Nous
nous inclinons avec un très profond respect devant sa
dépouille mortelle. Nous adressons à sa famille nos condoléances les plus
attristées. Qu’elle soit assurée que, non seulement nous garderons le souvenir
de Philippe Séguin dans nos coeurs, mais que son exemple continuera d’inspirer
notre combat pour que vive le gaullisme
François
Lardeau.
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Philippe
Séguin était un vrai gaulliste. Sa mort subite en pleine force de l’âge est pour
chacun d’entre nous la source d’une infinie tristesse car cet homme d’envergure
représente pour nous un grand destin inaccompli. Pour les Gaullistes de Gauche,
la tristesse est plus grande encore peut-être. Philippe Séguin est en effet l’un
des rares hommes qui a pu nous donner un moment de très grand espoir. Il aurait
pu et dû incarner tout ce que nous souhaitions être collectivement, au service
de notre pays et de l’intérêt général dans le droit fil de l’action historique
du Général de Gaulle. Nous regrettons que Philippe Séguin n’ait jamais pu
exprimer ses grandes qualités au sommet de l’État.
Nous
aurions pu alors l’aider à mettre en oeuvre ce qui était sa véritable vocation,
un combat résolu pour l’affirmation du progrès social comme moteur de l’économie
et comme garant de l’indépendance nationale. Nous perdons un homme d’immense
talent qui manquera à la France. Nous n’avons pas le droit de renoncer aux
espoirs qu’il a su porter et qui demeurent les objectifs de notre combat.
Gilles
Bachelier, Étienne Tarride, Paul
Violet.
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HUMEUR
DU JOUR
Pauvre
classe politique française, plus préoccupée de son égo
que de grandeur ! L’on nous rebat les oreilles avec les « bons » mots d’un
provocateur patenté, l’on nous inflige les « états d’âme » d’un président de la
République plus préoccupé de régler ses comptes que de mettre en place une
politique industrielle digne de notre pays et de l’Europe, l’on nous serine une
histoire de burqâ qui ne devrait pas donner lieu à
débat dans un pays dont la devise est Liberté, Égalité, Fraternité. (Sans doute
faut-il, puisque l’esprit des institutions ne semble plus avoir de sens, être
plus précis et ajouter Laïcité.) Non, décidemment rien ne va plus ! Certes, cela
fait bien longtemps que ça dure mais chaque jour apporte sa pierre non taillée
et ébranle un peu plus l’édifice.
Les
conséquences de tout cela se verront dans les urnes lors des prochaines
élections où plus de 60 % des électeurs n’iront pas voter et où les 40 % restant
se partageront les voix des tenants de la pensée unique, des nostalgiques du
communisme se cachant sous différentes appellations fallacieuses, de ces
admirateurs de leur nombril que sont les «écolos».
Le
tout aboutissant à une nation éclatée, voire communautarisée. Et la France, et
l’Europe dans tout ça ? Comment faites-vous Mesdames et Messieurs les
Politiques, pour beaucoup soixante-huitards qui rêviez
de lendemains prometteurs et enchanteurs, pour vous regardez dans votre miroir ?
Cicéro.
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DROITE
ET GAUCHE : 2 FRANÇAIS SUR 3 NE LEUR FONT PLUS
CONFIANCE
Devant
cet état de fait, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), Edelman et l’Institut
Pierre-
Mendès-France
ont décidé de demander à la Sofres de réaliser un
sondage, baptisé « Baromètre de la confiance politique ». Résultats
:
Les
résultats de la première édition de ce sondage ont été publiés le 11 janvier
2010 :
-
deux tiers des Français (67 %) déclarent n’avoir confiance ni en la droite ni en
la gauche pour gouverner le pays. Seules 14 % des personnes interrogées ont «
confiance dans la gauche pour gouverner le pays » et 16 % « ont confiance dans
la droite ». 3% sont sans opinion ;
-
près de 4 Français sur 5 (78 %) considèrent que « les responsables politiques,
en général, se préoccupent peu ou pas du tout de ce que pensent les gens »,
contre 22 % qui estiment que les politiques s’en préoccupent « beaucoup ou assez
».
-
la défiance des Français touche peu les élus locaux : 69 % des personnes
interrogées font confiance au conseil municipal, 65 % au conseil général et 65 %
au conseil régional ;
-
en revanche la défiance est massive pour les autres structures de pouvoir : 55 %
des Français ne font pas confiance à l’Union
européenne, 64 % à l’Assemblée nationale, 65 % à
l’institution présidentielle, et 68 % au gouvernement.