LA POLITIQUE ARABE

À PROPOS D’ÉGALITÉ

 

par Paul Kloboukoff

 

Décrétée par la Convention Nationale en 1793 et proclamée « en présence de l’Être-Suprême », la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen a établi les droits naturels et imprescriptibles des citoyens. « Ces droits sont l’égalité, la liberté, la sûreté et la propriété » (article I), valeurs de référence de la Ire République française, dont peu se souviennent précisément. «Tous les hommes sont égaux par nature et devant la loi » (art. II) résume la teneur de l’égalité. Celle-ci n’est évoquée explicitement que deux fois dans les trente trois articles restants, pas plus que la propriété. Sans remonter jusqu’à cette source révolutionnaire, nous pouvons retrouver l’égalité telle qu’elle était comprise et prônée au lendemain de la guerre mondiale de 1939-1945 par les représentants des cinquante-huit États de l’onu signataires de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre1948, Déclaration qui a été annexée à la Constitution de la France en vigueur aujourd’hui. « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits », énonce son article 1. L’article suivant ajoute : « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ». Dans ce cadre général, sept articles (la Déclaration en compte trente) ont des points d’application sans doute considérés comme essentiels.

 

Les articles 7 et 10 mettent l’accent sur l’égalité devant la loi, sur le droit à une égale protection, notamment contre « les discriminations qui violeraient la Déclaration », sur l’égalité pour faire entendre sa cause devant un tribunal indépendant et impartial. L’égal accès de tous aux fonctions publiques de son pays est le but de l’article21, « l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite » (art. 26), et « Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal » (art.23). Quant à l’homme et à la femme, « ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution » (art. 16). Enfin, « Tous les enfants, qu’ils soient nés dans le mariage ou hors du mariage, jouissent de la même protection sociale » (art. 24).

 

Dans cette acception à la fois ouverte et concise, l’égalité n’est pas présentée comme la victime potentielle de toutes les « inégalités », qu’il conviendrait alors de supprimer en se dirigeant résolument vers le nivellement dans les différents domaines de la vie sociale. Et la Déclaration est peu prolixe sur les « discriminations » ; elle réprouve celles qui la violeraient en attentant au principe d’égalité devant la loi. À ces égards, les choses ont bien changé depuis. En ce début de xxie siècle, la tendance est de montrer les inégalités comme des anomalies, des injustices. Pour nos gouvernants, ainsi que pour de nombreux groupements défenseurs de droits et de personnes, il faut les pourchasser dans tous les secteurs. Les luttes contre les discriminations, dont le champ s’étend et se diversifie, sont de puissants adjuvants de l’égalitarisme qui gagne. Les unes et les autres ont leurs temples, leurs chapelles, leurs officiants, leurs fidèles, leurs Autorités et leurs Observatoires : Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (hald e), Défenseur des droits, devant regrouper les attributions du médiateur de la République, celles du Défenseur des enfants et celles de la Commission nationale de la déontologie de la sécurité, Observatoire national des inégalités, Conseil national de l’information statistique (cnis), Observatoire National de la Pauvreté et de l’Exclusion Sociale (onpes), etc. Travailler en synergie, se retrouver aux manifestations pour faire masse et influencer, est leur credo.

 

En France, l’élément principal dispensateur du bonheur et cause officielle de nombreuses inégalités est l’argent, le revenu. Et il est plutôt mal vu ou malvenu de bien gagner sa vie. Taxer et redistribuer sans compter se font ainsi plus facilement, sans autre justification. Un vocabulaire de base de circonstance a été largement diffusé par les politiciens, les associations et les médias. Dans l’échelle des taxables, les « aisés » sont censés vivre dans l’aisance, un état de fortune qui permet une vie agréable (cf. Hachette 2009). Les « riches » ont de l’argent, des biens en abondance. Les « fortunés » ont une grande richesse, une position sociale élevée. De l’autre côté, on parle de misère pour désigner la grande pauvreté, le dénuement, mais on ne décompte pas les « miséreux ». Pourquoi ? Les « démunis » sont des personnes sans ressources (d’après le dictionnaire).

 

Le revenu d’un « pauvre » est inférieur au seuil de pauvreté(800 euros par mois en France, et entre 30 et 60 dollars dans les pays pauvres). Les « défavorisés » seraient (Hachette 2009) des personnes auxquelles on donne moins d’avantages qu’aux autres. À l’inverse, les « favorisés » sont traités avec faveur, par favoritisme. Chez nous, la plupart des « défavorisés » ne paient pas d’impôt sur le revenu (ir) et peuvent bénéficier d’aides publiques diverses. L’avantage incontestable de payer l’ir revient aux favorisés, aux aisés et aux « privilégiés ».

