès que la gangrène socialiste a commencé ses ravages.... sous Giscard. Comme il n’épargne plus, les 60 % de revenus qui ne partent pas en impôts directs fournissent encore une masse de TVA sans commune mesure avec ce que paient les bénéficiaires du RMI, de la CMU, de l’ASS, etc.

 

Et certains (malheureusement nombreux dans ce pays d’envieux), confondant équité, égalité et égalitarisme, considèrent qu’il serait urgent de l’étrangler encore un peu plus, que ce soit par des hausses d’impôts ciblées ou par des « emprunts forcés ». Eh bien il en a marre, et la première conséquence est qu’il met directement à la poubelle les sollicitations des innombrables organisations qui viennent régulièrement le taper. La seconde est qu’il n’a plus envie d’aller voter, indifférent à la couleur de celui qui le grugera, puisque tous les partis se retrouvent dans la même action démagogique, les uns en l’annonçant, les autres en parlant d’autre chose. Quelqu’un (taisons son nom, il est « libéral » !) remarquait, à propos du nième « plan de rigueur », que les pays qui s’en sont sortis ont réduit leur déficit par 80 % de baisse des dépenses et 20 % de hausse d’impôts, alors que la France, déjà championne de la pression fiscale, fait 15% de baisse des dépenses et85 % de hausses d’impôts.

 

En élargissant l’horizon, il est évident que de plus en plus de jeunes, volontaires et capables de réussir dans la vie, lorsqu’ils se rendent compte de ce qui les attend ici, se dépêchent d’aller chercher ailleurs un environnement qui ne les spoliera pas du fruit de leur travail. Konk, dessinateur politiquement incorrect, a parfaitement illustré la situation dans un dessin montrant la France comme un aérodrome d’où s’envole un avion marqué « RICHES », tandis qu’atterrit un avion marqué « PAUVRES ».

 

Que feront les belles âmes de leur compassion quand ce que Jacques Marseille appelait « la France qui travaille » aura disparu, ne laissant que celle qui freine et tous ses immigrés clandestins ? Mais n’est-il pas déjà trop tard pour se poser la question, alors que la conspiration bruxelloise, aveuglément appuyée par l’UMPS et les syndicats, est en train d’achever l’industrie française ?

 
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14.12.2011
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