DU
GAULLISME A TRAVERS LES SIÈCLES
par
Paul kloboukoff,
Dès
mon
adhésion à l’Académie du Gaullisme, Jacques Dauer m’a
impressionné, durablement. Par sa gentillesse, par sa spontanéité, par son
caractère fort et droit, son entrain et son charisme, appuyés sur une éloquence
qui ne dédaignait ni l’humour ni l’invective. Homme de terrain, d’expérience et
de conviction, J.D. pouvait aller directement à l’essentiel, interpréter les
faits et les actes, en tirer la quintessence. Sa culture, son goût pour la
philosophie et son imprégnation de l’histoire le poussaient à relativiser
l’importance des événements ainsi qu’à jauger les personnalités de ceux qui
tenaient ou avaient joué des rôles majeurs dans notre société. Avec espoir et
exigence pour la France, l’honneur et la justice. Il savait décloisonner les
sujets qu’il traitait, ceux qui touchaient au gaullisme, en particulier. Tout
élément fait partie d’un ensemble… et il ne faut pas que l’arbre cache la
forêt.
À
l’époque, j’avais lu superficiellement l’article du 10 septembre 1997.
Cependant, il m’avait frappé. J’ai fouillé dans mes dictionnaires et pioché sur
Internet
pour
essayer de mieux le comprendre et l’apprécier. Tant est qu’on puisse bien voir
ce qui a été regardé par d’autres yeux que les siens. Pour moi, sa première
moitié (reproduite ici) donne un aperçu élevé du gaullisme, de sa philosophie,
et les situe dans la continuité de l’histoire.