 

À l’aide de ce vocabulaire en résonance avec la propension d’individus à jalouser leur voisin mieux loti qu’eux, la pensée unique a conquis pas mal de terrain. Périmée, la lutte des classes a été remplacée par la mise en opposition des catégories sociales ainsi instituées. Avec la volonté affichée de niveler, de réduire les inégalités, d’effacer les différences de toutes sortes, dans d’aussi nombreux domaines que possible. Je n’insisterai pas ici sur cet égalitarisme à la française vers lequel a dérivé l’égalité des droits des citoyens, en contradiction et au mépris du droit à la différence prôné d’un autre côté. J’ai déjà abordé le sujet dans la Lettre du 18 Juin, notamment dans l’article de février 2009 « Une traque aux inégalités dans tous les recoins ». Et puis l’Union européenne (ue) s’en mêle, et s’emmêle aussi. « L’égalité entre les hommes et les femmes doit être assurée dans tous les domaines, y compris en matière d’emploi, de travail et de rémunération. » proclame l’article 22 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union européenne. Les sportifs de haut et de bas niveau (y compris celles et ceux qui ont été recrutés par le Pouvoir) sont bien placés pour apprécier le réalisme d’une telle généralisation. « À travail égal, salaire égal » devient chez nous « à compétences égales, salaire égal ».

 

Mais, évaluer l’égalité du travail effectué et celle des compétences relève de la gageure. Tandis qu’un bac + 3 « vaut » naturellement autant qu’un autre bac + 3. Pas loin de 90 % des candidats qui se présentent au bac sont admis. Conclusions ? L’idée choc du « cv anonyme » avait pour but annoncé de protéger des candidats injustement traités dans les procédures de recrutement, « d’égaliser » les chances dans la concurrence pour « décrocher » un emploi. Des cv sont déjà « enjolivés », voire « bidouillés ». Qui trouvera-t-on et que pourra-t-on vérifier derrière le paravent de l’anonymat tel qu’il est envisagé ? Quels critères de sélection non discriminatoires pourront être utilisés ? Mais là, nous touchons une autre dérive associée à l’égalitarisme, l’abus de discrimination.

 

Au départ, la discrimination, ou « distinction entre des choses différentes », n’a rien de péjoratif et/ou de condamnable. Pour devenir « négative » la discrimination a eu besoin de « victimes d’injustices », avérées, présumées, supposées, à craindre, potentielles, possibles, éventuelles, improbables... Il s’en trouve en quantité si l’on se fie à l’article 21 de la Charte de l’UE, puisque « Est interdite toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques, la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle. » Pour la Justice de l’UE, une différenciation est ainsi considérée comme une discrimination (négative) et interdite sans autre forme de procès. Nos réformateurs progressistes n’ont pas manqué de sauter à pieds joints sur cette interprétation et de faire de la victimisation une alliée de choix de cette discrimination négative. Par moments, on peut même se demander si l’UE et la France (ainsi que quelques autres États membres) ne se livrent pas à la surenchère sur ces sujets.

 

Avec un certain battage médiatique, le Rapport annuel 2009 de la hald e a été présenté le 5 mars 2010. Près de la moitié des réclamations (discriminations alléguées) en 2009 concernent l’emploi, 10 % le fonctionnement des services publics et 10 % les biens et services privés. On peut noter que le pourcentage des allégations liées à l’origine est de 28 %. On peut surtout retenir que le nombre de réclamations reçues a été de 10.545 (pas plus)… et que seules 1.752 réclamations ont été instruites, tandis que 7.939 ont été déclarées irrecevables. Pour comparaison, 40.000 voitures sont brûlées chaque année et on décompte 200.000 ivg par an.

 

Voilà de vrais problèmes à traiter en priorité. Deux questions s’imposent alors. Ne grossit-on pas exagérément le « fléau » de la discrimination par rapport à la réalité, ne désinforme-t-on pas le public ? Notamment pour culpabiliser les Français, pour que ceux-ci soient prêts à tout accepter, pour qu’ils ne puissent plus s’exprimer ou agir que sous la pression de la pensée unique. Finalement, les Autorités et les chasseurs de discriminations ne se laissent-ils pas intoxiquer par leur propre « publicité » ? Sans crainte des contradictions et des atteintes au principe d’égalité proclamé, les Autorités ont aussi décidé de faire jouer des « discriminations positives » (dp), afin d’accorder des avantages et/ou des passe-droits à des groupes et à des personnes dites « défavorisées » ou victimes potentielles de graves inégalités ou de discriminations négatives. À ce titre, les gouvernants poussent et font avancer l’obligation de la parité hommes femmes dans les institutions politiques, malgré les oppositions exprimées en 1982 et en 1999 par le Conseil constitutionnel à l’encontre de « toute division par catégories des électeurs ou des éligibles ». L’actualité électorale nous montre dans quelles conditions cette « égalisation » des candidatures se fait et les sentiments d’injustice qu’elle provoque chez les candidats qui sont exclus de la compétition « pour la bonne cause ».

