Un président prêtant des propos imaginaires à la
chancelière allemande ; un ministre souffrant d’amnésie chronique ; un autre
oubliant les articles 1(1), 5(2) et 64(3) de la Constitution ; un responsable du
groupe parlementaire le plus important de l’Assemblée nationale mélangeant
affaires publiques et affaires privées ; un ex Premier ministre, par ailleurs
sénateur, parlant des Chinois comme d’amis non concernés par nos billevesées sur
les droits de l’homme ; un miterrandosarkolâtre empochant un super loto fiscal ;
un PS sans projet de politique industrielle, prisonnier d’une idéologie d’un
autre temps ; un hiérarque dudit parti – par ailleurs grand ami des USA –
présenté comme futur candidat à la présidentielle jugeant « que la France est
bien petite vue de Washington » ; une secrétaire générale du même parti hurlant
au loup et dans le même temps dans la bonne ville dont elle est le maire
demandant l’évacuation de populations indésirables tout en réservant des heures
de baignade privée, dans une piscine publique, pour le bien-être d’une
communauté spécifique ; des élus clamant en choeur qu’il faut écouter le peuple
et qui, bras dessus, bras dessous, ratifient sous les marbres et les ors royaux,
un traité par ailleurs rejeté par ledit peuple ; des politiciens regardant bras
croisés et bouche grande ouverte la France se désindustrialiser et l’agriculture
mourir; des députés et des sénateurs clamant haut et fort qu’il est absolument
nécessaire de repousser l’âge de la retraite et qui refusent que l’on touche à
leur régime spécial ; des journalistes – pour un certain nombre d’entre eux «
cumulards » notoires – aux ordres parlant d’âge de ladite retraite sans jamais
parler de plein emploi ; des « grands patrons » dont la principale occupation
est de préserver prébendes et résultats sans jamais se soucier des conditions
dans lesquelles travaillent les salariés qui oeuvrent pour eux à l’autre bout de
la planète ; des dirigeants de sociétés– les fameux managers – n’ayant jamais
mis un sou de leur poche dans celles-ci et dont la première préoccupation est le
montant de l’enveloppe qu’ils toucheront lorsqu’ils seront remerciés, quels que
soient leurs résultats ; des contribuables non soumis aux mêmes règles fiscales
; des salariés qui partent en retraite à cinquante ans et qui refusent que l’on
touche à leurs avantages acquis même si ceux-ci n’ont plus lieu d’être ; des
émissions télévisuelles préférant le vulgaire et l’avilissant à la culture et à
l’information vérifiée, etc. Telle est la France UMPS
d’aujourd’hui.
Le pouvoir est confisqué par une oligarchie composée
essentiellement d’énarques, ces maîtres-à-penser qui savent ce qui est bon pour
le peuple mais qui ne connaissent ni les Hommes, ni l’Histoire ni la Géographie
! Faute de les voir changer et ne souhaitant pas que tout cela dégénère en
soulèvement populaire, il convient que ceux qui ne font pas partie de la caste
mais qui sont assez lucides pour comprendre que l’on va droit dans la muraille
de Chine agissent. Comment ? Il faut inviter notre entourage (au sens large) à
ne plus voter pour l’UMPS (UMP+PS). Se présentent aux élections suffisamment de
candidats pour que chacun trouve celle ou celui correspondant à sa sensibilité
politique. La dispersion des voix ne sert à rien me direz-vous ? Et alors
?
Je crois aux efforts microscopiques et à la volonté
d’un, de deux, de trois, de mille, de dix mille, d’un million, sinon il y a de
fortes chances pour qu’en2012, au soir du premier tour, on se retrouve avec
un2007 à l’envers (PS-FN). Arrivé à ce point de réflexion, ne convient-il pas de
soutenir un candidat qui, quelle que soit sa couleur politique, s’engagerait à
:
1. Limiter tous les mandats électifs à deux de suite
(on peut espérer que les élus seraient ainsi plus soucieux de l’avenir de la
cité que de leur propre avenir).
2. Interdire le cumul des mandats (pour la même
raison ; cela aurait également pour avantage de supprimer ces fonctions
inexistantes de « députémaire(4) » ou de « sénateur-maire
»).
3. Reconnaître le vote blanc (forme d’expression à
part entière qu’il est insultant de comptabiliser avec les bulletins
nuls).
4. Obliger les fonctionnaires à démissionner de la
fonction publique s’ils sont élus (en contrepartie il conviendra, enfin, de
mettre en place le statut de l’élu).
5. Obliger chaque candidat, avant toute élection, à
établir un état de sa fortune.
6. Interdire qu’un élu soit actionnaire ou dirigeant
d’une société privée ayant pour client l’État ou une Collectivité publique ou
territoriale.
7. Interdire pour tout élu une activité rémunérée ou non
dans un cabinet ou une société à but lucratif.
8. Ramener le nombre de communes à 4.600 (32.000 ont
moins de 2.000 habitants dont 10.000 moins de… 200 habitants ; ceci aura comme
conséquence la suppression des communautés de communes et/ ou de pays, couche
administrative coûteuse devenue inutile).
9. Supprimer les départements (la France de 1789 n’a
pas grand-chose à voir avec celle de 2010 ; dans un premier temps – pour ne pas
trop perturber les esprits « clochemerlesques » – les ex-départements pourraient
être représentés au Conseil régional par un poste de
vice-président).
