AU FIL DES JOURS

 

Courrier des lecteurs

 

 

 

 

Philippe SÉGUIN

 

Philippe Séguin nous a quittés, encore plus brutalement que Jacques Dauer il y a une quinzaine de mois, à qui l’unissait une profonde estime réciproque. Les membres de l’Académie du Gaullisme ne peuvent oublier l’amicale solidarité avec laquelle il partagea alors leur affliction.

 

Tout a été dit sur l’homme, la sincérité totale de son engagement politique et sa vie exclusivement consacrée au service de l’État et de la Nation. Il était l’un des rares à pouvoir se réclamer d’une autorité morale que tous lui reconnaissaient et sans laquelle aucun acteur politique ne peut prétendre prendre en charge la destinée d’un pays à l’heure de l’épreuve.

 

Nous nous inclinons avec un très profond respect devant sa dépouille mortelle. Nous adressons à sa famille nos condoléances les plus attristées. Qu’elle soit assurée que, non seulement nous garderons le souvenir de Philippe Séguin dans nos coeurs, mais que son exemple continuera d’inspirer notre combat pour que vive le gaullisme

François Lardeau.

 

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Philippe Séguin était un vrai gaulliste. Sa mort subite en pleine force de l’âge est pour chacun d’entre nous la source d’une infinie tristesse car cet homme d’envergure représente pour nous un grand destin inaccompli. Pour les Gaullistes de Gauche, la tristesse est plus grande encore peut-être. Philippe Séguin est en effet l’un des rares hommes qui a pu nous donner un moment de très grand espoir. Il aurait pu et dû incarner tout ce que nous souhaitions être collectivement, au service de notre pays et de l’intérêt général dans le droit fil de l’action historique du Général de Gaulle. Nous regrettons que Philippe Séguin n’ait jamais pu exprimer ses grandes qualités au sommet de l’État.

 

Nous aurions pu alors l’aider à mettre en oeuvre ce qui était sa véritable vocation, un combat résolu pour l’affirmation du progrès social comme moteur de l’économie et comme garant de l’indépendance nationale. Nous perdons un homme d’immense talent qui manquera à la France. Nous n’avons pas le droit de renoncer aux espoirs qu’il a su porter et qui demeurent les objectifs de notre combat.

 

 

Gilles Bachelier, Étienne Tarride, Paul Violet.

 

 

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HUMEUR DU JOUR

 

Pauvre classe politique française, plus préoccupée de son égo que de grandeur ! L’on nous rebat les oreilles avec les « bons » mots d’un provocateur patenté, l’on nous inflige les « états d’âme » d’un président de la République plus préoccupé de régler ses comptes que de mettre en place une politique industrielle digne de notre pays et de l’Europe, l’on nous serine une histoire de burqâ qui ne devrait pas donner lieu à débat dans un pays dont la devise est Liberté, Égalité, Fraternité. (Sans doute faut-il, puisque l’esprit des institutions ne semble plus avoir de sens, être plus précis et ajouter Laïcité.) Non, décidemment rien ne va plus ! Certes, cela fait bien longtemps que ça dure mais chaque jour apporte sa pierre non taillée et ébranle un peu plus l’édifice.

 

Les conséquences de tout cela se verront dans les urnes lors des prochaines élections où plus de 60 % des électeurs n’iront pas voter et où les 40 % restant se partageront les voix des tenants de la pensée unique, des nostalgiques du communisme se cachant sous différentes appellations fallacieuses, de ces admirateurs de leur nombril que sont les «écolos».

 

Le tout aboutissant à une nation éclatée, voire communautarisée. Et la France, et l’Europe dans tout ça ? Comment faites-vous Mesdames et Messieurs les Politiques, pour beaucoup soixante-huitards qui rêviez de lendemains prometteurs et enchanteurs, pour vous regardez dans votre miroir ?

 

 

Cicéro.

 

 

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DROITE ET GAUCHE : 2 FRANÇAIS SUR 3 NE LEUR FONT PLUS CONFIANCE

 

 

Devant cet état de fait, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Edelman et l’Institut Pierre-

 

Mendès-France ont décidé de demander à la Sofres de réaliser un sondage, baptisé « Baromètre de la confiance politique ». Résultats :

 

Les résultats de la première édition de ce sondage ont été publiés le 11 janvier 2010 :

- deux tiers des Français (67 %) déclarent n’avoir confiance ni en la droite ni en la gauche pour gouverner le pays. Seules 14 % des personnes interrogées ont « confiance dans la gauche pour gouverner le pays » et 16 % « ont confiance dans la droite ». 3% sont sans opinion ;

 

- près de 4 Français sur 5 (78 %) considèrent que « les responsables politiques, en général, se préoccupent peu ou pas du tout de ce que pensent les gens », contre 22 % qui estiment que les politiques s’en préoccupent « beaucoup ou assez ».

 

- la défiance des Français touche peu les élus locaux : 69 % des personnes interrogées font confiance au conseil municipal, 65 % au conseil général et 65 % au conseil régional ;

 

- en revanche la défiance est massive pour les autres structures de pouvoir : 55 % des Français ne font pas confiance à l’Union européenne, 64 % à l’Assemblée nationale, 65 % à l’institution présidentielle, et 68 % au gouvernement.

 

 

 

 

 

 

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