 

La brèche étant ouverte pour les femmes, pourquoi ne pas imposer aussi des quotas en faveur de « représentants » de classes d’âge (jeunes, adultes, seniors), de minorités ou de groupes ethniques ou régionaux, par exemple ? Certains le réclament déjà. En allant dans cette direction, on renforcerait le communautarisme en France et on finirait par rendre inutiles les élections, puisque les compositions des instances politiques seraient déterminées en fonction de statistiques démographiques et ethniques. Objection, impossible ! Les enquêtes statistiques ethniques et religieuses sont interdites. Pour que les citoyens puissent y voir plus clair, sans doute. Une autre discrimination positive, qui voudrait faire école, est celle du quota de places réservées à Sciences Po à des candidats (issus de milieux défavorisés) qui n’ont pas à affronter les mêmes épreuves de sélection à l’admission que les autres. Ces exemples montrent, d’ailleurs, que la dp est une arme à double tranchant. Positive pour les uns, elle est forcément négative pour d’autres, devant ici subir une sélection d’autant plus sévère que le nombre de places qu’ils peuvent se disputer a été réduit. Cette observation vaut pour la plupart, sinon pour la totalité des cas de dp qu’on peut voir ou envisager. Cela fait plusieurs années que l’Observatoire du communautarisme dénonce l’inconstitutionnalité et les dangers de la dp, sans grands résultats semble-t-il. Personnellement, je pense que si notre collectivité veut aider, soutenir ou aider une catégorie de population ou une autre (ce qui se fait chaque jour), il n’est pas bon, pour l’unité de la République notamment, que ses dirigeants mettent en accusation et essaient de culpabiliser d’autres citoyens pour tenter de justifier leurs choix ou propositions (par essence inégalitaires), d’une part, et qu’ils manipulent nos bases juridiques, à commencer par la Constitution, à leur convenance, d’autre part. Il échappe sans doute à peu d’observateurs que des « réformateurs » des deux bords tentent d’imposer, au coup par coup, des changements dans le but de remodeler notre société, de la rendre plus malléable et permissive, moins résistante. Il est grand temps qu’ils présentent leur paquet cadeau complet aux citoyens des générations actuelles et futures et qu’un véritable débat s’instaure. Qu’au moins chacun, sans discrimination, sache à quoi il peut s’attendre.

 

L’Union européenne, sa construction actuelle et son devenir entouré de mystère et d’inquiétudes, la disparition de nos frontières ainsi que les bras grand ouverts au capitalisme financier et à la mondialisation font partie de ce paquet cadeau que les peuples d’Europe n’ont pas le droit de refuser. Ces choix ne sont pas les meilleurs garants de la protection et de la progression de l’égalité sur notre continent, quoi que proclame la Charte des Droits Fondamentaux de l’UE précitée. Cette charte stipule l’égalité des droits des citoyens européens tout en sachant que ceux-ci sont citoyens de différents pays dominés par des partis politiques différents et régis par des législations différentes. « Voilà pourquoi il faut tout unifier » peuvent soutenir des européistes intégrationnistes, pour lesquels les Nations sont des obstacles à l’uniformatisation et à la pensée unique européenne. Pour d’autres, il est préférable de parler d’harmonisation, avec les mêmes arrière-pensées, et de faire avancer les choses pas à pas avec opiniâtreté. C’est ce qui se passe, sans que soient données des précisions sur l’égalité, la liberté, la fraternité, la laïcité vers lesquelles nous sommes poussés. L’entrée envisagée d’une Turquie « laïque » comptant de l’ordre de 95 % de musulmans sur une population qui se dirige vers les quatre-vingts millions d’habitants, peut-elle se concevoir sans une modification fondamentale, radicale, de la signification de ces valeurs, sans remise en cause des usages européens et des équilibres sociétaux ?