10. Ramener le nombre de députés à 220
(actuellement577 ; avec obligation de siéger à l’Assemblée et de participer
aux différentes commissions).
11. Refondre le Sénat et ramener le nombre de ses membres
à 180 (348 en 2011) : un tiers d’élus par le peuple représentant les
régions, les villes de plus de 50.000 habitants et les territoires outre-marins
; un tiers représentant les grands corps et les grandes agences de l’État
(Conseil d’État, Conseil Constitutionnel, Conseil Économique et Social,
C.N.R.S., C.E.A., etc.) ; un tiers représentant les grandes associations
(famille, santé, éducation, sport, culture) et les confédérations
professionnelles patronales et ouvrières (industrie, commerce, agriculture,
pêche et services).
12. Consulter le peuple par voie référendaire pour tout
ce qui touche à l’indépendance et/ou à la sûreté nationale et obligation de
démissionner si le résultat n’est pas conforme aux voeux de l’équipe
dirigeante.
13. Rétablir le Service national pour une durée de un
an (seul moyen pour les couches sociales de se côtoyer véritablement et
d'apprendre à connaître nos différences afin de partager le sentiment
d’appartenance à la même Nation).
14. Mettre en place une politique industrielle pour
défendre l’emploi en Europe (même si cela doit aboutir à un bras de fer avec
d’autres États européens) en taxant(5) les produits (pour qu’ils atteignent le
prix moyen du même produit fabriqué en Europe) provenant des pays à faible coût
de main-d’oeuvre, faisant travailler les enfants et ne respectant pas les droits
de l’être humain.
15. Privilégier les entreprises fabriquant dans notre
pays pour tout ce qui touche aux commandes de l’État ou fait appel aux deniers
publics (c’est ce que font le Canada [Bombardier], la Chine, l’Inde, les USA
[Boeing] etc.).
16. Contraindre les entreprises privées ayant touché
des aides publiques et tentées par une délocalisation à rembourser l’État et/ou
les Collectivités locales et territoriales.
17. Rendre obligatoire l’aval de l’État pour tout ce
qui touche aux transferts, vers d’autres pays, de technologie développée dans
des entreprises ayant obtenu des aides ou subventions publiques et/ou ayant
l’État ou les collectivités locales et territoriales comme
client.
18. Engager dans les ambassades de véritables experts
de l’économie locale afin qu’ils puissent renseigner les industriels de notre
Pays sur les besoins et ainsi aider au développement de nos
exportations.
19. Réaffirmer les valeurs laïques et républicaines
qui fondent la France, seules garant du « Vivre ensemble
».
20. Soutenir et aider au développement des pays
francophones, en particulier ceux d’Afrique.
21. Promouvoir la langue et la culture de notre Pays
en aidant et développant les Alliances françaises et en construisant des lycées
français en Europe mais aussi dans les pays avec qui nous avons partagé une
Histoire.
Il y a quarante ans le Général nous quittait. Nous
quittait ? Pas tout à fait. Il nous a légué des principes intemporels : respect
des peuples avec droit de disposer d’eux-mêmes, primauté du politique sur
l’économie, intérêt général plutôt qu’intérêts particuliers, indépendance
nationale et coopération européenne plutôt qu’intégration supranationale, esprit
de résistance à l’oppression. Sans faire couler une goutte de sang et sans
manifestations il est possible de réformer la France.
Ces mesures adoptées, chacun, selon sa sensibilité,
pourra apporter sa pierre à l’édifice. En ce qui nous concerne, nous Gaullistes
sociaux, il est un candidat véhiculant les valeurs universelles du gaullisme, un
homme dont l’engagement, la probité et l’honnêteté intellectuelle ne peuvent
prêter à discussion. Son programme est clair et précis, en particulier en
matière de politique industrielle pour notre Pays et pour l’Europe. Si nous ne
voulons pas
voir arriver le Front National en tête dès le premier
tour des élections présidentielles nous devons nous mobiliser et le soutenir, en
particulier en faisant connaître son programme et ses engagements. Nous n’avons
que dix-huit mois devant nous, c’est peu ! Nicolas Dupont-Aignan a besoin de
nous.
(1)
Manquement à l’article 1 de la Constitution qui « assure l’égalité devant la loi
de tous les citoyens sans distinction de race ou de religion », lorsqu’il
propose de déchoir les Français d’origine étrangère de leur
nationalité.
(2) Manquement à l’article 5 de la Constitution : «
Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure
par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics…
».
(3)
Manquement à l’article 64 de la Constitution : « Le Président de la République
est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire » lorsqu’il porte atteinte
publiquement à la présomption d’innocence ou propose de supprimer le juge
d’instruction au profit du parquet sans vouloir rendre indépendants les
magistrats de ce dernier.
(4) Fondre ces deux mandats en un seul contribue au
mélange des genres et amène un député à ne plus exercer ses fonctions mais à
passer son temps à faire pression auprès de de l’Administration pour obtenir des
« avantages » pour la commune dont il est le maire.
(5) En attendant, pour rendre les prix des produits
fabriqués en France plus compétitifs, on pourrait très bien imaginer un calcul
de prix de revient excluant avant TVA les charges sociales pour les inclure
après (prix de revient hors charges sociales + TVA + charges sociales = prix de
vente).