بيان من جمعية العراقيين في فرنسا

 

LIBRES-PROPOS D’UN SOUS-CHIEN BRENNOIS

 

 

par François Lardeau,

 

Libres-propos d’un souschien brennois – libres jusqu’à quand ? – d’un sous-chien, ainsi que Mme Houria Bouteldja, porte-parole du groupe Indigènes de la République (de laquelle ?) nomme, un tantinet raciste, nous autres, Français « blancs », par opposition aux « indigènes » (sic) que sont donc devenus les immigrés maghrébins, désormais seuls habitants jugés « légitimes » du territoire exnational… C’est ce qu’exprime à sa façon le rappeur Hamé du groupe La Rumeur, s’emportant contre l’initiative gouvernementale sur l’identité nationale où il ne veut voir que la recherche d’« un blancseing collectif à l’apartheid » : « Être français, c’est avoir sa vie en France, rien de plus » ! Singulière approche d’une solidarité de destin de fait qui s’inscrit dans un commun vécu sur le même territoire !

 

Nous sommes prévenus : il n’y aura pas de « compromis historique » comme le proposaient les communistes en leur temps, et on ne voit que trop bien à quoi conduira une telle haine, d’autant plus dangereuse qu’elle tourne sur elle-même et trouve prétexte à se développer sur un fond de radicalisme religieux. Elle n’en est déjà plus à s’exprimer par le dit (entre autres, les rappeurs) ou l’écrit. Exploitant le moindre fait que ses « prédicateurs » savent instrumentaliser comme une provocation, elle éclate dans les quartiers, dans la rue, en émeutes pré-insurrectionnelles, comme on vient encore de le voir à Paris, au Champ-de-Mars, ou encore à Lyon et Marseille à propos d’un match de football… qui ne concernait en rien l’équipe de France mais celle d’Algérie : bris matériels et violences, tous à l’encontre de « blancs » et de leurs biens, telle se développe désormais une forme de terreur qui n’est pas sans rappeler celle que déployaient les nervis nazis contre les Juifs ou encore les miliciens de Vichy contre les habitants des agglomérations qui avaient eu le « malheur » de porter assistance à des résistants.

 

Espérant récupérer cette force de contestation de la société, les nostalgiques de la gauche soixantehuitarde, défendent et justifient bien entendu ces actes, comme d’une façon générale celui de tout agresseur à l’égard de sa victime, seule véritable « coupable » à leurs yeux. Bien qu’ayant fait largement leur beurre de leur rhétorique perverse, dans les médias notamment, gauchistes, ils sont restés, terme tout à fait éclairant : de toute évidence, il s’agit pour eux de gauchir toute forme de comportement « civilisé » pour assurer une nouvelle forme de domination de l’homme en flattant permis. Les surréalistes avaient du talent, mais comment ne pas voir là la répétition du serpent tendant la pomme à Êve ?

 

Cette scène initiale, pour ne pas dire initiatrice, fut à l’origine pour les croyants de tous les maux qui suivirent pour l’humanité. D’entrée, sa représentation marqua au plus profond les esprits et les incita à la conversion religieuse afin de préserver l’au-delà. Comme telle, elle inspira les artistes en charge de décorer nos cathédrales par fresques, sculptures et vitraux et, au-delà de ces représentations, elle figura incontestablement en Occident le début de l’aventure humaine ainsi qu’on se l’imaginait. Pourquoi vouloir renier cela aujourd’hui, non pas au nom de la recherche d’une autre forme de spiritualité, mais pour rabaisser la religion de nos pères à un obscurantisme de demeurés au regard d’autres religions dont le prosélytisme a toujours eu pour objet de dresser des peuples contre nous ? A-t-on oublié à ce point que la conquête arabe précéda les croisades ? Sauf à refaire l’Histoire, ce à quoi s’emploient nos histrions qui se prennent pour des intellectuels– en particulier ceux qui, sciant la branche sur laquelle ils sont assis, créditent exclusivement l’Islam du transfert des connaissances qui ont permis l’essor de l’Occident – l’Europe, et dans l’Europe la France, autrefois désignée comme la fille aînée de l’Église, ne peuvent éluder leurs racines judéochrétiennes; c’est une évidence contre laquelle même les voltairiens ne peuvent aller. Gavroche n’avait pas tort quand, allant chercher les cartouches des soldats morts devant les barricades, il chantait : « Je suis tombé par terre, c’est la faute à Voltaire… ». Nous voilà bien par terre, en effet !

 

Par terre et dans une confusion malsaine, aux relents de l’éternelle guerre civile dans laquelle se complaisent ceux qui refusent obstinément d’oeuvrer à un commun projet de société, aussi satisfaisant que l’état du monde peut le permettre, et qui préfèrent faire commerce d’oppositions stériles et permanentes à seule fin de continuer d’exister politiquement et médiatiquement. On pourrait en rire, mais profitant de cette indigence politicienne et pipole, est désormais à l’oeuvre une stratégie machiavélique de groupes extrémistes qui instrumentalisent entre autres (c’est la source d’inspiration de leurs rappeurs) la revendication de régularisation de tous les immigrés clandestins – dont la gauche de gouvernement a de son côté largement favorisé l’entrée sur le territoire national– pour se constituer avec ce nouveau lumpenprolétariat un futur électorat décisif quand la revendication de son droit de vote aura abouti.

 

Alors, même si la forme « démocratique » est respectée, il n’y aura plus d’alternance possible, et c’est bien là vers quoi l’on va si les dirigeants de notre pays n’y prennent garde. À moins que, plus radical encore, l’extrémisme importé n’utilise la rue pour imposer sa loi ! Alors, là, la messe sera dite pour encore plus longtemps !

 

C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que, gens aux idées simples pour qui le Travail, la Famille et la Patrie sont des mots qui ont encore un sens malgré l’usage dévoyé qu’en avait fait Vichy, d’aucuns, souvent qualifiés de majorité silencieuse, aient quelque mal à se sentir encore chez eux quand ils voient l’identité française forgée par l’Histoire s’en aller à vau-l’eau sous l’action de mauvais « directeurs de conscience » que disqualifie pourtant l’absence de la moindre honnêteté intellectuelle ; quand d’autre part pour les ridiculiser, pour les déconsidérer, pour dresser contre eux les extrémistes les plus radicaux, alors que bien souvent ils sont les créateurs des richesses sur lesquelles ces autres vivent, ces mêmes « directeurs de conscience » font leur ce sinistre calembour des sous-chiens.

 

Encore une fois, que signifient cette haine tenace et ce racisme à l’envers dont les manifestations et les provocations se font de plus en plus fréquentes, voire meurtrières ? Les nazis n’avaient parlé que d’Untermenschen pour désigner les Juifs et autres races dites inférieures, mais le terme désignait encore des créatures humaines. Les Français issus de générations anciennes – d’origine majoritairement terrienne, faut-il le souligner – n’auront pas cet honneur. Il faut les rabaisser à un rang qui n’est même pas celui d’un animal. Après cela, sans que la chose soit dénoncée et poursuivie par les autorités de notre pays, les mêmes continueront sans vergogne à appeler à combattre racisme et discrimination… De qui se fout-on ? Décidément, il y a quelque chose de pourri dans le« cher et vieux » pays du Général de Gaulle !

 

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04.12.2009

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