 

Autre image de l’égalité dans l’ue, celle de la Grèce à genoux devant l’Allemagne, quémandant des subsides sous les regards sévères et peu compatissants de la France et du Royaume Uni, autres « grandes puissances », actionnaires et administrateurs principaux de l’ue, tandis que l’Irlande, le Portugal et l’Espagne, aussi frappés au coeur par la crise détournent pudiquement les yeux en attendant leur tour. Oui, l’Union a voulu faire entrer des pays aux populations, aux ressources et aux niveaux économiques très différents les uns des autres et leur faire appliquer d’emblée de mêmes règles de gestion et de gouvernance, avec les critères de convergence et de stabilisation arrêtés à Maastricht, en particulier. Certains, bons élèves, rigoureux et performants, Allemagne et pays nordiques en tête, soutiennent l’euro dans la tempête. D’autres, petits, et des gros surendettés, dont la France, s’essoufflent et tirent la langue en essayant de remonter à la surface. Chacun pour soi, et l’ue pour personne. Comme d’habitude. Mme Merkel a formulé cela autrement, je crois. Ce principe de solidarité active s’exerce aussi dans les domaines de la vie quotidienne comme l’illustre l’appréhension de la pauvreté, sujet sur lequel je serai bref car je l’ai abordé dans d’autres articles. Les pauvres n’ont d’égale que la définition commune de la pauvreté de l’ue qui en a fixé (arbitrairement) le seuil au niveau de 60 % du revenu médian, dans chaque pays pris séparément. Ce seuil de pauvreté est de 811 € par mois en 2008 (en parité de pouvoir d’achat) en France, de 967 € au Royaume Uni, de 604 en Grèce, de 480 au Portugal, de 326 en Pologne et de 159 en Roumanie. Des inégalités assez considérables, donc, dont le seuil de pauvreté et le revenu médian ne sont que des reflets ponctuels. Les inégalités sont inégales suivant les pays et les réponses à leur apporter le sont aussi.

 

Ces inégalités ne pourront être progressivement réduites significativement qu’à l’aide d’importants efforts prolongés de développement et non par des incantations ou de nouvelles réglementations communes. L’ue sait aussi contourner ou ne pas appliquer les règles communes, notamment en accordant des dérogations et/ou des avantages particuliers à des États qu’elle fait entrer dans l’Union ou qui rechignent à se plier à certains de ses diktats. Des discriminations positives pour des États défavorisés, somme toute, comme cela a été le cas pour la Grèce, pour le Portugal, l’Irlande et la République tchèque, par exemple. Une autre forme de discrimination positive a été retenue en faveur des « petits » pays pour l’attribution des sièges de députés au Parlement européen. Ils ont plus de sièges par habitant que les pays plus peuplés. C’est une façon, qui paraît modeste, de compenser « l’hyperpuissance » présumée du couple France Allemagne au sein de l’ue, lorsque leurs chefs d’État font bon ménage, l’influence du Royaume Uni (qui n’a toujours pas adopté l’euro) dans l’Union et/ou le poids moyen de l’Espagne et de la Pologne, moins souvent sollicitées lors de la préparation de « grandes décisions ». Ce sont des inégalités ou une égalité à géométrie variable que l’on peut observer.

 

Au moment où la majorité, qualifiée ou non, tend à évincer l’unanimité pour les prises de décisions considérées comme importantes, les constructeurs de l’ue sont amenés à prendre acte de ce que tous les États membres ne peuvent pas (ou ne veulent pas) avancer du même pas vers « l’intégration » dans tous les domaines. Alors, la crise aidant, on reparle davantage de groupes pionniers et d’ue à géométrie variable. Sans pour autant reconsidérer au fond le « projet » européen et les élargissements qui, inévitablement, accroissent et/ou approfondissent les disparités. Le citoyen français peut donc être perplexe et interrogateur devant l’usage de ce mot « égalité » qu’il entend si souvent prononcé, invoqué, tant ses significations se sont écartées de celle que lui avaient donnée les concepteurs d’une valeur qu’ils voulaient universelle. La Déclaration Universelle de Droits de l’Homme de 1948 avait la même ambition.

 

Pour revenir dans la direction indiquée, le mot égalité ne doit pas être galvaudé, mis à toutes les sauces, mais utilisé avec respect et retenue. S’il s’agit de mettre en cause des individus ou des instances qui ne la respecteraient pas, il vaudrait mieux se référer aux textes originaux annexés à notre Constitution française qu’à des lois, des décrets, des arrêtés ou des décisions de circonstance qui n’y seraient pas conformes à tous égards. Une législation destinée à protéger tous les citoyens ne doit pas devenir une annexe d’une longue liste de doléances et de desiderata, établie en faveur, au bénéfice de catégories ou de groupes de personnes. Surtout si elle vise à introduire des différenciations entre ces bénéficiaires et tout ou partie du reste de la population. Avec l’intention de privilégier, d’avantager les uns et /ou de pénaliser les autres, de surcroît.

 

Quant à l’Union européenne, truffée d’inégalités, espérons qu’elle n’ouvrira plus qu’avec beaucoup de circonspection et de précautions ses portes aux pénétrations porteuses de différences, de diversités, d’hétérogénéité, de particularismes… susceptibles de provoquer plus de désaccords et de divisions en son sein

 

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07.04.2010

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